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Discussion Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome I.djvu/462

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J’ajoutai que d’ailleurs ma détermination aurait peu de mérite ; elle ne changerait rien, disais-je, à notre situation, nous demeurerions le lendemain de cette signature ce que nous étions la veille. Notre destinée ne dépendait point du calcul des hommes, mais de la force des choses. Il serait peu sage à nous de compliquer nos peines par des prévoyances ou des combinaisons hors des facultés humaines ; nous devions nous abandonner avec tranquillité au cours mystérieux des évènements ; trouver quelques jouissances dans l’excès de nos maux, en nous nourrissant de cette satisfaction intérieure, récompense précieuse qu’il était hors du pouvoir des hommes de balancer et de détruire.


L’Empereur m’a fait venir à neuf heures chez lui ; il a lu avec moi un article du Courrier de Portsmouth, où l’on peignait fort au long son séjour à Briars. La peinture était fidèle.

Il m’a fait rappeler dans le milieu du jour pour causer. Une partie de la conversation fournit des développements trop précieux du caractère de l’interlocuteur, pour que je n’en transcrive pas ici quelques traits.

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