Erotika Biblion/15

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L’AKROPODIE



La nature travaille à la reproduction des êtres par des voies bien diverses ; elle a voulu que l’espèce humaine se renouvelât par le concours de deux individus semblables par les traits les plus généraux de leur organisation, et destinés à y coopérer par des moyens particuliers et propres à chacun. Aussi l’essence d’un sexe ne se borne point à un seul organe, mais s’étend par des nuances plus ou moins sensibles à toutes les parties. La femme, par exemple, n’est point femme par un seul endroit ; elle l’est par toutes les faces sous lesquelles elle peut être envisagée ; on dirait que la nature a tout fait en elle pour les grâces et les agréments, si l’on ne savait qu’elle a un objet plus essentiel et plus noble. C’est ainsi que dans toutes les opérations de la nature, la beauté naît d’un ordre qui tend au loin, et qu’en voulant faire Ce qui est bon, elle fait nécessairement en même temps ce qui plaît.

Voilà la loi générale à laquelle ne dérogent les modifications particulières qu’au tant que les passions, les goûts, les mœurs, soumis à un rapport direct avec les législations et les gouvernements, mais toujours subordonnés à la constitution physique dominante dans tel ou tel climat, s’écartent plus ou moins de la nature contrariée par l’homme. Ainsi dans les pays chauds, des habitants rembrunis, petits, secs, vifs, spirituels, seront moins laborieux, moins vigoureux, plus précoces et moins beaux que ceux des pays froids. Les femmes y seront plus jolies et moins belles ; l’amour y sera un désir aveugle, impétueux, une fièvre ardente, un besoin dévorant, un cri de la nature. Dans les pays froids, cette passion, moins physique et plus morale, sera un besoin très-modéré, une affection réfléchie, méditée, analysée, systématique, un produit de l’éducation. La beauté et l’utilité, ou toutes les beautés et les utilités, ne sont donc point connexes : leurs rapports s’éloignent, s’affaiblissent, se dénaturent ; la main de l’homme contrarie sans cesse l’activité de la nature ; quelquefois aussi nos efforts hâtent sa marche.

Par exemple, la loi respective de l’amour physique des pays septentrionaux et des méridionaux est très-atténuée par les institutions humaines. Nous nous sommes entassés, en dépit de la nature, dans des villes immenses, et nous avons ainsi changé les climats par des foyers de notre invention, dont les effets continuels sont infiniment puissants. À Paris, dont la température est bien froide en comparaison même de nos provinces méridionales, les filles sont plus nubiles que dans les campagnes, même voisines de Paris. Cette prérogative, plus nuisible qu’utile peut-être, annexée à cette monstrueuse capitale, tient à des causes morales, lesquelles commandent très-souvent aux causes physiques ; la précocité corporelle est due à l’exercice précoce des facultés intellectuelles, qui ne s’aiguisent guère avec le temps qu’au détriment des mœurs. L’enfance est plus courte, l’adolescence hâtive devient héréditaire ; les fonctions animales et l’aptitude à les exercer s’exaltent (car se perfectionnent ne serait pas le mot) de génération en génération. Or, les dispositions corporelles et les facultés de l’âme sont entre elles dans un rapport qui peut être transmis par la génération. Grande vérité qui suffit pour faire sentir de quelle importance serait pour les sociétés une éducation nationale bien conçue !

C’est surtout peut-être sur le sexe séduisant qu’il faudrait travailler ; car, chez presque toutes les nations policées, avec l’apparence de l’esclavage, il commande en effet au sexe dominateur. Il y a des femmes, et en très-grand nombre, chez qui les effets de la sensibilité augmentent le ressort de chaque organe, tant cet être, pour lequel la nature a fait des frais inconcevables, est perfectible ! Les spasmes vénériens qui constituent l’essence des fonctions du sexe, les libations fécondes sont plus susceptibles encore d’être envisagés moralement que mécaniquement. Ils dépendent sans doute de la plus ou moins grande sensibilité de ce centre merveilleux[1] qui se réveille ou s’assoupit périodiquement. Mais quelle influence n’a-t-il pas aussi sur toutes les parties de l’être ! Si le plaisir y existe, l’âme sensible, agréablement émue, semble vouloir s’étendre, s’épanouir pour présenter plus de surface aux perceptions. Cette intumescence répand partout le sentiment délicieux d’un surcroît, d’existence ; les organes montés au ton de cette sensation, s’embellissent, et l’individu, entraîné par la douce violence faite aux bornes ordinaires de son être, ne veut plus que sentir. Substituez le chagrin au plaisir, l’âme se retire dans un centre qui devient un noyau stérile, et laisse languir toutes les fonctions du corps ; et de même que le bien-être et le contentement de l’esprit produisent la joie, l’épanouissement de l’âme, la vivacité, l’embellissement du corps, la satisfaction, le sourire, la gaieté ou la douce et tendre joie de la sensibilité, et ses voluptueuses larmes, et ses embrassements énergiques, et ses transports brûlants ressemblant à l’ivresse, de même la peine d’esprit et ses inquiétudes rétrécissent l’âme, abattent le corps, enfantent les douleurs morales et physiques, et la langueur, et l’accablement et l’inertie. Il ne serait donc ni fou ni coupable celui qui, à l’exemple d’un despote asiatique, mais par d’autres motifs, proposerait aux philosophes et aux législateurs la recherche de nouveaux plaisirs, et crierait : Épicure était le plus sage des hommes, La volupté est et doit être le mobile tout-puissant de notre espèce.

Il y a des variétés dans les êtres créés qui seraient incroyables si l’on pouvait combattre les résultats d’observations suivies, réitérées, authentiques[2] ; mais la physique éclairée doit être le guide éternel de la morale. Et voilà pourquoi presque toutes les lois coercitives sont mauvaises. Voilà pourquoi la science de la législation ne peut être perfectionnée qu’après toutes les autres.

Mais l’homme, qui est le plus grand ennemi et le plus grand partisan, le plus grand promoteur et la plus remarquable victime du despotisme, a voulu, dans tous les temps, tout diriger, tout conduire, tout réformer. De là cette foule de lois si injustes et si bizarres, ces institutions inexplicables, ces coutumes de tout genre, à leur place en tel temps, dans telles circonstances, en tel lieu, mais que le tyran de la nature a voulu propager, prolonger, sans égard aux temps, aux lieux et aux circonstances ; la circoncision est, selon nous, une des plus singulières qu’il ait imaginées.

Plusieurs peuples l’ont pratiquée pour des fins utiles dans l’ordre de la nature, et cela est simple et sage. D’autres l’ont admise sans besoin, comme une observance religieuse, et cela paraît fou. Les Égyptiens l’ont regardée comme une affaire d’usage, de propreté, de raison, de santé, de nécessité physique. En effet, on prétend qu’il y a des hommes qui ont le prépuce si long, que le gland ne pourrait pas se découvrir de lui-même ; d’où il résulterait une éjaculation baveuse qui serait un inconvénient considérable pour l’œuvre de la génération. Cette raison en est une assurément pour diminuer un prépuce de cette nature. Mais que ce prépuce ait été un objet en grande vénération chez le peuple choisi de Dieu, voilà ce qui me semble très-singulier.

En effet, le sceau de la réconciliation, le signe de l’alliance, du pacte entre le créateur et son peuple, c’est le prépuce d’Abraham[3], prépuce qui devait être racorni, car Abraham avait quatre-vingt-dix-neuf ans quand il se fit cette coupure ; il opéra de même sur son fils, sur tous les mâles, etc.[4]. La femme de Moïse circoncit aussi son fils ; ce ne fut pas sans peine, et elle se brouilla avec son époux, qui ne la revit plus[5].

Cette cérémonie n’était alors regardée que comme une figure ; car on parle des fruits circoncis[6], de la circoncision du cœur, etc.[7]. Et elle fut suspendue pendant tout le temps que les Israélites furent dans le désert. Aussi Josué, à la sortie du désert, fit circoncire un beau jour tout le peuple. Il y avait quarante ans qu’on n’avait coupé de prépuces ; on en eut deux tonnes tout d’un coup[8].

Quand le peuple de Dieu eut des rois, on fit bien plus, on maria pour des prépuces. Saül promet sa fille à David, et demande cent prépuces de douaire[9]. David, qui était héroïque et généreux, ne voulut pas être borné dans ce magnifique don, et apporta à Saül deux cents prépuces[10], puis il épousa Michol ; on la lui voulut contester, mais il forma sa demande en règle, et l’obtint pour sa collection de prépuces[11].

Ils ont excité de grandes querelles, ces prépuces. On ne regarda pas seulement la circoncision comme un sacrement de l’ancienne loi, en ce qu’elle était un signe de l’alliance de Dieu avec la postérité d’Abraham ; on voulut que ce bout de peau que l’on retranchait du membre génital, remît le péché originel aux enfants. Les Pères ont été divisés à ce sujet. Saint Augustin, qui soutenait cette opinion, a contre lui tous ceux qui l’ont précédé ; et depuis lui, saint Justin, Tertullien, saint Ambroise, etc. La grande raison de ceux-ci est fort plausible. Pourquoi, disent-ils, ne coupe-t-on rien aux femmes ? Le péché originel les entache tout comme les hommes ; on devrait même en bonne justice leur couper plus qu’à ceux-ci, car, sans la curiosité d’Ève, Adam n’aurait pas péché.

Les pères Conning et Coutu ont soutenu, d’après M. Huet, qu’il n’était rien moins qu’évident que l’on ne circoncît pas les femmes. En effet, Huet, sur Origène, dit positivement qu’on circoncit presque toutes les Égyptiennes[12] : on leur coupait une partie du clitoris qui nuirait à l’approche du mâle ; d’autres subissent la même opération par principes de religion, pour réprimer les effets de la luxure, parce que les chatouillements et l’irritation sont moins à craindre quand le clitoris est moins proéminent.

Paul Jove et Munster assurent que la circoncision est en usage, pour les femmes, chez les Abyssins. C’est même dans ce pays et pour ce sexe une marque de noblesse ; aussi ne la donne-t-on qu’à celles qui prétendent descendre de Nicaulis, reine de Saba. La question de la circoncision des femmes est donc très-indécise, et les érudits peuvent encore s’exercer.

Une opération très-embarrassante devait être quand il fallait couper là où il ne restait rien à retrancher. Par exemple, comment opérait-on sur les peuples qui, circoncis par propreté ou par nécessité, se faisaient Juifs, de sorte qu’il fallait les circoncire encore une fois pour l’alliance ? Il paraît qu’alors on se contentait de tirer de la verge quelques gouttes de sang à l’endroit où le prépuce avait été découpé, et ce sang s’appelait le sang de l’alliance ; mais il fallait trois témoins pour que cette cérémonie fût authentique, parce qu’il n’y avait plus de prépuce à montrer.

Les Juifs apostats s’efforçaient, au contraire, d’effacer en eux les marques de la circoncision, et de se faire des prépuces. Le texte des Machabées y est formel : « Ils se sont fait des prépuces et ont trompé l’alliance[13]. » Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, semble craindre que les Juifs convertis au christianisme n’en usent de même : « Si, dit-il, un circoncis est appelé à la nouvelle loi, qu’il ne se fasse point de prépuce[14]. »

Saint Jérôme, Rupert et Haimon nient la possibilité du fait, et croient que la trace de la circoncision est ineffaçable ; mais les pères Conning et Coutu ont soutenu dans le droit et dans le fait que la chose était possible ; dans le droit, par l’infaillibilité de l’Écriture ; dans le fait, par les autorités de Galien et de Celse, qui prétendent qu’on peut effacer les marques de la circoncision. Bartholin[15] cite Œgnielte et Fallope, qui ont enseigné le secret de supprimer cette marque dans la chair d’un circoncis. Buxtorf le fils, dans sa lettre à Bartholin, confirme ce fait par l’autorité même des Juifs ; de plus, la matière étant trop grave pour que des hommes religieux voulussent y laisser quelques doutes, les pères Conning et Coutu ont éprouvé sur eux-mêmes la pratique indiquée par les médecins que nous venons de citer.

La peau est extensible par elle-même à un degré qu’on aurait peine à croire, si celle des femmes dans la grossesse, et les vêtements faits avec la tunique des êtres animés, n’en étaient des exemples journaliers. On voit souvent des paupières se relâcher ou s’allonger exorbitamment. Or, la peau du prépuce est exactement semblable à celle des paupières.

Ceci bien reconnu, les pères Conning et Coutu se firent d’abord légitimement circoncire ; et quand la racine de leur prépuce fut consolidée, ils y attachèrent un poids tel, qu’ils purent le supporter, sans causer aucun éraillement. La tension imperceptible et les liniments d’huile rosat le long de la verge, facilitèrent l’allongement de la peau, au point qu’en quarante-trois jours Conning gagna sept lignes un quart. Coutu, qui avait la peau plus calleuse, n’en put donner que cinq lignes et demie. On leur avait fait une boîte de fer-blanc, doublée et attachée à la ceinture, pour qu’ils pussent uriner et vaquer à leurs affaires. Tous les trois jours, on visitait l’extension, et les pères visiteurs, nommés commissaires ad hoc, dressaient registre de l’arrivée du nouveau prépuce de Conning, à peu près comme on fait au Pont-Royal pour la crue de la Seine.

Il est donc bien constaté que la Bible a dit vrai pour les hommes ; mais Conning et Coutu n’ont pas eu la même satisfaction pour les femmes. Aucune ne voulut permettre qu’on lui attachât un poids au clitoris ; en sorte qu’il n’en est point aujourd’hui qui s’en fasse couper, ni par crainte de l’approche de l’homme (car il y a des expédients qui sauvent tout inconvénient, comme on comprend bien)[16], ni en signe d’alliance, parce qu’il est de fait qu’elles s’allient toutes sans avoir besoin d’aucune diminution. On est bien loin aujourd’hui de s’affliger de la proéminence d’un clitoris… Ô que le progrès des arts est énorme en ce siècle !

On sait que les Turcs coupent la peau et n’y touchent plus, au lieu que les Juifs la déchirent, et guérissent plus facilement ; au reste, les enfants de Mahomet mettent le plus grand cérémonial dans cette opération. En 1581, Amurat III, voulant faire circoncire son fils aîné, âgé de quatorze ans, envoya un ambassadeur à Henri III, pour le prier d’assister à la cérémonie du prépuce, qui devait se célébrer à Constantinople au mois de mai de l’année suivante : les Ligueurs et surtout leurs prédicateurs prirent occasion de cette ambassade pour appeler Henri III le roi turc, et lui reprocher qu’il était le parrain du Grand-Seigneur.

Les Persans circoncisent à l’âge de treize ans, en l’honneur d’Ismaël ; mais la méthode la plus singulière en ce genre est celle qui se pratique à Madagascar. On y coupe la chair à trois différentes reprises ; les enfants souffrent beaucoup, et celui des parents qui se saisit le premier du prépuce coupé l’avale.

Herrera dit que chez les Mexicains, où d’ailleurs on ne trouve aucune connaissance du mahométisme ni du judaïsme, on coupe les oreilles et le prépuce aux enfants aussitôt après leur naissance, et que beaucoup en meurent.

Voilà ce que l’on peut citer de plus remarquable sur cette matière. On ignore si la crainte du frottement et de l’irritation qui en est une suite, privait les Juifs de la commodité de porter ce que nous appelons des culottes ; mais il est sûr que les Israélites n’en portaient pas, en quoi nos capucins non-réformés ont imité le peuple de Dieu. Cependant, comme les érections auraient pu embarrasser dans certaines cérémonies, il était enjoint de se servir alors d’un chauffoir[17] pour contenir les parties génitales. Aaron en reçut l’ordre.

Je m’aperçois en finissant ce morceau que l’histoire des prépuces n’est pas très-anacréontique ; mais quand on veut s’instruire dans les livres saints, comme c’est assurément le devoir de tout chrétien, il faut avoir le goût robuste ; car on y trouve des passages infiniment plus fermes qu’aucun de ceux que j’ai cités. Lorsque, par exemple, on voit le roi Saül, poursuivant David, venir décharger son ventre[18] dans une caverne, au fond de laquelle ce dernier était caché, et celui-ci arriver bien doucement, et couper avec la plus grande dextérité le derrière du vêtement de Saül, puis, aussitôt que le roi est parti, courir après lui pour lui démontrer qu’il aurait pu l’empaler aisément, mais qu’il était trop brave pour le tuer par derrière ; quand on voit cela, dis-je, on s’étonne. Mais lorsque, passant d’étonnement en étonnement, on voit tour à tour sur ce vaste et saint théâtre des hommes qui se nourrissent de leurs excréments et boivent de leur urine[19] ; Tobie que la fiente d’hirondelle aveugle[20] ; Esther qui se couvre la tête de tout ce qu’il y a de plus sale au monde[21] ; les paresseux qu’on lapide avec de la bouse de vache[22] ; Isaïe réduit à manger les plus hideuses évacuations du corps humain[23] ; des riches qui embrassaient des immondices[24] ; d’autres qu’on aspergeait, dans le temple même, avec cette matière fécale[25] ; enfin Ezéchiel qui étendait sur son pain cet étrange ragoût[26], lequel Dieu, par un miracle, qui ne paraît pas à tout le monde digne de sa bonté, convertit en fiente de bœuf[27]… quand on voit tout cela, on ne s’étonne plus de rien.

  1. La matrice.
  2. Qui se douterait, par exemple, que la chaleur de l’abeille est mille fois plus considérable que celle de l’éléphant ?
  3. Gen., XVII, 24.
  4. Ibid., XVII, 5, 26, 27.
  5. Exod., IV, 25.
  6. Lêv., XIX, 23.
  7. Deut, X, 16.
  8. Josué, V, 3 et 7.
  9. Reg., I, cap. XVIII, 25.
  10. Ibid., 27.
  11. Reg., II, cap. III, 14.
  12. « Circumcisio feminarum fit resectione τἢς νυμφἣς (imo cleitoridis), quæ pars in Australium mulieribus ita excrescit ut ferro sit coercenda. »
  13. Machab., liv. I, chap. I, v. 16 : « Fecerunt sibi preputia et recesserunt à Testamento suncto. »
  14. I. Cor., VII, 18.
  15. De Morb. Biblic.
  16. La méthode en levrette.
  17. Lév., chap. VI, v. 18 ; « Fœminalibus lineis. »
  18. Reg. I, chap. XXIV, 4 : « Eratque ibi spelunca, quam ingressus est Saül, ut purgaret ventrem. »
  19. Reg. IV, chap. XVIII, 27 : « Comedant stercora sua et bibant urinam suam. »
  20. Tobie, chap. II, 11.
  21. Esther, XIV, 2 : « Cineri et stercora implevit caput. »
  22. Eccl., XXII, 2.
  23. Isaïe, XXXVI, 12.
  24. Thren. (Lament. Jerem.), IV, 5 : « Amplexati sunt stercora. »
  25. Malach., II, 3.
  26. Ezech., IV, 12.
  27. Ibid., 15.