Douze douzains de dialogues ou Petites scènes amoureuses/2
DIALOGUES
DES MASTURBÉES
I
LES BONNES HABITUDES
« Combien de fois, cette nuit ?
— Trois fois avant de m’endormir, et deux fois à une heure et demie quand je me suis réveillée.
— Moi, six fois. Et ce matin ?
— Deux fois dans mon lit et une fois aux cabinets.
— Moi, je ne pouvais plus, j’avais le con trop rouge, je me suis tout mis à vif.
— Montre un peu.
— Tiens. N’y touche pas, ça me cuit.
— Oh ! pauvre chat. Veux-tu que je me le fasse devant toi. Peut-être, la cochonnerie, rien que de la voir, ça te fera décharger.
— Oui ! Oui !
— Tiens, je le fais, tu vois, je… je le fais…
— Lève bien ta jupe, que je te voie. Oh… je bande… écarte bien.
— Je jouis, mon chat, je jou… is… regarde, regarde donc comme je jouis…
— Ah ! ah… j’ai déchargé toute seule… oh !… encore !… »
II
SANS PINES
« Tu as bien fermé la porte ?
— Oui.
— Mettons-nous bien au jour.
— Pourquoi ça ?
— Tiens, pour nous voir le con !
— Moi j’y suis, je commence déjà.
— Jouis pas avant moi.
— Sois tranquille, je me ferai durer.
— À qui est-ce que tu penses, pour décharger ?
— Je pense à des pines.
— Si on en avait une ; hein.
— Tu en as déjà vu ?
— J’ai vu celle du cocher, un jour qu’il pissait dans la remise.
— C’est à elle que tu penses ?
— Sûr.
— Oh ! je mouille déjà.
— Grande sale… Oh ! moi aussi.
— Tu jouis ? dis ? Tu jouis ? moi, j’en crierais.
— Ah, ça me secoue jusque dans le dos !
— Donne-moi la serviette, mon con déborde. »
III
LE JEU DES DEUX FLAQUES
« Joséphine !
— Madame ?
— Réveillez-vous, ma fille. Laissez, que je repousse vos draps. Là, voilà votre chemise levée. Mettez là votre main, et branlez-vous devant moi.
— Oh ! Madame qui est toute nue !
— Oui, je vais m’accroupir sur votre lit en face de vos poils et les jambes ouvertes comme vous. Nous allons essayer un jeu dont on m’a parlé. Il paraît que c’est très amusant. Nous nous branlerons l’une devant l’autre. Cela fera une petite mare sous chacun de nos cons et nous ne nous arrêterons que quand les deux flaques n’en feront plus qu’une.
— Ha !… Ha !… la mienne coule… mais c’est celle de Madame… qui est la plus grande…
— Jouis ! garce !… crache du con !
— Ah ! c’est fait ! Jésus, quelle mer ! »
IV
LA LECTURE AU LIT
« Lis encore, Germaine. Je veux le faire encore une fois.
— Commence-toi d’abord. Quand tu seras bien excitée…
— Si je le suis ! Tiens ! tiens ! Si je le suis ! regarde mon doigt.
— Alors je reprends : “Albert retira du con sa pine toute couverte du foutre de la voluptueuse Henriette. ‘À moi !’ cria la comtesse, en prenant dans sa bouche la pine toute mouillée. Albert n’avait pas déchargé.”
— Oh ! que c’est cochon, ton petit livre ! Que ça donne envie ! Continue, ma Germaine, je vais jouir.
— “Elle le suçait avec une sorte de rage. Mais déjà Henriette avait fourré sa tête entre les cuisses de la suceuse et la gougnottait furieusement. La comtesse se tordait de désir et de volupté. Son beau cul de brune grasse et velue s’agitait sur la bouche de la petite tribade. Hector, devant ce spectacle, s’était remis à bander. ‘Il faut que je l’encule !’ cria-t-il, en mouillant son long membre avec un peu de salive…”.
— Ah !… ah ! ma chérie, tu me rends folle…
— “Il le poussa vigoureusement dans l’anus étroit de la jeune femme. Elle voulut crier, mais au même instant, un flot envahit sa bouche, pendant que la pine d’Hector et la langue d’Henriette”…
— Assez !… je jouis… je jouis… je jouis… »
V
ÉTUDIANTES EN MÉDECINE
« Par quel moyen stimulez-vous votre sens génital lorsque vous êtes seule, chère amie ?
— Par le moyen de toutes les jeunes filles : je suis onaniste jusqu’au bout des ongles, voyez-vous, et la masturbation clitoridienne est mon plaisir favori.
— C’est aussi le mien ; mais je voudrais savoir comment vous facilitez le glissement du médius sur le clitoris. Avez-vous une recette qui vous soit particulière ?
— Aucune. Mon clitoris entre en érection à la moindre pensée voluptueuse et en même temps mes glandes bulbo-vaginales salivent abondamment. J’humecte mon doigt dans leur sécrétion légèrement visqueuse et cela me suffit.
— Eh bien, laissez-moi vous donner une ordonnance dont vous me remercierez demain. Mélangez : vaseline, 30 g ; farine de moutarde 5 g ; poivre de Cayenne 2 g ; acide borique 3 g. Plongez l’extrémité du médius dans ce mélange et faites une onction régulière sur le clitoris et les petites lèvres avant de commencer à vous masturber.
— La révulsion n’est pas trop douloureuse ?
— Non. Non. Les doses sont faibles. J’en use tous les jours pour moi-même et j’obtiens des spasmes d’une intensité admirable avec les plus violentes éjaculations, ma chère. »
VI
TÉLÉPHONE
« Allô !… Donnez-moi le 208-27… Allô ? 208-27 ?
— C’est toi, Madeleine !
— Oui, Rosine… je n’en peux plus… Je te téléphone de mon lit… Naniche et Yvonne sont montées dessus pour se faire minette… tu les entends…
— Oh ! les petites cochonnes ! Laquelle est-ce qui jouit si fort ? Est-il permis de crier comme ça !
— J’en suis folle… C’est Naniche qui jouit… Ne coupez pas… Elle jouit sur la figure d’Yvonne qui en a les joues trempées. Moi je ne peux plus voir ça… je me branle pour toi, Rosine, fais-le aussi.
— Oui, oui ! faisons-le par téléphone ! oh ! quelle bonne idée.
— Je suis toute nue, couchée sur le dos, et toi ? dis vite !
— Moi, je suis en robe de chambre, je l’ai ouverte, j’ai relevé ma chemise, je me branle de toutes mes forces pour jouir avant toi…
— Ce n’est pas possible… j’ai trop envie… si tu voyais mes poils… je suis inondée… Ne coupez pas, mademoiselle, branlez-vous aussi si vous voulez, mais ne coupez pas… Ah ! les petites salopes, c’est nous maintenant qui les excitons. Elles recommencent.
— Tiens ! chérie ! tiens ! je t’avais bien dit que je jouirais la première.
— Non ! Moi aussi je le fais ! C’est pour toi… pour toi… pour toi… »
VII
LA JEUNE CUISINIÈRE
« Léonie, quel plat avez-vous pu faire avec le rouleau de la cuisine ? il est tout poissé !
— Oh ! Madame qui lèche ça ! ben vrai !
— Mais qu’est-ce que c’est ? Je ne reconnais pas le goût.
— Ce que c’est ? c’est du jus de con. Je m’ai fait jouir avec. Pis c’est pas la première fois.
— Misérable ! que me dites-vous ?
— Ben, je me branle, quoi ! je fais comme Madame. Quand on n’a pas d’hommes, comment qu’il faut faire ? Madame n’a qu’à m’apprendre, si elle connaît un truc.
— Vous êtes une fille infâme !
— Non mais alors… Madame croit-elle que je vas rester comme ça depuis sept heures du matin jusqu’à dix heures du soir sans m’enfiler quéque chose entre les gigots ? C’est que Madame m’a jamais passé la langue au cul, sans ça, elle saurait que je l’ai chaud.
— Taisez-vous ! je vous chasse.
— C’est malheureux tout de même d’entendre des conneries pareilles ! On peut pas recevoir un ami à la cuisine ! Chaque soir il faut attendre jusqu’à plus de dix heures pour avoir une queue dans le trou et on pourrait même pas s’enfiler le rouleau ? Ben vrai j’aimerais mieux servir dans un couvent que chez une tourte comme Madame. »
VIII
« Vous êtes trop gentille, Simone, de me faire partager votre lit… Mais je vais vous scandaliser.
— Comment ça ?
— Je ne peux pas m’endormir sans me… sans me…
— Ha ! vous êtes bien bonne de me le dire ! Moi, je l’aurais fait sans vous l’avouer.
— Ah ! vous aussi ?… Mais moi je fais trembler le lit, vous savez, quand ça vient. Alors je vous ai prévenue… »
IX
« Le v’là parti ! Est-il con, ce puceau-là ! Il a un béguin pour moi, il ne peut pas seulement me relever les jupes, voir si j’ai des poils sur le cul ! Oh ! là ! là ! si ça ne fait pas chier de voir des blancs de bidet pareils, des andouilles qu’ont peur des filles.
— Et le plus pire ! c’est qu’il bandait.
— Je l’ai vu qu’il bandait, le cochon ! ça m’a fait mouiller comme une vache. Passe-moi la main là, tâte si j’ai un poil de sec.
— Ah ! mince ! on dirait une éponge.
— Mais ça ne passera pas comme ça. Moi, faut que je me finisse. Passe-moi la bougie… Pas celle-là, eh ! pochetée. Celle qu’est dans le tiroir ! que j’ai fait fondre le bout pour pas m’écorcher.
— Tu te le fais donc souvent ?
— Sois tranquille, quand je serai putain, je ne me le ferai plus ! J’aurai deux douzaines de pines tous les soirs dans les deux tuyaux du cul ; mais pour le moment, j’ai qu’une bite en cire. Aboule-moi-la, que je me la plante ! quand on se pine soi-même on est bien servie. Regarde-moi faire, tiens, je vais déjà jouir ! Tiens à peine si je l’ai, je dé… je décharge, ha ! nom de Dieu ! ha ! ha ! »