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Passant à la différence des Anglais aux Français : « La première classe, chez les Anglais, disait l’Empereur, avait de l’orgueil ; chez nous, elle avait le malheur de n’avoir que de la vanité ; là gisait la grande différence caractéristique des deux peuples. La masse du nôtre présentait certainement aujourd’hui le peuple de l’Europe qui avait le plus de sentiment national ; il avait profité de ses vingt-cinq ans de révolution ; mais malheureusement la classe qu’elle avait élevée, remarquait-il, n’avait point répondu à ses nouvelles destinées ; elle n’avait montré que corruption et versatilité ; elle n’avait déployé dans les dernières crises ni talents, ni caractère, ni vertu ; elle avait perdu l’honneur du peuple. »