Encore aultres balades/III

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III


A Dieu te dis, amis, puis qu’il le fault,
Combien qu’assez seuffre de dueil et peine
Pour ton départ qui me conduit et meine
De joye en dueil, ce m’est doujeureux sault.

Puis qu’il convient qu’ainsi soit, riens n’y vault
M’en doulourer, Dieu pry qu’il te ramaine,
A Dieu te dis, amis, puis qu’il le fault.

Mais je sçay bien qu’en aray dur assault
D’Amours qui trop a son vueil me demaine,
Et qu’assez plus d’une foiz la sepmaine
Je pleureray, je ne sçay s’il t’en chault,
A Dieu te dis, amis, puis qu’il le fault