Ennéades (trad. Bouillet)/V/Livre 5/Notes

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LIVRE CINQUIÈME.
LES INTELLIGIBLES ΝE SONT PAS HORS DE L’INTELLIGENCE — DU BIEN.

Ce livre est le trente-deuxième dans l’ordre chronologique.

Porphyre a indiqué, dans la Vie de Plotin (§ 18, t. I, p. 19), à quelle occasion ce livre fut composé.

Les paragraphes 1 et 2 ont été traduits en français par M. De Gérando (Histoire comparée des systèmes de philosophie, t. III, p. 462-465), et les paragraphes 3, 6, 13, par M. Barthélemy Saint-Hilaire (De l’École d’Alexandrie, p. 270-276).

Plotin a puisé dans divers dialogues de Platon, tels que le Cratyle, la République, etc., ainsi que nous l’avons indiqué dans les notes, p. 78 et 82.

On peut rapprocher du texte de notre auteur plusieurs passages de Plutarque et de Maïmonide. Ils ont été déjà rapportés dans les notes, p. 80, 81, 91.

Selon Creuzer, Jean Philopon cite le début du § 7 (« L’Intelligence » peut voir en acte de deux manières, » etc., p. 81) dans le passage suivant : « On pourrait dire d’après Plotin que la lumière est l’acte du principe lumineux qui agit sur d’autres choses. C’est pourquoi, ajoute Plotin, tant que celui qui agit est présent, l’acte est présent aussi ; dès que celui qui agit s’éloigne, l’acte s’éloigne également. » (De l’Éternité du monde, contre Proclus, I, 8.) C’est une erreur. Cette citation de Philopon se rapporte à l’Ennéade IV, liv. V, § 7 (t. II, p. 422), où Plotin dit : « La lumière qui émane des corps est l’acte des corps lumineux qui agit au dehors, etc. »