Livre:Schopenhauer - Essai sur le libre arbitre, 1880, trad. Reinach.djvu
Apparence
Titre | Essai sur le libre arbitre |
---|---|
Auteur | Arthur Schopenhauer |
Traducteur | Salomon Reinach |
Maison d’édition | Librairie Germer Baillière et Cie |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1880 (2e éd.) |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Pages
— — — — — — — — — — — — T — v vi vii viii 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 TdM TdM TdM 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243
V-VIII
CHAPITRE PREMIER. — Définitions. 1° De la liberté. Distinction entre trois genres de libertés. Réduction du concept de la liberté au concept général de l’absence de nécessité. — Définition de la nécessité. Distinction entre trois genres de nécessités. Affirmation fondamentale de la liberté morale. — 2° De la conscience. — Distinction entre la conscience et la perception extérieure. La volonté est l’objet essentiel et même exclusif de la conscience.
CHAPITRE II. — La volonté devant la conscience. — Chaque volition a un objet qui en est la cause et la matière. — Le témoignage de la conscience nous atteste, non pas notre libre arbitre, mais notre pouvoir personnel sur nos organes. C’est une affirmation hypothétique de notre pouvoir d’agir, et non une affirmation catégorique de notre pouvoir de vouloir. — L’examen de ce témoignage nous autorise donc à répondre négativement à la question de l’Académie Royale : reste à confirmer cette réponse par une conclusion à non esse ad non posse, en démontrant la non-existence de la liberté morale
CHAPITRE III. — La volonté devant la perception extérieure. — Le principe de causalité, considéré comme la forme la plus générale de notre entendement. — Trois formes de ce principe, la causation, l’excitation et la motivation. Leurs caractères distinctifs. — Différenciation progressive de la cause et de l’effet à mesure qu’on s’élève dans la série des êtres. — La volonté, instrument de cette transformation chez les animaux supérieurs. Nécessité absolue de tous les effets. — Croyance implicite des hommes à l’action nécessitante des motifs. — Origine psychologique de l’illusion qui nous fait croire au libre arbitre. Si l’on admet le libre arbitre, chaque action humaine est un effet sans cause. — Tout phénomène est le produit de deux facteurs : la cause et le caractère de l’objet modifié. — Application de cette loi générale à l’homme : le caractère et les motifs. — Le caractère de l’homme est individuel, invariable et inné. Les vices et les vertus sont innés. — Le libre arbitre implique l’hypothèse d’une existence sans essence. — Sophisme de Buridan. — Témoignages du Dante et d’Aristote. — Inconséquence de Leibniz et de ses imitateurs. — L’anticipation de l’avenir rendue impossible par le libre arbitre
CHAPITRE IV. — Tous les grands penseurs se sont rangés à l’idée déterministe. — Jérémie. — Luther. — Aristote. — Cicéron. — Le Livre des Macchabées. — Passage de saint Clément d’Alexandrie. — Opinion de saint Augustin. — Vanini. — Hume. — Kant. — Retour sur saint Augustin. — Citations de Hobbes. — Spinoza. — Passages de Hume et de Priestley. — Voltaire. — Distinction de Kant entre le caractère empirique et le caractère intelligible. — Critique du livre de Schelling. — Invectives contre la philosophie de son temps. — Philosophie française : Maine de Biran et Victor Cousin. — Opinion des poètes : Shakespeare. — Walter Scott. — Gœthe. — Schiller
CHAPITRE V. — Conclusion et considération plus haute. — Sentiment de la responsabilité morale. — Ce sentiment porte sur le caractère et non sur les actes. — La responsabilité comme la liberté résident dans l’Esse et non dans l’Operari. — Exposition de la doctrine de Kant. — Transcendantalité de la liberté morale
APPENDICE I. — De la liberté intellectuelle. — La liberté intellectuelle consiste dans la possibilité de l’action des motifs sur la volonté. — Cas où elle est supprimée. — Fondement rationnel de la pénalité. Conciliation des peines légales et du déterminisme
APPENDICE II. — Exposition de la théorie de Kant sur la liberté, empruntée à la Dissertation sur les Fondements de la Morale, par Schopenhauer. — Passage très-important de Porphyre, cité par Stobée
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.