Aller au contenu

Encyclopédie méthodique/Art aratoire et du jardinage/Explication des planches

La bibliothèque libre.
Table  ►


________________________________________________________________


EXPLICATION

Suivie de cinquante-quatre planches gravées, (y comprenant deux doubles) & des figures relatives aux opérations de l'Art aratoire.

PLANCHE PREMIERE.

Vignette.

Figure première. Laboureur qui ouvre un sillon.

Fig. 2. Charrue ordinaire.

Fig. 3. Charrue de Tull, agriculteur anglois.

Fig. 4. Semeur qui conduit le semoir, dit de Soumille, son inventeur, dans le sillon, où la semence est aussi-tôt recouverte par la terre que le versoir, ou oreille de la charrue (Fig. 2.) y jette en formant le sillon.

Fig. 5. Semeur qui répand la semence à la main sur une pièce de terre préparée par différens labours.

Fig. 6. Charretier qui conduit la herse pour couvrir la semence.

Fig. 7. Charretier qui conduit le rouleau ou brise-motte, pour rabattre & égaler la terre.

PLANCHE II.

Fig. 1. La charrue, à versoir vue en perspective.

A B, les rouelles, 9, V, le têtard, a, a les jumelles.

5, 8, l'épart ou balance.

5, 1, 7, 2, traits du cheval sous la main gauche.


6, 3, 8, 4, traits de l'autre cheval.

V, P, N, le collier ou chignon.

O, les rondelles ou entrempoirs.

C, D, la haye.

c, d, le cep.

L, G, étamon.

L, H, L, K, mancherons.

E, F, versoir ou écu, ou oreillon.

T, sellette.

R, S, chevalet ou hausse.

c, d, b, soc.

d e, e f, aiguille.

M, Q, C, coutre.

g clef.

Fig. 2. L'avant & l'arrière-trains séparés représentés à vue d'oiseau.

5, 8, l'épart ou balance.

9, V, le têtard.

V, N, le collier ou chignon.

a, a, les jumelles.

6, 7, chevilles où l'on attache les traits du dedans.

10, autre cheville où l'on attache le trait du palonier d'un troisième cheval quand on s'en sert.

T, sellette.

R, S, chevalet ou hausse. a, S, a', R, épées.

L'essieu A, B des rouelles fait avec le têtard un angle d'environ 85 ou 86 degrés du côté du versoir, afin que la pointe du soc reste engagée dans la terre à main gauche, & que l'arrière-train ne retombe pas dans le sillon précédemment tracé.

L'arrière-train C, L la haye.

b, c, d, le soc.

c, b D, le cep.

L, G, étançon.

L, H, L, K, les mancherons.

Fig. 3. L'arrière-train en perspective, vu du côté du versoir.

M, Q, c, le coutre.

D, d, c, le cep recouvert du soc.

d, c, tranchant du soc.

e, f, l'aiguille.

E, F, versoir ou oreillon.

G, étançon.

K, H, mancherons.

Fig. 4. Le profil de la charrue en entier, la roue antérieure A supprimée. Les mêmes lettres ci-dessus désignent les mêmes parties.

Fig. 5. Le soc & l'aiguille séparés.


Planche III.

Fig. 1. La charrue entière, vue en perspective.

A, B, les rouelles ou roues, fig. 1,3.

9, V, le têtard, fig. 3, 5.

a, a, jumelles ou mammelles, fig. 1, 3, 5.

5, 8, traversier, fig.1, 3.

u, P, N, le collier, fig. 4, 5.

O, rondelles ou dehourdoirs, fig. 1, 5.


C, D, la haye, fig. 1, 5.

c, d, le cep, fig. 1, 5.

L, G, étançon, fig. 1, 3, 5.

L, H, L, K, mancherons fig. 1, 3, 5, 6.

E, F, oreille, fig. 2, 3.

T, sellette, fig. 1, 5.

R, S, joncquoi ou joncquoir, fig. 1, 5.

Z, Æ, l'embranloir, fig. 1.

Z, Œ, la hardière ou hardeau, fig. 1.

Æ, Œ, la commande, fig. 1.

X, Y, le soc, fig. 1, 3, 5, 6.

l, 2, la lumière, fig. 3.

6, 7, les briolets, fig. 1, 3.

G, mortoise en gueule de loup sur le haut de l'étançon, fig. 3, 6.

10, 11, le petit têtard, fig. 1, 3, 5.

13, le prêtre, fig. 1, 3, 5.

14, 15, le pleyon, fig. 1, 5.

T R, T S, essais ou épées, fig. 1, 5.

Fig. 2. e, f, la face intérieure de l'oreille.

h, l'arbalêtrier qui s'implante dans le trou L de l'étançon.

g, poignée de l'oreille.

e, crochet qui entre dans un piton fixé en b à chaque côté du cep, fig. 1, 3, 5.

E, F, face extérieure de l'oreille.

Fig. 3. Plan à vue d'oiseau de l'avant & de l'arrière-train de la charrue.

X, Y, les fourchettes ou fourceau.

Fig. 4. Le collier ou chignon.

P, la clef du chignon qui embrasse le têtard : en dessous.

Le chignon s'applique sur la cheville 11, fig. 3, qui traverse le petit têtard.

Fig. 5. Profil de la charrue où la roue antérieure est suprprimée. Fig. 6. Vue de face des fourchettes X, Y.


Planche IV.

Fig. 1. Herse quarrée.

A B, palonier.

C D, la corde.

E F, grand bras.

E G, tête.

G H, second bras.

O, bras du milieu.

P P, petit bras.

k, l, m, n, épée ou batte.

Cette herse a vingt-cinq dents.

Fig. 2. Profil de la herse, vue du bras G, H.

Fig. 3. Herse triangulaire faite de deux bras assemblés à mi-bois en D, sous un angle de 150 degrés, & écartés par trois traverses.

La première traverse a deux chevilles ou dents ; la seconde quatre, & la troisième sept, & chaque bras six ; ce qui fait en tout vingt-cinq.

Fig. 4. Rouleau B b avec son brancard, fait de deux treselles AB, a b, assemblées par une traverse C c.

Fig. 5. Herses roulantes avec leurs chevilles ou dents de fer, & leur brancard.

Fig. 6. Profil de la herse, fig. 5.

Planche V.

Fig. 1. Gazons a, a, a.

Fig., 2. Gazons dressés b, b, b.

Fig. 3. Fourneau de gazons sechés, commencé.

Fig. 4. Fourneau achevé.


Fig. 5. Arrangement des fourneaux.

Fig. 6. Manière dont on laboure avec la charrue à versoir, en la conduisant de A en B, de C en D, de E en F, de G en H, &c.

L'inclinaison des hachures marque celle du versoir sur la longueur du sillon.

Fig. 7. Manière dont on laboure en planche avec la même charrue, en la conduisant de A en B, de C en D, de E en F, de G en H, de K en L, de M en N, de O en P, de Q en R, de S en T, sur laquelle ligne ST on revient de T en S, ce qui forme la séparation des planches.

Fig. 8. Manière dont on laboure avec la charrue à tourne-oreille.

On ouvre un sillon de A en B, l'oreille étant à droite, comme les hachures en représentent la position ; puis on ouvre un autre sillon à côté de celui-là, de C en D, observant de changer de côté l'oreille de la charrue, & ainsi de suite en changeant successivement l’oreille de côté.

Planche VI.

Fig. 1. Semoir composé sur les principes de Duhamel, Tull & autres. Le semoir tout monté en perspective.

A B, D C, les brancards sur lesquels sont posés les coffres du semoir.

G, socs antérieurs.

H, socs postérieurs.

K, L, K, les trois dents de herses.

K, un des tourillons du cylindre.

B g, C h, les mancherons.

E F, le gouvernail.

Fig. 2. Elévation latérale du semoir ; les dénominations sont les mêmes que dans la figure précédente.

Planche VII.

(Suite de la planche VI.)

Fig. 3. Coupe longitudinale du semoir par le milieu d'un des socs antérieurs G.

Fig. 4. Coupe longitudinale par le milieu d'un des socs postérieurs H.

Fig. 5. Plan du semoir où l'on voit les dix cloisons qui séparent le coffre : le plan de la route de six socs 1, 2, 3,4, 5, 6, & celui de la route des trois herses t, u, x.


Planche VIII.

(Suite de la planche VI.)

Fig. 6. Plan géométral du cylindre, de l'essieu des roues, & de la chaîne sans fin qui les assemble.

Fig. 7, L'essieu.

Fig. 8. Profil des deux poulies poligones & de la chaîne sans fin qui les embrasse.

Fig. 9. Coupes & représentation perspective du verrou A B, & de la noix C D, qui porte la poulie poligonale de l'arbre.

Fig. 10. Elévation d'une des dix cloisons.

Fig. 11. Le gouvernail F E ; son axe E T, & la fourchette T R qui conduisent le verrou.

Fig. 12. Représentation perspective d'une des six tranches du cylindre cellulaire, où l'on voit la disposition des cellules dans lesquelles le grain est porté.

Fig. 13. Développement de la chaîne sans fin qui, passant sur les poulies de l'arbre & du cylindre, communique le mouvement des roues au cylindre.


PLANCHE IX.

Charrue-semoir, nommée sembrador, inventée & pratiquée en Espagne vers l'an 1663.


Fig. 1. Boîte de bois a, b, c, d, avec le couvercle de la partie où le met le grain.

e, f, g, h, i, k, l, m, les deux côtés de cette boîte où un cylindre, garni de trois rangs de petites cuillers, tourne sur lui-même pour jetter le bled au-dehors.

Fig. 2. Le cylindre R S avec les cuillers x, x, x.

W, le grain qui est dans la boîte dont le couvercle est ôté.

Fig. 3. Forme intérieure des côtés de la boîte b, b, b.

d, d, d, d, quatre pièces triangulaires qui servent à conduire le bled à la pointe du cylindre.

T, est l'une des roues.

V, est un bout du cylindre sur lequel 1une des roues doit être placée.

Fig, 4. Attache du sembrador ou du semoir à la charrue, de manière que le grain puisse tomber dans le sillon, & que les oreilles de la charrue puissent le couvrir de terre.

Fig. 5. Semoir d'une nouvelle construction pour semer les pois & les fèves.

A, roue de fer ; elle a vingt pouces de diamètre.

La longueur de la boîte depuis A jusqu'à B est de vingt pouces.

Sa largeur B C est de dix pouces.

Sa hauteur C D est de cinq pouces & demi.

Le cylindre de bois qui est au-dessus de l’axe de la roue a quatre pouces de diamètre. Ce cylindre est percé de 24 trous, de trois lignes de profondeur & de six lignes de diamètre.

Fig. 6. Languette qui couvre le cylindre. Elle a six lignes d'épaisseur, sept pouces de long, & un pouce trois quarts de large. Lorsqu'il se présente une sève trop grosse, la languette se lève & retombe ensuite d'elle-même.

E, (Fig. 5.) est la languette avec sa coche, laquelle répond exactement aux trous du cylindre.

Cette boite a un couvercle, lequel est arrêté dans l'endroit marqué F (fig. 5.)

Fig. 7 & 8.) Charrue double, laquelle trace deux sillons à-la-fois.

Les crans ici représentés dans cette figure doivent être très-près l'un de l'autre, parce que leur usage est de régler la profondeur des sillons & de maintenir le niveau de la charrue.

Fig. 9 & 10. Espèce de semoir ou sac que le laboureur attache autour de son col, & avec lequel il suit les sillons.

1 & 2, (fig. 9) Sac de cuir ou de cannevas dans lequel on met la semence. Ce semoir est entouré d'un anneau de laiton dans lequel tourne une roue. L'anneau est garni tout autour d'un morceau de peau d'ours.

10. Fig. 10, qui enlève la poussière de la roue à mesure qu'elle tourne.

Planche X.

Couches que l'on échauffe par la vapeur de l'eau bouillante.

Fig. 1 & 2. T, tourelle de briques de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & de dix-huit pouces au bas E.

L, couvercle de terre glaise cuite, qui forme la tourelle.

h, ouverture au dessus de la grille de fer H.

a, autre ouverture par où l'on retire la cendre.

g, trou qui donne passage à la flamme sous l'alambic A.

La flamme monte en ligne spirale r, r, r, r, & s'échappe par la cheminée S.


B, C, D, E, réservoir de plomb, au fond duquel est une soupape V, soudée à l'extrémité d'un tuyau de plomb R P.

D, E, côté du réservoir où s'élève un montant qui porte un levier en équilibre, dont chaque extrémité est terminée par deux segmens de cercle K I.

Sur K est attachée une petite chaîne qui tient à la soupape V.

Sur I est un fil d'archal qui entre dans l'alambic ; au bout est une boule de cuivre creuse & fort mince, laquelle flotte sur l'eau, & fait baisser le bras I du levier, & monter l'autre levier K en suivant la hauteur de l'eau, & par ce moyen la chaudière se trouve toujours également remplie tant qu'il y a de l'eau dans le réservoir. La soupape V qui est au haut de la chaudière est chargée d'un poids proportionné au degré de raréfaction, inférieur à celui qui pourroit faire sauter le chapiteau de l’alambic.

Le tuyau de plomb r, r, r qui part du chapiteau, va se rendre aux couches d d, & se partage en trois branches qui aboutissent à autant de tuyaux R, R, R, faits de terre cuite.

Ces tuyaux qui doivent être de la longueur des couches vont s'emboîter dans un autre tuyau.

Fig. 3, dont le bout u perce la couche, & qu'on a soin d'ouvrir de tems en tems pour faire écouler l'eau qui s'est amassée dans les tuyaux.

Ce robinet sert encore à régler la chaleur.


Planche XI.

Fig. 1. Semoir .pour ensemencer trois sillons à-la-fois.

A, la chaîne qui sert à tirer la charrue.

B D, coutres arrêtés dans la traverse.

E, timon du milieu dans lequel est enchâssé le coutre C. Il y en a un autre parallèle à celui-ci dans lequel sont enchâssés les semoirs F G.

M, traverse qui sert à affermir la machine.

N, continuation du timon du milieu.

O, traverse.

H, roue dentée.

P, P, trous pratiqués dans l’axe pour recevoir les roues qui tracent les sillons.

I, bord supérieur de la trémie.

K, cône renversé où l'on met le grain.

Fig. 2. Moulin à main pour moudre le froment.

A, la manivelle.

B, cylindre à l'extrémité duquel est attachée la roue de fer.

D, c c, soutiens du cylindre.

E, roue dentelée, laquelle s'engrène dans la roue F, dont l’axe tient au rouleau qui est dans la boîte G.

H, H, deux plaques de cuivre qui ferment la boîte par les côtés.

I, vis qui sert à ralentir & à accélérer, à volonté, le mouvement du rouleau.


Planche XII.

Fig. 1 & 2. Chariot pour l’entretien des grands chemins.

Ce chariot porte sur deux rouleaux posés de front, fig. 2.

Ces rouleaux en fer fondu sont creux, & garnis de fortes planches dans l’intérieur. Ils ont environ deux pieds seize, pouces de diamètre ; ils sont traversés par un fuseau de fer, sur l'extrémité duquel portent quatre planches qui soutiennent le corps du chariot.

Les bouts des pivots tournent dans une crapaudine quarrée, de manière qu'on peut les graisser aisément.


Les rouleaux sont bas, ils applanissent & affermissent les chemins par lesquels ils roulent.

Il y a derrière chaque rouleau un coutre dont l’usage est d'en détacher la terre grasse ou argilleuse qui s'y attache.

Le corps du chariot n'est guère élevé que de deux pieds six pouces, ce qui le rend facile à charger.

La fig. 3 & son développement représentent un tombereau à gravier qui se charge lui-même.

A, B, coffre d'un tombereau ordinaire.

C, D, essieu qui s'emboîte dans le moyeu & fait corps avec la roue. Cet essieu porte deux petites roues qui ont chacune deux chevilles.

H, I, autre essieu sur le devant du tombereau, & qui lui est parallèle ; dans le milieu de ce second essieu est attaché le manche de la cuillière L.

F, G, deux petites roues garnies de chevilles.

M, N, deux leviers à l'extrémité du second essieu, lesquels sont mis en mouvement par les petites roues, & par les chevilles F.

Lorsque ces leviers sont dans la direction O, P, le manche de la cuillère prend la direction L, R.

On attèle à ce chariot un cheval dont le mouvement en avant & en arrière fait baisser les leviers. La cuillère se lève & se vide elle-même dans le tombereau.


Planche XIII.

Charrue propre à faire des tranchées.

Fig. 1. La charrue vue de côté.

Fig. 2. La même charrue vue de front.

Fig. 3. La même vue par derrière.

Fig. 4. Coupe qui montre la disposition des trois coutres.

À, B, C, trois coutres enchâssés dans le contre-soc S à angles droits, & attachés au bras de la charrue par des vis D, E, F, fig. 4.

Le soc est de fer depuis S jusqu'en A, & a dix pouces de large au fond qui est la largeur de la tranchée.

G , roue en rouleau servant, soit à empêcher que la charrue n'entre trop avant dans la terre, soit à couper les mottes en trois, au moyen d'un fer dont il est armé de chaque côté.

K, K, pivots du rouleau.

L, L, vis qui assujettissent l'arc-boutant qui soutient les pivots.

M , crochet de fer auquel est attachée la chaîne qui sert à tirer la charrue.

N, la chaîne.

O, tête de la charrue dans laquelle les limons sont enmortoisés.

P, Q, R, les trois timons.

S, fer dans lequel entre le contre-soc de la charrue.

T, pièce de bois, le long de laquelle la motte monte après avoir été coupée.

V , V, pièces qui jettent la terre de côté & d'autre de la tranchée.

W, W, bande de fer qui attache le derrière de la charrue au timon du milieu.

X, tenon.

Z, Z, les mancherons.

a, b, traverse qui contient les mancherons.

c, d, surface du terrain. Ce qui est au-dessous indique l'excavation que fait la charrue.

s, e, g, angle du coutre d'environ 45 degrés avec une ligne parallèle au plan horisontal.



PLANCHE XIV.

Coupe-choux. Machine perfectionnée pour couper les pommes de terre.

Fig. 1. A, planche de 15 pouces de largeur servant de soutien à l'un des bouts du coupe-choux.

B, B, le fût du coupe-choux avec sa varlope.

b, b, b, b, b, b, les six couteaux ou mèches avec leurs lumières.

a, a, a, a, les deux bandes & liteaux qui couvrent ces couteaux par leurs bouts des deux côtés le long du fut.

eeee, quatre clefs de lois pour affermir les bandes.

o, o, o, o, quatre vis de fer pour bien serrer les. bandes à l'endroit où les bouts des couteaux sont enclavés dans les e e e e rainures des bandes.

C, une planche qui s'incline depuis le bout du fût vers le fond de la caisse D, en y poussant les tranches c, c, deux bouts relevés pour empêcher qu'elles se débordent & se jettent en dehors.

D, ledit fond & caisse qui reçoit les tranches d'où on les tire pour les porter au séchoir.

E, le second appui à l'autre bout du fût & les deux pieds.

F, F, l'ouvertiire entre-deux par où les tranches passent vers la partie extérieure de la caisse.

G, le fond de toute la machine.

H, vide à s'en servir pour ce qu'on juge à propos.

I, I, les côtés de toute la caisse.

K, planche pour soutenir celle de C.

A, A, le coffre sans fond qu'on remplit de pommes de terre, & qui court par les tringles d d dans les rainures e e ci-dessus.

A , b, le couvercle du coffre avec son anse c, pour couvrir les pommes de terre & les presser vers le fût ou vers les couteaux.

Fig. 2. Séchoir pour sécher les pommes de terre coupées en tranche.

Fig. 3. Étendage.

Fig. 4. Moulin pour réduire les pommes de terre en farine.

PLANCHE XV.

La première vignette représente la récolte ou façon des foins.

La seconde vignette est le tableau de la moisson.

Fig. 3. Faucille pour couper ou scier le bled.

Fig. 4. Faux toute montée pour faucher le foin.

A, B, le manche. C,, la faux. D, la main ou la poignée.

Fig. 5. La faux séparée de son manche.

a, a, le dos, b, b, le tranchant, c, d, bras qui sert à attacher la faux au manche par le moyen d'une virole, fig. 8, & d'une clavette ou goupille de fer, fig. 7.

Fig. 6. La main ou poignée garnie de son collier de fer.

e, f, la clavette qui sert à ferrer la collete sur le manche A, B, de la faux, fig. 4.

Fig. 7 & 8. Virole & clavette de fer pour attacher la faux au manche.

Fig. 9. Coupe de la faux pour faire sauter la languette qui regarde a en a sur le dos, fig. 5.

Fig. 10. Emmanchement de la faux.

Fig. 11. Faux à doigts servant pour l'orge, l'avoine , &c.


a, a, les doigts. b, b, les vis servant à tenir les doigts toujours dans la même direction que la faux. Les doigts, les vis , &c. sont de bois fort léger, afin de ne point appesantir la faux.

Fig. 12. Marteau pour battre le fer de la faux & le rendre plus tranchant.

Fig. 13. Enclume ou tas pour battre le fer de la faux.

Fig. 14. Pierre à aiguiser la faux.

Fig. 15. Cossin ou étui à pierre dans lequel on met de l'eau : on en fait de fer blanc, comme (a), & de bois comme (b).

Fig. 16. Ceinture de cuir pour accrocher le coffre au côté du faucheur.

Fig. 17. Fourche de fer pour charger les bottes sur les voitures.

Fig. 18. Râteau de bois à deux faces,

Fig. 19. Fourche de bois.

PLANCHE XVI.

La vignette représente une grange.

Fig. 1. Voiture chargée de gerbes que l'on décharge à la porte de la grange.

Fig. 2. Gerbes, destinées aux batteurs..

Fig. 3. Batteurs en grange actuellement occupés à battre les épis.

Fig. 4, Ouvrier qui rassemble en tas, avec une pelle, les grains sortis des épis.

Fig. 5. Ouvrier qui prend du grain pour le vanner.

Fig. 6. Le crible.

Fig. 7. Septier, minot ou autre mesure pour mesurer le grain.

Fig. 8. Fléau dont se servent les ouvriers de la figure 3.

Fig. 9. Manière dont les deux branches du fléau sont attachées l'une à l'autre.

Fig. 10. Le nœud du fléau.

Fig. 11. Rabot pour retirer le grain épars après qu'il a été battu.

Fig. 12. Pelle de bois pour ramasser le grain en tas, ou pour le mettre dans la mesure.

Fig. 13 & 14. Vans, instrumens destinés à remuer ou vanner le grain, pour en ôter la poussière & les ordures.

Fig. 15. Crible à main, instrument percé de petits trous par lesquels on fait passer, en le remuant circulairement, le grain plus nettoyé qu'il n'a pu l'être par le van.

Fig. 16. Crible à pied ; espèce de trémie dont l'usagë est le même que le crible à main.

Fig. 17. Mesure pour mesurer le grain.

PLANCHE XVII.

Fig. 1. Corps du bâtiment de l'étuve, vu par-devant.

Fig'. 2. Coupe horisontale de l'étuve par la ligne A, B, de la figure première.

Fig. 3. Coupe verticale de l'étuve par la ligne E, F, de la fig. 2.

Fig. 4. Coupe verticale de l'étuve par la ligne L, Y, de la fig. 2.

Fig. 5. Coupe verticale de l'étuve par la ligne M, N, de la fig. 2.

Fig. 6. Elévation perspective d'une des armoires de l'étuve.

PLANCHE XVIII.

Fig. 1. Petit poêle de tôle à l'italienne.

Fig. 2. Plan d'une petite étuve.


Fìg. 3. Poêle à la françoise.

Fig. 4. Coupe longitudinale du poële à la françoise.

Fig. 5. Coupe transversale du poële à la françoise.

Fig. 6. Vue d'un grenier en tour ou cuve.

Fig. 7. Le même grenier avec son couvercle & ses soufflets.

Fig. 8. Grillage qui se place ou se forme dans l'intérieur de la cuve sur le fond d'en bas.

Fig. 9. Grenier en forme de caisse.

Fig. 10. Plan du grenier en forme de caisse, & du manège qui fait mouvoir les soufflets.

Fig. 11. Coupe verticale du même.

PLANCHE XIX.

Fig. 1. Gros cep de vigne en espalier.

Fig. 2 & 5. Plan de crossete ou de bouture.

a, fig. 2. b, fig. 3. Crossete ou bouture.

Fig. 4. Deux brins de plant en racine a, b, disposés comme ils doivent l'être dans la bovette.

Fig. 5. Plant de marcotte a, brin passé par le panier b.

Fig. 6. Autre plant de marcotte a, brin passé à travers une pièce de gazon b percé.

Fig. 7. Plantation de vigne distribuée par planches.

Fig. 8. Manière dont la vigne veut être plantée.

Fig. 9. Plant piqué dróit à ravaler ou provigner.

Fig. 10. Vigne attachée à l'arbre ou saule.

Fig. 11. Vigne moyenne.

Fig. 12. Vigne basse.

Fig. 13. Vigne dont on a déchaussé les racines pour en connoître l'âge.

PLANCHE XX.

(Suite de la planche XIX.)

Fig. 14. Houe à deux branches.

Fig. 15. Houe simple.

Fig. 16. Sarcle ou hoyau plat.

Fig. 17. Bêche.

Fig. 18. Hoyau.

Fig. 19. Raclette.

Fig. 20. Crochets.

Fig. 21. Maille.

Fig. 22. Tarrière.

Fig. 23. Serpette.

Fig. 24. Pioche de Bourgogne.

Fig. 25. Manière de déchausser la vigne.

Fig. 26. Choix du plant.

Fig. 27. Manière de greffer a.

Fig. 28. Greffe en tronc.

Fig. 29, 30, 31. Différentes manières de lier la vigne à l'échalas.

Fig. 32. De l'exposition de la vigne.

Fig. 33. & 34. Différentes manières d'entasser les échalas après qu'on a déchalassé, soit en mort, fig. 33, ou sur des échalas fichés en terre en croix de S. André, en formant des chevalets, fig. 34.

Fig. 35. Outil à écraser des limaçons.

PLANCHE XXI.

Fig. 1. Pressoir à cage. H K, arbre. P Q,


jumelles. X Y, fausses jumelles. Z, chapeau des fausses jumelles. N O, chapeau des jumelles. R S, faux chantier. T , fouillard sur lequel les fausses jumelles sont assemblées, f f, contrevents des fausses jumelles, d, autres contrevents des fausses jumelles. V, patin des contrevents, m m, chantiers, g h i k, la maye, p, beron. 3, clefs des fausses jumelles. 4, mortoise de la jumelle. L M, moises supérieures des jumelles, a b, contrevents des jumelles & des fausses jumelles. E, la roue. EF, la vis. G, l'écrou. CD, moises de la cage. A B,fosse de la cage. W, barlong qui reçoit le vin au sortir du pressoir.

Fig. 2. Pressoir appellé étiquet. A B, vis. 2, 3, 4, la roue, C D, écrou, 5, 5, 6, 6, 7, 7, clefs qui assemblent les moises ou chapeaux. 8,8, liens. G H E F, jumelles. K L, mouton, g k, la maye. Q M, R N, O P, chantiers, k, l, faux chantiers. W, barlong. S, marc. T T, planches. I I, a, b, garniture qui sert à la pression. V X, arbre ou tour. Y, roue. Z z, la corde.

PLANCHE XXII.

(Suite de la planche XXI.)

Fig. 1. Plan de profil de l'un des coffres du pressoir à double coffre.

P P, chantier, r r, brebis, y, dossier. q, le mulet, y, y, y, y, pièces de maye. Z, coins. D, mouton. E E, coins ou pousse-culs, u, u, écrous. C D, vis. A B, grande roue.

Fig. 2. Coupe suivant la longueur d'ua des coffres du pressoir.

L L, faux chantier. 13, 13, jumelles. t, s, chaînes, y, dossier, r, r, brebis. q, Le mulet. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, pièces de maye. Z, coins. D, mouton. E E, coins ou pousse-culs, p, p, p, appuis du dossier. 10, mouleau. G G planches à couteaux, x, x, x, x, chevrons, u, u, écrou. C D, vis. AB, grande roue. M, bouguets ou piedsdestaux de pierre. F, le marc.

PLANCHE XXIII

Fig. 1. Batte à main.

Fig. 2. Batte à bras.

Fig. 3. Greffoir.

Fig. 4. Houlette.

Fig. 5. Bêche.

Fig. 6. Râteau.

Fig. 7. Ratissoir à tirer.

Fig. 8. Ratissoir à pousser.

Fig. 9. Rabot.

Fig. 10. Pelle.

Fig. 11. Pioche à pré.

Fig. 12. Pioche plate.

Fig. 13. Cylindre ou rouleau.

Fig. 14. Chariot.

Fig. 15. Tombereau.

Fig. 16. Echelle double.

PLANCHE XXIV.

Fig. 17. Ciseaux.

Fig. 18. Coignée à main.

Fig. 19. Civière.

Fig. 20. Plantoir.

Fig. 21. Tenaille.

Fig. 22. Cordeau.

Fig. 23. Arrosoirs, c arrosoir à goulot, d, arrosoir à tête.

Fig. 24. Fourche.

Fig. 25. Croissant.

Fig. 26. Faux.

Fig. 27. Faucille.


Fig. 28. Crible.

Fig. 29. Echenilloir.

Fig. 30. Crible d'osier.

Fig. 31. Haie.

Fig. 32. Traçoir.

Fig. 33. Déplantoir.

Fig. 34. Serfouette ou binette.

Fig. 35. Autre déplantoir.

Fig. 36. Brouette.

Fig. 37. Scie à main.

Fig. 38. Serpe.

Fig. 39. Serpette.

PLANCHE XXV.

Machine pour arracher de gros arbres & les souches avec leurs racines, inventée par Pierre Sommer, du canton de Berne.

Fig. 1. Profil de cette machine.

A C, deux montans de bois de chêne dont on ne voit qu'un seul dans la figure. Ils ont trois à quatre pouces d'épaisseur, & sont assemblés en A & en C par deux entre-toises, & fortifiées par des frettes de fer. L'intervalle d'un montant à l'autre est de trois pouces ; ils sont chacun percés de deux rangées de trous d'un pouce & demi de diamètre qui se répondent les uns aux autres, pour recevoir des chevilles ou boulons de fer d'un pouce & un quart de diamètre, qui servent alternativement de point d'appui ou de centre de mouvement au levier de cette machine.

B D, pièce de bois d'orme ou de freine à laquelle où a donné le nom de bélier. Son extrémité supérieure est armée d'une forte pièce de fer f, partagée en trois dents pour avoir prise sur l'arbre. Le bélier qui à sa partie supérieure a environ six pouces d'équarrissage, & à sa partie inférieure huit, est fendu obliquement en cette partie pour laisser passer la chaîne C, g h, & recevoir la poulie c qui a quatre pouces d'épaisseur & neuf pouces de diamètre.

L'extrémité inférieure B est garnie d'une frette ainsi que le corps du bélier en a, b, f : à l'extrémité inférieure sont deux pièces de fer K L fixées sur le belier, & dont les deux parties L, traversées par un boulon, embrassent les deux montans, le long desquels ces pièces de fer peuvent glisser lorsqu'on élève le bélier, par le moyen du levier & de la chaîne. La chaîne est d'environ dix pieds de longueur, & les chaînons de quatre pouces dix lignes. Elle est attachée fixement à la partie supérieure C, des montans entre lesquels est placée sa partie inférieure h, terminée, après avoir embrassé la poulie, par un anneau à oreille m n, fig 3.

Cet anneau est saisi par le crochet P, représenté en profil, fig. 2, F est la partie inférieure du crochet.

z, D E, e, un levier & un arc de fer ; ce levier a en z environ deux pouces d'épaisseur ; il est formé en moufle pour recevoir l'extrémité supérieure du crochet z F qui est mobile sur un boulon dans cette moufle. Il diminue d'épaisseur & de largeur à mesure qu'il approche de l'arc E e qui n'a que six lignes d'épaisseur, & qui est percé de plusieurs trous. Auprès du boulon z sont deux entre-tailles semi-circulaires x, y dont les centres, indiqués par des lignes ponctuées, sont autant éloignés l'un de l'autre que les centres des trous pratiqués dans les montans A C de la fig. 1. Ce font-ces entailles x y qui reposent alternativement sur les chevilles que l'on place dans les trous montans, lorsqu'on fait usage de cette machine.

Fig. 2. L'arc E e & le trou D servent à fixer le long levier de bois D E, fig. 1, par deux chevilles ou boulons de fer. Celui marqué D sert de centre de mouvement. L'arc e lui est concentrique ; & au moyen d'une autre cheville d qui traverse le levier


& passe dans un trou de l'arc, on parvient à fixer ces deux pièces l'une sur l'autre & de manière que l'autre extrémité E du levier D E soit à portée des ouvriers qui doivent manœuvrer. A l'extrémíté E on adapte aussi un manche E H, par le moyen duquel on élevé ou on abaisse l'extrémité E du levier.

Jeu de cette machine. On la suppose toute montée & mise en place. Le trident f piqué sous une des branches de l'arbre que l'on veut renverser, & l'extrémité inférieure A des montans bien calée & affermie par des tasseaux ou piquets G. En cet état, & supposant encore que les entailles x y, fig. 2, reposent sur les deux chevilles de fer qui sont passées dans les trous des montans ; si on abaisse l'extrémité E du levier, la cheville de la rangée extérieure sur laquelle repose l'entaille x deviendra le centre de mouvement, & le point z, en s'élevant, tirera le crochet F, & par conséquent la chaîne qu'il retient ; ce qui élèvera le bélier d'une quantité égale à la moitié de l'espace que le point z aura parcouru. L'entailíe y ne reposant plus sur la cheville de la rangée intérieure, un ouvrier tirera cette cheville & la replacera dans le trou de la même rangée, immédiatement au-dessus de celui d'où elle est sortie. On laissera alors reposer le levier sur les deux chevilles, ensuite on élèvera l'extrémité E du levier par le moyen du manche E H, & ce sera alors la cheville y de la rangée qui deviendra le centre de mouvement. L'entaille x s'éloignant de la cheville de même nom, on retirera cette cheville pour la placer dans le trou qui est immédiatement au-dessus. Ainsi les deux chevillés deviennent alternativement le point d'appui du levier, qui est du premier genre lorsqu'on abaisse le point E, & du second lorsqu'on l'élève. Ce levier a beaucoup d'affinité avec celui connu sous le nom de la guarouste.

Fig. 3. m n, anneau à oreilles, cité, fig. 2, qui sert à prendre le crochet P.

Fig. 4. Autre application de la même machine. Pour arracher, par exemple, des souches, on ne se sert pas du bélier ; on place les montans A A perpendiculairement & le plus près de la souche ; que l'on l’on peut. On passe la chaîne autour de la poulie c qui est enclavée dans une moufle d. On attache à cette mouffle un autre chaîne b que l'on fait passer sous une des maîtresses racines e de la souche ; & opérant comme il a été dit ci-dessus, on parvient à enlever & à vaincre la résistance des racines.

Fig. 5. Elévation d'une pompe, proposée pour arroser les plantations dans l’île de Saint-Domingue, par Puisieux, architecte.

A, rouet horisontal qui engraîne dans la lanterne B. C D, manivelle à deux coudes qui fait agir alternativement ses pistons dans les corps de pompes.

E F, corps de pompes.

G, tuyau d'aspiration qui est de cuir bouilli, à l’extrémité duquel on attache un morceau de liège ; par ce moyen la pompe n'aspire que l'eau la plus claire, & à telle distance que l'on juge à propos.

H, tuyau de sortie.

Planche XXVI.

La vignette représente un jardin.

A A, partie de jardin coupé de murs servant à soutenir des espaliers. BB, ados ou couches inclinées, couvertes de cloches. C C, couches. D D, couches sourdes. E, planches. F, palis ou perches. G, plant d'arbres, fruitiers en échiquier. K, pépinière d'arbres. L, batardieres. M, planches abritées par des brise-vents. N, ados entouré de murs. O P Q R S T V X Y, planches. pour différens légumes. Z. melonière.

Fig. 1. Cloche de verre.

Fig. 2. Cloche de paille.


Fig. 3. Cloche de verre à panneaux.

Fig. 4. Planche à dresser le terreau sur le fumier, aux ados & aux couches.

Planche XXVII. (double)

Fig. 1. Elévation géométrale de la serre chaude de Trianon.

Fig. 2. Plan de cette serre.

Fig. 3. Coupe par une des anti-chambres E, où l'on voit la fontaine N dans sa niche.

Fig. 4. Coupe en travers de la serre.

Fig. 5. Coupe en travers de la chambre D, du fourneau.

Explication du plan.

B D, la serre.

N Q, les fontaines posées au-dessus des fourneaux.

Q X Y Z &, la cheminée qui règne sous le rez de chaussée le long de la ligne K K de l'élévation, & comme on voit dans le profil en P, fig. 3.

F G H K M, les fosses que l'on remplît de fumier & de terre.

L, les planches disposées en théâtre sur les barres de fer a b, sur lesquelles on arrange les pots qui contiennent les plantes, comme on voit, fig. 4.

T T, serres où l'on place les outils, &c.

Fig. 3. P R S, suite de la cheminée. P R est la même partie que Z & dans la fig. 2.

Fig. 4. h k, châssis de verre adossé contre le mur qui soutient la serre, & forme avec ce mur & le terrain, une serre triangulaire, dont l'élevation se voit en h k k h, fig. 1.

g, fosse remplie de fumier où l’on place les pots.

k t m n, profil des vitraux qui servent de clôture à la serre.

r b a s, élévation d'une des barres de fer coudées, qui soutiennent les planches en théâtre, sur lesquelles on arrange les pots.

r s, fond de la fosse que l'on remplit de fumier, & dans lequel on place aussi des pots.

Fig. 5. Foyer d, cendrier.

Planche XXVIII.

Fig. 1. Vue perspective de la serre hollandoise pour la vigne.

Fig. 2., Coupe du mur postérieur dp la serre, où l’on voit les deux forneaux & les détours des deux cheminées qui se réunissent en une seule.

Fig. 3. Plan de la serre.

Fig. 4. Coupe transversale par la cheminée.

Fig. 5. Elévation latérale d’un des côtés de la serre.

Tout ce bâtiment est construit en brique.

Les vitraux doivent être exposés au midi.

Planche XXVIX.

Serre hollandoise pour élever différentes sortes de plantes.

Cette serre diffère de la précédente en ce que les cheminées sont horisontales, & pratiquées sous le sol de la serre.

Fig. 1. Représentation perspective de cette serre, & de la serre tempérée du côté du nord. On voit par cette figure, que l’on recouvre extérieurement les chassis avec des rideaux & des couvertures qui sont roulés vers le haut de chaque fenêtre, & que l’on fait descendre sur les rideaux en relâchant les cordes qui les retiennent


Fig. 2. Plan des deux serres, où l’on voit le plan du fourneau & des cheminées qui règnent sous la serre. Le fourneau, placé dans une petite pièce séparée, est construit en brique, & est entouré d'un contre-mur de maçonnerie, qui laisse un pouce d'intervalle de tous côtés & que l'on remplit de sable. Les cheminées sont construites de même. Leur partie supérieure est fermée avec des grandes plaques de fer sur lesquelles on forme une aire qui est carrelée. Sur le carreau on répand environ deux pouces d'épairseur de sable.

Fig. 3. est la coupe transversale de la serre, dans laquelle on voit qu’il y a un vide entre le plafond & la couverture. On remplit ce vide avec du foin pour mieux défendre l’air intérieur du froid externe. On renouvelle l’air de la serre chaude avec celui de la serre tempérée qui lui est adossée.

Planche XXX.

Serre chaude d’Upsal.

Elle est exposée directement au midi, & placée entre l’orangerie & la serre tempérée où on conserve les fleurs. Les pots qui les contiennent sont rangés sur des gradins, disposés en amphithéâtre. Sa longueur est d'environ 40 pieds, sa largeur d'environ 20, & sa hauteur de 14 ou environ.

N. B. L'aune de Suéde citée à l'échelle au bas de la planche, est environ deux pieds de France.

Fig. 1. A, la fosse que l'on remplit de terre & de fumier.

C C, deux fourneaux dont les ouvertures regardent le septentrion, & dans lesquels on brûle du bois.

F F, les tuyaux ou cheminées de ces fourneaux qui, après avoir fait le tour de la serre horisontalement, remontent en E E dans l’épaisseur du mur septentrional jusqu'au-dessus du toît.

B, cheminée double que l’on allume ou par dehors ou par dedans de la serre ; par dehors pour échauffer ce lieu, & par dedans pour en chasser les vapeurs humides.

D D, théâtres sur lesquels, on range des pots.

Fig. 2. Est le plan de la serre. a g h, b g k, les deux cheminées horisontales qui entourent la serre.

a b, les fourneaux.

d e f, la fosse.

C c, la cheminée double.

m, porte de communication avec l’orangerie.

l, porte de communication avec la serre tempérée.

Ces deux pièces ont leur rez-de-chaussée environ un pied plus bas que la serre chaude.

Fig. 3. Représente le profil de la serre & l’élevation du fond intérieur.

A, fenêtres supérieures.

B, fenêtres inférieures.

C, toît de la serre.

D, mur septentrional.

Æ, place occupée par les plantes rares & étrangères.

F D E, H D E, cheminées horisontales sur lesquelles on place les pots remplis de fleurs.

G, théâtre disposé en gradins, sur lequel on arrange les différentes sortes de plantes contenues dans des pots.

H, chemin pour aller ouvrir ou fermer les hautes fenêtres.

Fig. 4. Représente quelle doit être l'inclinaison des fenêtres d'une orangerie. A, fenêtre. B, la muraille. C, le toît. Le tout


selon les règles que Boerhaave a prescrites.

Planche XXXI.

La basse-cour est composée de différens bâtimens dont la distribution est assez arbitraire & dépend du terrain qu’on a. Les principaux, représentés dans la vignette, sont en I, le logement du fermier.

P, passage pour entrer & sortir de la ferme du côté de la cour du maître.

Q, cellier. Entre la porte du cellier & celle de sortie P, sont les écuries pour les chevaux de labour & de trait, le puits & les auges de pierre nécessaires.

R, entrée du pressoir. H, le pressoir. G, vinée dont les murs sont supposés abattus pour laisser voir l'intérieur. F, laiterie. E, passage pour sortir sans entrer dans la cour du maître.

D C, étables pour les vaches, & autres animaux.

B, bergerie : au-dessus sont des greniers pour les fourrages. A, colombier. K, marre. T, la grange. N, porte de la grange, autour des murs de laquelle sont construits différens bâtimens. M L, &c. qui sont les toits à porcs, poulaillers, loge aux dindons, &c. O, halle pour mettre à couvert les voitures, charrues & autres instrumens nécessaires.

Fig. 1. Du bas de la planche. Berceau qu'on met dans les bergeries parallèlement aux.longs côtés & au milieu de leur largeur. On met aussi le long des murs des râteliers, afin qu'un plus grand nombre de moutons ou d'agneaux, puisse y prendre à la fois leur nourriture. On élève ou on abaisse à volonté les berceaux en élevant les sellettes placées à chacune des extrémités, & sur lesquelles ils reposent.

AB, pièce de bois creusée en gouttière dans toute sa longueur, & dans laquelle on met la nourriture des agneaux. B C F A, B D F A Franches ou ranchers du berceau.

C D, F F, traverses qui empêchent l’écartement.

Fig. 2. Sellette servant à soutenir les berceaux. K, sellette. G H, cornes de ranches.

Fig. 3. Partie du mur d'une bergerie, dans lequel sont scellés des morceaux de bois L, dans la mortaise desquels entre une corne de ranche N M pour soutenir le rancher a b, dans lequel on jette le fourrage destiné aux moutons.

Fig. 4. Coupe verticale d’un colombier qui en laisse voir la disposition intérieure. H K, voûte coupée du colombier. AB, axe de l'échelle tournante. L L, M N, C D, ouvertures par lesquelles les pigeons peuvent entrer dans le colombier, pour se placer dans les boulins qui l'entourent. Les boulins sont disposés en échiquier de 35 ou 36 rangs, les uns au-dessus des autres : il y en a 64 à chaque rang, ce qui fait en tout, en supposant seulement 35 rangs, 2240 boulins. E, planche en auvent qui recouvre les boulins supérieurs. F G, ceintures de pierres saillantes.

Fig. 5. Elévation de trois rangs de boulins, plan d'un de ces trois rangs. La distance du milieu d'un boulin à l'autre est de douze pouces, & leur hauteur de sept.

Planche XXXII.

La vignette représente l'intérieur d'une laiterie ; mais celle ci paroît plus décorée qu'une laiterie ne l'est ordinairement.

Une laiterie doit être de quelques pieds plus bas que le rez-de-chaussée.

Les tables sont de pierre de liais, & ont trois cannelures par lesquelles les serosités des laitages découlent dans ses éviers qui sont au-dessous.


Fig. 1. Fille qui bat le beurre dans la baratte.

Fig. 2. Cage, sur les étages de laquelle on met égoutter les fromages.

Fig. 3. Baratte flamande.

Fig. 4. Arbre de la baratte.

Fig. 5. Porte de la baratte.

Fig. 6. Boite ou corps de la baratte.

Fig. 7. Pied de la baratte.

Fig. 8. Batte à beurre d'une baratte de fayence : le bâton traverse une sebille de bois ou de fayence qui sert de couvercle à la baratte.

Fig. 9. Baratte de fayence.

Fig. 10. Clayon. Il y en a de différentes grandeurs & formes.

Fig. 11. Batte à beurre de la baratte de bois : le bâton traverse une planche circulaire qui sert de couvercle à la baratte.

Fig. 12. Baratte de bois dont se sert la fig. 1 de la vignette.

Planche XXXIII.

Le haut de la planche représente la manière de construire les fours à faire éclorre les poulets. C'est un tonneau enfoncé dans le fumier avec des couvercles qui lui sont propres.

Fig. 1. Tonneau dont le fond est posé sur un lit de fumier, f f, h h i, intérieur du tonneau enduit de plâtre.

Fig. 2. Tonneau plus enfonce dans le fumier avec son couvercle, dont les pièces d, c c, b b a a, sont représentées fig. 4.

Fig. 3. Tonneau trop enfoncé dans le fumier.

Fig. 4. Pièces du couvercle du tonneau ou four. a a, première pièce qui reçoit le bord du tonneau ou four. b b, pièce qui est reçue dans la piéce a a, c c, pièce qui est reçue dans la pièce b b. d, pièce qui est reçue dans la pièce c c. Ce sont des espèces de regîtres qui font monter ou descendre la chaleur.

Fig. 5. Toutes les pièces du couvercle du four ou tonneau assemblées, ou le couvercle vu en dessous.

Fig. 6. Portion du tonneau & du couvercle brisée, où l'on voit la manière dont le tonneau est reçu dans la première pièce, & dont toutes les autres pièces sont reçues les unes dans les autres,

Fig. 7. Bouchon.

Fig. 8. Vue d'un tonneau ou four à couvercle plus simple.

Fig. 9. Pièce de bois qui ferme l’ouverture quarrée du couvercle.

Fig. 10 & 11. Deux thermomètres, l'un ordinaire,&, l'autre propre à l’art de faire éclorre les poulets.

Fig. 12. Bouteille propre à faire un thermomètre à beurre.

Fig. 13. Panier d'œufs avec un thermomètre dessus.

Fig. 14. Panier qui montre l'extrémité d'un canal d'osier, dans lequel le thermomètre sera placé.

Fig. 15. Œuf numéroté du jour où il a été mis au four.

Fig. 16. Four brisé en partie pour montrer comment deux paniers peuvent être suspendus l'un au-dessus de l'autre.

Fig. 17, Autre four brisé en partie, pour laisser voir comment trois paniers peuvent être ajustés les uns au-dessus des autres.

Fig. 18. Bourlet complet qui s'adapte dans le bourlet brisé de la fig. 17.

Fig. 19. Usage de la propriété d'expansion des liqueurs pour ouvrir les regîtres d'un four.


Fig. 20. Usage de la force de l’expansibilité de l'air par la chaleur, pour ouvrir les regîtres d'un four.

Planche XXXIV.

Première suite de la planche XXXIII.

Fig. 1. Tonneau destiné à être un four avec un porte-vent pour y renouveller l’air. e c d, le porte-vent ; a, son extrémité garnie de tuyaux percés en arrosoir.

Fig. 2. L'extrémité du porte-vent séparée.

Fig. 3. Vue d'un four horiíontal.

A B C D E, mur abattu pour montrer le four.

F F, couches de fumier.

G G, fumier sous le four.

H I, H, montans à coulisses pour la porte K.

M, boîte d'œufs.

P O, o, pieds de devant du chariot.

Q, table qui soutient le chariot tiré.

R R, T T, entrée du deuxième four.

TT, VV, porte brisée du four.

X, bâton qui sert de soutien à la table.

Y, regîtres.

Z, a b, boîte pleine d'œufs.

a, petite cloison.

d d, e e, un des côtés du chariot.

o o, roulettes.

h, bord supérieur d'un des côtés de la caisse.

K, derrière du four.

m, restes de tringles qui règnent d'un bout à l'autre du four, & sur lesquelles posent les roulettes du chariot.

o o, partie du chariot vue par l'entrée du four.

Fig. 4 & 5. Poulets tirés de leurs coques lorsqu'ils étoient prêts de naître, & qu'ils avoient commencé à becqueter leurs coquilles.

Fig. 6. Œuf que le poulet a commencé à ouvrir.

Fig. 7. Œuf avec fracture trop grande pour l'âge du poulet.

Fig. 8. Œuf avec fracture qui occupe toute la circonférence, & qu'il ne reste plus au poulet qu'à soulever.

Fig. 9. Poulet qui a renversé la partie détachée de sa coque.

Fig. 10. Coque dont le poulet est sorti.

Fig. 11. Autre coque dont le poulet est sorti avec les vaisseaux sanguins de la membrane qui revêt la coque.

Planche XXXV.

Deuxième suite de la planche XXXIII.

Fig. 1, 2 & 3. Poussinières enterrées dans le fumier. Les poussinières 1 & 2 plus courtes de moitié que celles de la fig. 3, pour les poulets nouvellement éclos. Celle de la fig. 3, pour les poulets plus grands.

M, mère artificielle.

R, rideau qui la ferme par devant.

A, auget à mangeaille.

C, fig. 1 & 2, claie pour fermer la poussinière : celle de la fig. 3, doit aussi avoir sa claie. La poussinière de la fig. 2, est pour les cannetons naissans.

D, cloison à porte pour laisser sortir les cannetons.

B, jatte pleine d'eau.

Fig. 4. Sevroir ou poussinière pour les poulets qui commencent à voler.

R S, T V, corps du sevroir.

O C, DD, F F, pièces qui forment le couvercle entier.

M, mère.artificielle.


A, auget à mangeaille.

Fig. 5. mère artificielle vue par dehors. Fig. 6. mère artificielle vue par dedans.

Fig. 7 & 8. Mèïes artificielles demi-rondes.

Fig. 9. Autre mère artificielle.

l, m, n, o, p, boîte qui fait partie de la poussinière.

z z, tréteaux, qui portent cette boîte.

k, porte de communication.

a, b, c, d, e, tonneau brisé.

h, i, f, g, deux mères artificielles.

Planche XXXVI.

Fig. 1. Première herse composée de quatre bras, qui ont chacun quatre pieds dix pouces de long, trois pouces un quart de large, & trois pouces & demi d'épaisseur. Il y a onze pouces trois quarts de vide entre ses bras, en sorte que la largeur de toute la herse est de quatre pieds.

Les bras sont joints par quatre traverses qui passent dans chaque bras.

A chaque bras sont attachés, par des écrous, cinq dents de fer aigu en coupant.

Une haussière à crochet, fig. 4, s'attache à un des coins de la herse avec un épars qui porte deux paloniers, pour deux chevaux, lesquels tirent de front comme à la charrue.

Fig. 1. La seconde herse est composée de deux petites herses, attachées par le milieu avec une penture. Une chaîne de fer entretient ces deux herses parallèles & à la même distance.

Cette herse a six bras,/chacun de quatre pieds de long, trois pouces de large, & trois pouces & demi d'épaisseur. La longueur de toute la herse est de cinq pieds six pouces.

Chaque bras a cinq dents qui ont dix pouces en dehors.

Fig. 3. La troisième herse est composée de deux parties unies comme dans la seconde. Elle a huit bras, chacun de quatre pieds de long. La largeur de toute la herse est de six pieds quatre pouces. Chaque bras a cinq dents de six pouces & demi en dehors.

Fig. 5. Brisoir à mottes ; espèce de herse large & pesante. Le brisoir a ses quatre bras épais de quatre à cinq pouces, & longs de sept pieds. Les barres ont trois pouces & demi, & les dents ont dix-sept pouces de longueur, & aiguisées en couteau. Quatre de ces dents sont fixées par un écrou à chaque bras du brisoir.

Il faut mettre sur ce brisoir quatre chevaux ou quatre bœufs.

Fig. 6. Faux lorraine ou hache-paille, composée de deux montans de bois A qui, au moyen d'un troisième B posé en travers, soutiennent une caisse C dans laquelle on met la paille D qu'on veut hacher.

La faux est placée sur un pivot au milieu de deux règles F, attachées aux montans.

G, planche quarrée, & deux chevilles adhérentes I, lesquelles servent à présenter la paille au tranchant de la faux.

K, fourchette de fer destinée à avancer le fourrage.

L, petite règle fixe pour reposer la faux quand elle ne travaille pas.

Planche XXXVII.

Fig. 1. Ruche en paille à deux hausses.

Fig. 2. Plateau sur lequel sepose la première hausse vu par-dessous ; il doit être proportionné à la ruche.

Fig. 3. Le même plateau vu par-dessus avec sa grille.

Fig. 4. Plateau qui sépare les étages.


Fig. 5. Plateau supérieur qui couvre le rucher.

Fig. 6. Tlateau qui sert à faire déposer le miel dans un saladier du même diamètre que l'ouverture.

Fig. 7. Plan & vue perspective d'une des hausses seule qui doit avoir treize pouces de diamètre en œuvre & quatre de hauteur.

Fig. 8. Elévation totale du rucher, 16 à 17 pouces.

Fig. 9. Coupe intérieure du rucher.

Fig. 10. Plan & profil de la coulisse qui sert à fermer l'entrée de la ruche.

Fig. 11. Outil à vendanger la ruche, coupant verticalement.

Fig. 12. Autre outil propre au même objet, coupant horisontalement, & ayant huit lignes de largeur seulement, pour les ruches en cloche.

Les outils pour les hausses ne doivent être que de six pouces de hauteur.

Machine propre a couper en terre lea racines.

Cette machine est composée d'un train, d'un avant-train & d'une espèce de herse.

Fig. 1. L'avant-train a deux branches C F, F D qui traversent l'essieu A B dans lequel elles sont arrêtées par des coins de fer, à la naissance des deux fusées A & B.

Cet essieu reçoit, selon sa longueur, un coussinet G F, traversé ainsi que l'essieu en E par un boulon de fer G, destiné à assujettir la chaîne C, fig. 3.

Le coussinet est échancré en F dans sa partie inférieure, afin de donner passage à la chaîne : dans son échancrure supérieure est appuyé l’axe B G de la charrue, fig. 3.

Cet axe est percé de plusieurs trous, afin de pouvoir le faire avancer, plus ou moins sur l'essieu.

La herse, fig. 2, qui fait corps avec la charrue, consiste en un bâtis de bois A B, C D très-fort, & dans lequel sont fixés les dix coutres de fer E, dont la disposition est telle qu'aucun d'eux ne passe sur la trace d'un autre. En appuyant sur les poignées des queues E, H, on force ces coutres d'entrer en terre à une certaine profondeur, & de couper les racines qu’ils peuvent y rencontrer.

Planche XXXVIII.

Fig. 1. Houe à laquelle est adaptée une herse.

La partie qui fait office de houe dans cette machine est composée d'un soc applati A, dont les extrémités B B sont pliées à angle droit, & peuvent tourner sur des chevilles qui les fixent aux branches recourbées M M, de manière qu'on peut donner au soc une inclinaison plus ou moins grande, dans laquelle on le maintient par deux clavettes qui traversent les prolongemens coudés B E du soc, & deux quarts de cercle C D percés de plusieurs trous à différentes hauteurs. Les branches M M sont retenues par la traverse L & par l'essieu N de la roue O, qui porte la partie antérieure de la machine.

La herse est armée de plusieurs dents F, montées sur un cadre F G, arrêté aux pièces B E par le boulon G, autour duquel il est parfaitement mobile.

Cette herse traîne sur le terrain & peut en être soulevée à volonté par la corde F I qui passe par la boucle H, & vient s'attacher en I, près de la poignée d'une des queues E K de la charrue. Toute la machine est traînée par un cheval, dont le palonnier s'attache en P à un anneau formé par la courbure du tirant N P.

Fig. 2. Semoir de Cook, anglois.

A, caisse où se verse la semence.

B, La partie inférieure inclinée de la même caisse, où tombent les semences.


C, planche garnie d'un manche & posée transversalement, servant à empêcher les semences de tomber dans la partie inférieure de la caisse.

D, cylindre sur lequel font fixées des espèces de cuillers qui prennent les semences dans la partie inférieure de la caisse & les versent dans l'entonnoir E, d'où elles tombent dans une raie faite dans la terre par le coutre F placé au-devant de l'entonnoir. Les semences sont recouvertes à mesure par un petit râteau G.

H, levier au moyen duquel on soulève une des roues K, & on l’empêche de s'engraîner avec l'inférieure lorsqu'on veut faire tourner la machine, & qu'on ne veut plus que les cuillers se chargent de semence.

Au moyen du même levier on soulève le râteau G par la traverse h h.

L, autre levier chargé d'un poids à son extrémité pour déterminer la profodeur à laquelle doivent aller les coutres, & par conséquent celles où doivent être portées les semences.

M, vis fixée à la pièce qui soutient le coutre qui sert à soulever ou baisser la caisse qui contient les graines, afin que les cuillers ne les écrasent point & les prennent également.

N, râteau armé de dents de fer qu’on fixe au moyen de deux vis aux parties postérieures n n du semoir. On se sert du râteau pour faire différentes opérations, comme celle d'amasser du foin, de sarcler, &c.

O, houe au moyen de laquelle un seul homme peut biner deux acres par jour.

On a décrit le semoir avec une seule caisse, un seul coutre & un seul râteau, pour ne pas rendre la figure trop compliquée ; mais ce semoir peut être garni de cinq coutres, cinq râteaux, &c.

Fig. 3. Charrue de Norfolk.

A, le manche. B, l’âge. D, pièce de bois correspondante à la scie. E, pièce de fer correspondante à l’attelier. F, partie du versoir en bois. G, partie du versoir en fer. H, le soc avec une pièce de rechange à son bout. I K, le cep. L, partie du versoir qui relève la terre. Il y a près de F une cheville de fer pour tenir le versoir à une distance convenable. N, le coutre. O O O, pièces de fer pour renforcer ses joints dans les parties où les plus grands frottemens ont lieu. P, cheville de fer recourbée & placée à l'extrémité du manche. Q, pièce de fer qui unit l’âge avec l'avant-train. K, le patron. S, la sellette. v v, deux chevilles pour fixer l'âge. V, chevilles de fer pour soutenir la sellette. W, cheville de fer & chaîne pour fixer l'âge. X, espèce de forceau retenu par des chevilles. T X, châssis dentelé en dedans. 7, pièce de fer servant à fixer la pommelle. A B, cheville de fer pour retenir l’anneau & la pièce de fer Q. A c, Ac, trous à l'extrémité des montans & par, où passent les guides. 3, 2, 3, la pommelle retenue par le fer 2 à la pièce 7. 3, 3, deux anneaux à chaque extrémité de la pommelle, auxquels sont fixés les deux palonniers. 4 4, les traits des chevaux sont attachés en 5, 5.

Fig. 4. Transplantoir. Outil dont on se sert pour transplanter certaines plantes. On trouvera l'explication, les avantages, & la manière de se servir de cet outil, à son article, dans ce dictionnaire.

Fig. 5. Crochets de houblonière.

Fig. 6. Tonneau-arrosoir. Voyez en la description dans ce dictionnaire, à l’article Tonneau pour les Arrosemens.

Planche XXXIX.

Fig. 1. Hache-paille ; instrument qui à le double avantage de couper toutes espèces de fourrages & toutes sortes de racines.

Le hache-paille est vu dans la fig. 1,


dans la position où il doit être pour travailler.

La fig. 2 est le plan de la première. Les pièces semblables sont marquées des mêmes lettres dans l'une & l'autre figure.

a x b. Cette partie est composée de six lames de fer oourbé. Ces lames sont séparées l'une de l'autre & tenues à distance égale par leur bout b, au moyen d'anneaux de fer qui sont alternativement avec les lames enfilées sur un boulon de fer x, terminé d'un bout par une tête plate, & de l'autre par une vis, le tout assujetti par un écrou.

Ces lames sont soudées par leur autre extrémité à un morceau de fer a d, de manière qu'elles ne forment plus avec lui qu'une seule pièce d a x b.

Il faut observer dans la partie a les mêmes distances entre les lames que celles de la partie b, afin de loger entre elles les cinq couteaux qui sont arrêtés par leur bout a, au moyen du boulon f.

e h y, cinq couteaux tranchans qui se logent entre les espaces des six lames a x b, & y sont arrêtés par le boulon f, autour duquel ils se meuvent de b en x.

i, autre boulon terminé par une vis ; il traverse les cinq couteaux, les assujettit en h, & les tient également espacés entre eux, au moyen d'anneaux de fer qui s'enfilent sur ce boulon, alternativement avec les couteaux de même qu'en b.

Quatre des cinq couteaux sont légèrement courbés en h, fig. 2. Cette courbure sert à recevoir les cinq lames pour les introduire dans le manche de bois k t auquel on met une forte virole de fer k.

Fig. 3. Moulin à bras. La description & les avantages de cette machine sont rapportés à l'article Moulins domestiques dans ce dictionnaire.

Fig. 4. Plan d'une laiterie.

Planche XL.

Fig. 1. Charrue angloise sans roues. On trouvera l'explication des parties qui composent cette charrue, à son articie, dans ce dictionnaire.

Fig. 2. Charrue à défricher. Voyez pareillement la description de cette charrue, à l’article qui la concerne dans ce dictionnaire.

Planche XLI.

Fig. 1. Araire ; instrument de labour avec ses développemens. Voyez pour l'explication l’article araire dans, ce dictionnaire.

Fig. 2. Caisse de déssication des grains.

A, caisse dé dessication dans laquelle on met le grain, dont l'humidité s'échappe en vapeurs par ses soupiraux du couvercle, lesquels sont garnis de trapes fort légères.

a a, ouvertures pratiquées dans l'epaisseur de la caisse pour y placer des thermomètres.

b, ouverture au bas de la caisse pour vider le grain quand il est parfaitement desséché.

B, fourneau en briques ; au travers duquel passe le porte vent.

C, soufflets ou ventilateurs dont les soupapes sont rassemblées dans la buse c qui conduit l’air dans le porte-vent D.

D, tuyau de tôle qui traverse le fourneau, & vient aboutir à une ouverture pratiquée entre ses deux- fonds c c de la caisse.

E, réchaud rempli de braise, placé audéssous de la caisse de dessìcation.

Planche XLII.

Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6. A, bras de la brouette à bascule.


B, pieds.

C, arc-boutant qui est attaché aux pieds B, & au montant 2 qui porte se boulon 3.

D, châssis de la bascule sur lequel sont portées les cornes L & M, retenues par la traverse K.

E F G, traverses entre les bras de la brouette & qui les retiennent.

H, boulon sur lequel joue la bascule.

I, essieu.

L M, cornes en guimbardes.

K, traverse qui assujettit les cornes.

N, mentonnet à ressort.

P, tête du mentonnet.

O, gâche du mentonnet.

Q, queue du mentonnet.

En la poussant en devant, le mentonnet se revêtit de la gâche, & le châssis de la bascule se renverse. Il faut conduire la basculé à la main, si elle est chargée, pour que le poids de la charge ne la fasse pas frapper fortement contre terre, ce qui casseroit les cornes de l’arrière.

Quand elle est déchargée, on la ramène avec la main sur le bras de la brouette, où elle s'accroche d'elle-même au mentonnet.

P S T, fig. 4, montre la bascule en place sur les bras de la brouette.

V X Y Z, montrent la brouette en déchargement.

M D K, font voir le châssis de la bascule, soulevé au-dessus des bras ou de son cadre.

Planche XLIII.

Fig. 1. Charrue-semoir angloise.

Fig. 2. Autre charrue angloise pour semer toutes sortes de grains. Voyez aux articles Charrue-semoir, & semoirs de ce dictionnaire.

Planche XLIV.

Fig. 1. Moulin à main pour moudre le grain.

A A A A, établi du moulin.

B, grande roue.

C, petite roue.

D, trémie.

E, dessous de la trémie.

F, cage ou support du moulin.

G, la manivelle.

Fig. 2, pompe pour les arrosemens.

Planche XLV.

Fig. 1. Moulin à main pour séparer le grain des épis. Machine angloise.

A A, monture du moulin. B, cône extérieur.

C, grande roue de fer.

D, verge.

E, pignon.

F, boîte inclinée pour le grain.

G, entrée du cône où tombe le grain brisé.

H, manivelle.

Fig. 2 & 3. Ouvriers qui préparent les gerbes.

Fig. 4. Peigne de fer.

Planche XLVI.

Machine angloise pour séparer 1c grain de la paille.

Planche XLVII.

Machine pour sécher un marais, ou pour tirer de l'eau d'un endroit peu profond.


A B, grandes cuillères pour puiser l’eau.

C, réservoir inférieur.

D, réservoir supérieur.

E F, leviers.

G H, mains ou attaches des leviers.

K, point fixe des leviers.

L M, autres mains ou attaches des leviers.

N O, coudes de l'axe de la roue.

P, roue de fer qu'on fait tourner avec. une manivelle.

Q, pignon.

Planche XLVIII.

Autre machine pour le même usage que la précédente.

A A A A, quatre grandes cuillères.

B C, réservoirs.

D D D D, quatre barres de fer mouvantes.

E F, grande bascule.

K, point fixe de la bascule.

G H I, contre-poids de la bascule.

L M, cordes que l'on tire à force de bras pour mettre en mouvement les quatre cuillères.

Planche XLIX.

Machine pour ésever de l'eau d'une rivière.

A, courant de la rivière.

B, grande roue, mise en mouvement, par l’eau.

C, roue dentée.

D E F, lanternes des deux roues dentées sur les deux champs.

G H, deux vis d'archimède. I K, les deux réservoirs.

Planche L.

Machine pour élever l'eau d'un puits ou d'un réservoir.

A B, deux pignons qui sont massifs, faits en bois ou en métal.

C D, caisse ovale.

E, ouverture, ou trou de la grosseur du tuyau F.

G, axe coudé, joint au pignon A.

H, second axe coudé qui répond à l'autre axe.

I, pièce de fer faite en coulis.

K, cheville fixe autour de laquelle se meut la pièce de fer.

L, grande roue qu'on fait tourner à force de bras.

M, la manivelle.

Voyez l'explication plus détaillée à l’article machine.

Planche LI.

Machine pour tirer facilement l’eau d'un puits profond.

Fig. 1 & 2, A & B, sceaux d'une égale grandeur attachés aux deux bouts, d'une chaîne.

C, essieu de la poulie.

D E, deux grandes roues placées aux deux bouts de l’essieu.

Voyez une explication plus détaillée & raisonnée à l'article machine.

Planche LII.

Moulin.

A B C, grande bascule qui est suspendue par son axe D, de.manière qu'elle fait son jeu.


E F, cordes avec lesquelles on fait élever & baisser la bascule.

G, pièce de bois qui traverse l'axe.

H I, manches des cliquets attachés avec des chevilles de fer mouvantes.

K, roue taillée en rochet, & dentée sur champ.

L, lanterne.

Voyez, pour plus ample explication, à l'article machine.

Planche LIII.

Fig. 1. Moulin mis en mouvement par un bœuf.

A, grande roue du moulin dans laquelle on fait entrer un boeuf qu'on a auparavant instruit à y marcher.

Quand cet animal continue de cette manière de faire tourner la grande roue A, celle-ci communique son mouvement à la roue dentée sur champ B qui est au bout de son axe, & fait tourner la lanterne C, & par suite la meule du moulin.

Voyez à l'article moulin mis en mouvement par un boeuf.

Fig. 2. Moulin portatif que l'on place sur une charette.

A A, les deux roues de la charette.

B, petite roue dentée sur champ..

C, essieu auquel sont attachées les roues de la charette & la roue dentée.

D, lanterne que la roue de champ fait tourner, & par suite la meule de moulin.

Voyez à l'article moulin portatif.

Fig. 3. Brouette de nouvelle invention.

A, caisse de la brouette., B, roue de la brouette qui porte seule tout le fardeau.

C, petites planches qui couvrent l’ouverture pratiquée au milieu de la brouette, pour y laisser tourner librement la roue.

Voyez une plus ample explication à l’article brouette.

Planche LIV.

Fig. 1. Broye hollandoise ; instrument pour broyer le lin.

La broye est composée de deux parties principales ; l’une mobile qui est supérieure, l’autre fixe qui est inférieure.

À B C D, ces parties sont formées de trois planches minces de hêtre, assemblées à de petites distances les unes des autres, dans de fortes pièces de bois.

La partie fixe est soutenue à une hauteur convenable par quatre pieds solides.

La partie mobile à un manche par lequel on l’élève & on l’abaisse.

Voyez, pour plus grande explication, l’article broye hollandoise.

Fig. 2. Espade hollandoise. Autre machine destinée aussi à broyer le lin.

L’espade consiste en une planche qui a une large échancrure dans un de ses côtés A, fig. 2, & qui est élevée perpendiculairement sur un châssis fixe. On suspend le lin dans cette échancrure.

Fig. 3. L’espade, proprement dite, est presque circulaire, & n’a guère moins de dix-huit pouces de diamètre.

A, manche de l’espade. La plus grande action de l’espade est en B & C, & s’exerce sur le milieu même de la poignée de lin.

Voyez, pour une plus ample explication, l’article espade hollandoise.


Fig. 4. Moulin pour affiner le lin.

A A, deux fortes planches perpendiculaires à l’horizon.

B B B, barres qui retiennent les deux planches.

C, fuseau de fer.

D, grande roue.

E, cylindres de bois qui traversent toutes les planches.

F, troisième planche perpendiculaire qui est mobile.

Voyez l’explication du jeu de cette machine à l’article moulin hollandais pour affiner le lin.

Fig. 5, 6 & 7. Moulin pour nettoyer les graines.

A, manivelle.

B, trémie.

C, plan incliné.

D, sortie des graines.

E, côté de la machine où les corps les plus légers sont entraînés.

F, planche triangulaire fixée au manche du moulin.

G, cheville autour de laquelle se meut une petite latte courbée.

H, extrémité inférieure de la latte.

I, extrémité supérieure de la latte.

K L, grande boîte dans laquelle le moulin est renfermé.

Fig. 6 & 7. Parties essentielles de la machine.

Voyez au surplus, l’article moulin hollandois pour nettoyer les graines.