Enquête sur l’évolution littéraire/Les Indépendants/M. Gustave Kahn

La bibliothèque libre.
Bibliothèque-Charpentier (p. 392-406).


M. GUSTAVE KAHN


Il passe pour être, avec Jules Laforgue, l’initiateur du vers libre, du vers d’un nombre indéterminé de syllabes, qui est, de toutes les innovations de la poésie symbolique, la plus audacieuse. C’est l’auteur des Palais nomades, un volume où il exprime les idées et les sentiments humains par d’uniques métaphores qui ne se suivent pas. Le seul titre du volume en indique, d’ailleurs, l’esprit et la méthode de facture. M. Kahn fonda la Vogue et le Symboliste, dirigea un peu plus tard la Revue indépendante, où il fit une campagne critique des plus originales et des plus brillantes. Théoricien subtil et fécond, il est, à l’heure présente, l’une des têtes des jeunes générations littéraires.

La consultation que j’ai tirée de lui se divise en deux parties : une lettre qu’il m’a écrite de Bruxelles, et une conversation ; la première toute théorique, la seconde toute pleine de jugements sur les écrivains de ce temps.

Comme M. Gustave Kahn se tient depuis plusieurs années à l’écart des milieux littéraires, qu’il a rompu avec toutes ses anciennes relations, j’ai pensé que ses ex-camarades seraient heureux de savoir en quel sens ses opinions ont pu évoluer à leur égard.

Voici, d’abord, sa lettre :


Monsieur,

Avant de chercher à définir le symbolisme actuel, il faudrait délimiter le point d’unité qui rassemble tant de gens divers sous la même étiquette, malgré des prétentions opposées et des vouloirs différents. Ce point d’unité est une haine commune du naturalisme, et non tant des anciens naturalistes que de leurs élèves les plus récents qui ne sont que néant.

De même que des jeunes gens lassés du lyrisme vague des derniers romantiques inventèrent le document humain, de même les jeunes gens de cette génération, las d’inventaires et de reportages, se sont mis à la suite des lyriques. Le mot symbole est très ancien, la symbolique englobe à la fois des œuvres de mystiques et des œuvres de théogonie.

Plus récemment le sens du mot symbole appliqué à la littérature se précisa ; on voulut entendre par littérature symbolique une vaste fresque historique avec personnages décoratifs ; le premier qui s’y risqua en France fut Edgar Quinet, puis vint Gustave Flaubert avec la Tentation de saint Antoine, etc., etc.

Plusieurs Parnassiens ont tenté de faire du symbole par l’évocation historique, ensuite on a fait de l’allégorie, soit l’art de gonfler un sujet quelconque d’idées qui n’y sont pas et qu’on n’y a pas mises.

Pour moi personnellement, l’art symbolique serait d’inscrire en un cycle d’œuvres « autant que possible toutes les modifications et variations intellectuelles d’un poète, épris d’un but déterminé par lui. »

Ses premiers livres doivent donner sous forme déjà symbolique sa recherche de la vérité d’art. Ses livres de maturité doivent donner sa connaissance de la vérité, — ses derniers livres l’hypothèse de vérité nouvelle qu’il laisse à ses successeurs.

Le symbole de la vie humaine, soit la traduction essentielle de la vie humaine, serait ainsi donné en ses trois formes élevées, la recherche, la connaissance du vrai et du beau, la divination d’un nouveau beau et d’un nouveau vrai ou plutôt d’une évolution plus neuve du beau et du vrai.

Voici ce qu’est pour moi en but général l’art symboliste.

Les moyens de cet œuvre d’art appartenant à la littérature sont le poème, le livre de prose et le drame. Pour moi, le poème c’est l’évocation tout entière d’une idée poétique en vers libres.

Qu’est-ce qu’un vers ? — C’est un arrêt simultané de la pensée et de la forme de la pensée. — Qu’est-ce qu’une strophe ? C’est le développement par une phrase en vers d’un point complet de l’idée. — Qu’est-ce qu’un poème ? C’est la mise en situation par ses facettes prismatiques, qui sont les strophes, de l’idée tout entière qu’on a voulu évoquer.

Un livre de vers, c’est-à-dire le poème le plus long et le plus complet qu’on puisse se figurer, doit donc présenter un tout homogène éclairant de toutes ses facettes de strophes un courant de sensations poétiques conçu dans une unité.

Le vers libre, au lieu d’être comme l’ancien vers, des lignes de prose coupées par des rimes régulières, doit exister en lui-même par des allitérations de voyelles et de consonnes parentes. La strophe est engendrée par son premier vers ou son vers le plus important en son évolution verbale. L’évolution de l’idée génératrice de la strophe crée le poème particulier ou chapitre en vers d’un poème en vers.

L’ensemble de tous ces chapitres ou facettes constitue le livre. Cette idée, comme vous le voyez, ressemble un peu, quoique beaucoup plus complète, à celle de M. Henri de Régnier ; j’aurai toujours eu le mérite de la lui apprendre comme en font foi les publications de la Vogue (1886), mes articles de critiques et poèmes de la Revue indépendante (1888) et mes Palais nomades (1887), le premier livre construit en vertu de cette technique qui m’est personnelle.

Dans ce poème des Palais nomades, comme dans deux livres très proches, les Chansons d’amant, et le Livre d’images, j’adopte le principe d’expliquer le fond même de l’idée poétique par de relativement longs poèmes et d’en donner la concrétion avec toute facilité pour l’intelligence du lecteur, en de brèves et simples chansons ; c’est en même temps dans ces poèmes et critiques que j’ai émis l’idée non plus de suivre pas à pas les sensations des personnages principaux du livre, mais de me borner à clicher en leur suite et leurs contrastes les principaux moments de leurs crises d’âme, de leurs lueurs d’âme ; et cette idée je la revendique quoiqu’elle vous ait été contée par M. Stéphane Mallarmé, car si M. Stéphane Mallarmé comme poète est pour moi un ancêtre, je lui suis antérieur comme créateur et esthéticien du poème libre.

Pour moi, le livre de vers est un drame se passant dans une conscience avec un personnage principal, se multipliant en une foule de personnages qui ne sont que facettes de ses idées avec l’évocation du reflet sur sa conscience des personnages qu’il évoque comme interlocuteurs, tandis que dans un drame pur on ne doit présenter que des personnages entièrement figurés et définis.

Il va sans dire que le livre de vers, au lieu d’être un drame, peut être une comédie ; il va sans dire aussi que ces livres de vers doivent se compléter par des livres de prose. Mais pour l’esthétique du livre symboliste en prose je me réserve de n’en parler qu’après l’apparition de ma première tentative en ce genre ; vous admettrez la même réserve pour l’œuvre de théâtre que je projette.

Est-ce à dire qu’il faille s’interdire toute incursion dans d’anciens rythmes ? Certes non — les musiciens écrivent bien des pièces dans le style ancien ; puis les vieux rythmes peuvent être précieux pour la farce comme ces vieux dieux qu’on mène encore au carnaval dans les pièces bouffes.

Ajoutons aussi qu’à côté des poèmes architecturés on peut faire parfois, quand les proportions et l’âme du sujet l’exigent, des poèmes qui seraient au grand poème symbolique ce que les rapsodies tziganes sont à la musique symphonique ; mais, dans ces petits poèmes, devra-t-on prodiguer les vraies curiosités rythmiques, les strophes neuves qui, ainsi essayées et éprouvées, pourront trouver leur place parmi les strophes choisies pour les œuvres définitives.

Ces œuvres définitives je les crois devoir entièrement s’inscrire en strophes neuves, car s’il est vrai qu’on peut englober l’ancienne métrique comme une série de cas particuliers de la nouvelle, il vaut mieux pratiquement éviter les mélanges ; enguirlander de vers libres des strophes d’alexandrins, c’est s’exposer à parler bègue.

Vous voulez bien me demander mon avis sur des contemporains, et s’ils ont produit des œuvres types de la formule ?

De la mienne, assurément pas ; de la leur je ne le crois pas. D’ailleurs je ne tiens nullement à m’occuper de personnalités, sauf pour de légitimes revendications.

À votre dernière question : « Verlaine et Mallarmé sont-ils les pères du mouvement nouveau ? » je vous répondrai nettement : « Au plus des oncles ». Verlaine est certes un grand poète élégiaque et catholique, fréquent en beaux vers rares.

Mais l’unité du mouvement symboliste étant une réaction contre le réalisme, il faut bien admettre ceci : que les jeunes poètes furent de bonne heure disposés à lire autre chose que M. de Goncourt et à regarder autre chose que Courbet. Donc ils ont lu ou ont dû lire, de choix et aux moments de délassement, les vieux poèmes d’antiquité des races, les légendes, les cycles du moyen âge, le Dante. Ils connaissent Gœthe, Heine, Hoffmann et autres Allemands. Ils ont subi fortement l’influence de Poë, ils connaissent les écrivains mystiques et les peintres primitifs, ils ont des clartés de Walter-Crane, Burne Jones, Watts et autres préraphaélites tant peintres que poètes.

Ils ont trouvé dans le romantisme français de belles exceptions à l’influence d’Hugo ; ils ont subi par le hasard des temps une forte immersion de la musique légendaire et symbolique de Wagner, qui, plus ou moins comprise, les a fort préoccupés. C’est cet ensemble d’influences qui est le générateur du mouvement actuel, et cet ensemble d’œuvres anciennes qui compose la bibliothèque idéale.

Pour conclure, Monsieur, je crois que le symbolisme, non de par l’accord de ses représentants divers, mais de par leur lutte, remplacera le Parnasse, parce qu’il est l’Action : les meilleurs Parnassiens (ils sont rares) revisent leurs œuvres complètes et entrent très honorablement dans le passé.

Je crois que le symbolisme vaincra par le livre de prose, parce qu’on en fera certainement, et de diverses origines, de supérieurs en intérêt artistique, social, et d’écriture aux livres naturalistes.

Je crois que le symbolisme vaincra au théâtre parce qu’on aura certainement la nausée des pièces de réalisme panaché de thèses et des mises en pièces des romans de M. Zola.

Mais je crois aussi qu’à n’importe quel jour, si un réaliste ou un élève imprévu des Parnassiens apportait une œuvre où il y ait du talent, il le faudrait préférer à de pâles imitateurs des plus récents symbolistes (remarquez que j’ai dit si et apportait).

Gustave Kahn.

Voici enfin les notes que j’ai prises à la taverne de la rue d’Amsterdam où nous déjeunâmes dimanche dernier, lui, le peintre Lemmen, Édouard Dubus, poète symboliste émule des Vivier et Sapeck, et moi.

M. Gustave Kahn : une petite tête sur un tout petit corps ; de petits yeux très vifs sous un front très intelligent, le nez recourbé du sémite encadré des pommettes saillantes.

On n’en était qu’au premier service :

— Voyons, s’écriait M. Kahn en s’adressant à moi, il n’y a jamais d’évolution lente, c’est le vol-à-la-tire continu, le mouchoir change de poche, tout simplement ! De tous ceux qui vous en ont parlé, aucun ne fait de symbolisme (un mot créé par Krutzer, d’ailleurs). Mallarmé lui-même ne fait que de l’allégorie ; cet ancien poète est trop vieux pour que j’en dise du mal ; admettons, comme le dit Francis Viellé-Griffln, que c’est un bon traducteur. Et puis, oh ! je trouve que comme théoricien, il est vraiment intéressant ; il a lancé ma théorie du vers libre…

— Et les jeunes ? interrogeai-je. Moréas…

— Moréas n’a pas de talent, mais encore il en a plus que les autres… Il n’a jamais rien fait de bon ; il a son jargon à lui, il faut voir ce qui en sortira ; sa théorie de l’union de l’âme moderne et des adverbes ne manque pas de pittoresque…

Dubus, entre deux bouchées, se tordait dans les convulsions du rire ; il laissait choir son monocle, se tapait sur les cuisses, tous les plis du visage tendus vers le front.

Kahn continuait :

— Moréas va de temps en temps dans les bibliothèques durant un mois ou deux renouveler ses vocables, faire sa cueillette, puis il plaque des mots, passemente des vers, et le tour est joué…

On entamait le deuxième service, et l’ale coulait des pots d’étain.

— Quant à Charles Morice, c’est différent ; l’agriculture manque de bras… c’est la râpure de la dernière valise de Mallarmé ; il n’a aucun talent.

— Henri de Régnier ? dis-je.

— Celui-là n’a aucune espèce de talent vous m’entendez bien ? aucune espèce ; il opère dans le décor d’or des chevaliers d’embrun et d’emprunt qui vont le long des grèves, etc., etc. Il a le droit d’aller prendre sa chaise chez Mallarmé.

— Pourtant, observai-je, un peu partout on a jusqu’ici été unanime sur sa grande valeur de poète.

— Excepté Brunetière, l’opinion de la plupart des lettrés, Hérédia, Mallarmé, Sully-Prudhomme, comme les autres, consiste à prendre l’inférieur pour l’opposer au plus fort… Mais voyons… de Régnier… c’est l’antithèse de toute littérature !… Il n’a même pas le mérite de reprendre l’archaïsme, ce n’est pourtant pas grand’chose, l’archaïsme !

On servait les légumes. Nous avions laissé la bière, et nous buvions d’une bouteille respectable.

— Alors quels ?… demandai-je à M. Gustave Kahn.

— Verlaine, jusqu’à Amour, Verlaine et Laforgue, et Rimbaud, un très grand poète qu’on oublie et que Lautréamont remplace d’une façon très insuffisante. Et, tenez, le nom de Rimbaud évoque le nom de Charles Cros dont personne ne s’occupe et qui a tenu très honorablement sa place dans la littérature contemporaine.

Un peu capricante, la conversation roula ainsi jusqu’au café.

— Naturalisme ? dis-je machinalement.

— C’est un vilain métier, répondit Kahn. Je trouve ce qu’ils font ignoble, ces gens-là ; c’est une théorie morte, n’en parlons plus. Mais enfin, leur vrai maître à tous, de par ses défauts et ses qualités, c’est Zola. Je lui trouve, d’ailleurs, une valeur vraiment supérieure. Le naturalisme franc et pur, celui d’Alexis, par exemple, si peu intéressant qu’il soit, c’est encore une espèce de… naturalisme ; mais ce qui est falot, oh ! bien falot, cela, ce sont les tartines-sandwich de naturalisme compliquées de violons chantant sous des fenêtres au clair de lune !…

— De qui parlez-vous donc ?

— De M. J.-H. Rosny, tout simplement. Oh ! ses Corneilles !

— Maupassant ?

— C’est un ancien négociant qui a autant de talent que les autres ; il lit beaucoup la Vie Parisienne ; on le voit à la campagne avec des vêtements larges et écrivant des histoires normandes, il connaît l’huissier et le notaire…

— Daudet ?

— Madame Daudet. Julius Stinde, qui imite Dickens avec le même zèle que Daudet, est pourtant moins connu.

— Psychologues ?

— Il y a quelquefois chez eux des curiosités intéressantes : chez Bourget principalement. Bourget, c’est un lettré qui a été trop exalté comme critique et trop méconnu comme romancier ; oui, il a fait des petites choses intéressantes. Mais quand il veut prendre ses grands coups d’aile, il a tort, il n’est pas fait pour cela. Tout Bourget se trouve, d’ailleurs, dans la Princesse de Cadignan de Balzac. Au fond, voyez-vous, tous ces gens-là qui disent bien haut, dans des préfaces et dans des études : « Je vais écrire Adolphe dans la notation moderne », ce sont des professeurs, mais des lettrés non pas.

— Barrès ?

— Oh ! Barrès, un garçon intéressant, celui-là, habile et pratique. Son dernier livre n’est pas en progrès. L’Homme libre était mieux, c’était franc, c’était « très causé du fond d’un fauteuil. » Oui, c’était amusant pour ses camarades, parce qu’on voyait Barrès fumer son cigare le dos sur la peluche du crapaud.

On était au wisky, et nous parlâmes des critiques.

— Jules Lemaître, s’écriait Kahn. Un valseur qui voudrait être danseur…

— Oh ! très bien ! dit Dubus.

— Anatole France ! c’est un bouddhiste qui enfouit des rêves néo-grecs dans le Parnasse contemporain et met à la portée des dames la bibliothèque que pouvait posséder saint Antoine au moment de sa tentation.

Dubus se roulait.

— Oh ! notez cela, me conseilla-t-il.

— C’est lui qui a découvert le symbolisme ? dis-je.

— Il n’a rien découvert du tout. Il s’est borné à se conformer aux éléments les plus grossiers du mouvement.

— Il y a donc un mouvement symboliste ?

— Oui, c’est la publication simultanée d’écrivains très différents dans les mêmes revues où il est passé quelques poètes à côté de prosateurs ; et peut-être, parmi les poètes qui ont l’étiquette symboliste, il en est de beaucoup moins inférieurs aux prosateurs. Dans tous les cas, je considère le plus mauvais poète symboliste de beaucoup supérieur à n’importe lequel des écrivains enrégimentés sous le naturalisme.

Je voulus savoir ce que M. Gustave Kahn pensait de l’avenir du positivisme en littérature.

— À ce point de vue, me répondit-il, toute la science actuelle conclut à la fin du positivisme. Le positivisme, déjà remplacé par le vronskisme et par toute autre théorie intellectuelle, ne tient plus que dans quelques cervelles de lettrés. Tout le mouvement scientifique consiste à remplacer les petites expérimentations positivistes par une intuition théorique très documentée d’expériences. Donc, les savants nouveaux, gens de trente à quarante ans, tels Charles Henry, et même plus anciens, voyez Brown-Séquard, ont totalement détruit le positivisme en leur conscience. Il est, d’ailleurs, à remarquer, que les savants positivistes ne font qu’expérimenter selon les indications des intuitifs…

— Les Mages ?

— Aucune espèce de sérieux. Gens très contaminants pour ceux qui les approchent. Il y a un mage sérieux, un seul, c’est Édouard Dubus.

— Parfaitement ! dit Dubus en s’esclaffant. J’ai expliqué dans le Figaro le phénomène de la Maison hantée.

— Ils se distinguent, d’ailleurs, continue Gustave Kahn, par une immense quantité d’illettrations…

M. Kahn partait pour Bruxelles à six heures vingt ; il était six heures. Son ami, le peintre Lemmen, l’appelait.

— Encore un mot, dis-je en me levant de table, vous qui vivez constamment à Bruxelles, qu’est-ce qu’on entend par les Jeunes-Belges ?

— Les Jeunes-Belges, dit Kahn en bouclant sa valise qu’on venait d’apporter, ce sont des écrivains très consciencieux, très érudits, et tout à fait en dehors des malentendus belgico-français qui sont créés et entretenus par des gens comme M. Rodenbach. S’il y a un endroit où il se fait un peu de cordialité artistique, c’est parmi eux : ils s’appellent Yvan Gilkin, Valère Gille, Albert Giraud, Eckhoud, Van Lerberghe, Verhaeren, Séverin, etc.


M. Kahn nous fit ses adieux. J’avais la tête cassée par le wisky. Heureusement j’avais pris des notes et Dubus m’avait aidé.