Essai sur l’imitation dans les beaux-arts

La bibliothèque libre.


ESSAI
SUR
LA NATURE, LE BUT ET LES MOYENS
DE LIMITATION
DANS LES BEAUX-ARTS.
PAR M. QUATREMERE DE QUINCY.
PARIS,
TREUTTEL ET WÛRTZ, LIBRAIRES, RUE DE BOURBON , N° 17 ;
À STRASBOURG ET À LONDRES,
MÊME MAISON DE COMMERCE.

1823.

TABLE

DES PARAGRAPHES

CONTENUS DANS CET OUVRAGE.


Page v

PREMIÈRE PARTIE.

DE LA NATURE DE L’IMITATION DANS LES BEAUX-ARTS.

Paragr. I. Définition du principe élémentaire de l’imitation dans les beaux-arts.
1
Paragr. II. De Fidée qu’il faut se former de la ressemblance dans l’imitation propre des beaux-arts.
8
Paragr. III. Que la ressemblance qu’il est donné à chaque art de produire, ne peut être que partielle.
15
Paragr. IV. Que les conséquences de la définition et des notions précédentes, s’appliquent à la poésie, comme à la peinture.
21
Paragr. V. De la réalité des séparations placées par la nature entre les arts de la poésie, comme entre ceux du dessin.
PREMIÈRE PREUVE

Tirée de la diversité des facultés de l’âme et de la diversité des Qualités des objets imitables.
29
Paragr. VI. Suite du même sujet.
SECONDE PREUVE

Tirée du principe de l’unité de l’âme et de l’unité de son action, d’où résulte le principe d’unité imitative, et dés-lors celui des séparations établies entre tous les arts.
38
Paragr. VII. De l’unité et de la variété imitatives. Des fausses notions qui résultent du malentendu de ces mots.
49
Paragr. VIII. De la nature et de l’esprit des réunions qui ont lieu entre plusieurs arts concourant à un ouvrage commun, qu’on peut appeler d’assemblage.
57
Paragr. IX. Des moyens erronés par lesquels on détruit la vérité imitative de chaque art, en voulant la compléter ou l’accroître.
PREMIERE ERREUR DE L’ARTISTE.

Elle consiste à chercher au-delà de son art un surcroît de ressemblance imitative dans les ressources d’un autre art.
68
Paragr. X. Continuation du même sujet.
SECONDE ERREUR DE L’ARTISTES.

Elle consiste à chercher la vérité en-deçà des limites de chaque art, par en système de copie servile, qui enlève à l’imitation ou à l’image, cette partie fictive qui en fait l’essence et le caractère.
86
Paragr. XI. Qu’il faut reconnoître dans chaque art quelque chose de fictif quant à la vérité, et quelque chose d’incomplet quant à la ressemblance.
95
Paragr. XII. Que ce qu’il y a de fictif et d’incomplet dans chaque art, est précisément ce qui le constitue art, et devient le ressort même du plaisir de l’imitation.
103
Paragr. XIII. Comment et avec quoi chaque art corrige ce qu’il y a de fictif en lui et compense ce qu’il a d’incomplet.
109
Paragr. XIV. De l’illusion dans les œuvres de l’imitation.
117
Paragr. XV. Que le plaisir de l’imitation peut se mesurer sur la distance qui, dans chaque art ou mode imitatif, et dans l’ouvrage de chacun, sépare les éléments du modèle des éléments de l’image.
136
Paragr. XVI. Que le rang assigné par l’opinion générale aux différents arts entre eux, semble confirmé par cette théorie, et la confirme.
143
Paragr. XVII. Que le résultat des notions et des faits qui précédent, nous conduit à reconnoitre ce qui doit être le véritable but de l’imitation.
152

SECONDE PARTIE.

DU BUT DE L’IMITATION DANS LES BEAUX-ARTS.

Paragr. I. Que plaire est l’objet de l’imitation. — Des deux genres de plaisir qu’elle produit. — Lequel des deux est son but.
156
Paragr. II. Comment, selon l’esprit de cette théorie, on doit entendre l’idée de réalité ou d’identité dans l’imitation, et celle du plaisir qui en résulte.
163
Paragr. III. De la supériorité du plaisir de l’esprit dans l’imitation, sur celui qui ne s’adresse qu’aux sens.
168
Paragr. IV. Ce que c’est que l’imitation dont on ne peut pas montrer le modèle, et quel nom on lui donne.
176
Paragr. V. De l’idéal. — Définition de ce mot. — Du sens qu’on doit y attacher.
184
Paragr. VI. Que l’imitation idéale procède d’une étude généralisée de la nature.
192
Paragr. VII. De l’infériorité des ouvrages de l’art comparés à ceux de la nature, s’il n’a recours au modèle idéal de l’imitation.
199
Paragr. VIII. Continuation du même sujet.
207
Paragr. IX. En quoi l’œuvre de l’imitation peut surpasser l’ouvrage de la nature.
216
Paragr. X. De la cause originaire qui introduisit en Grèce et y perpétua le style idéal dans les œuvres de l’art.
227
Paragr. XI. Caractère de l’idéal démontré et rendu sensible dans les ouvrages de l’art antique.
234
Paragr. XII. Que la notion de l’idéal, telle que cette théorie la donne, est d’accord avec celle qu’en ont donnée les écrivains de l’antiquité.
243
Paragr. XIII. Que l’idéal dans la théorie ne doit être expliqué qu’à l’intelligence, et ne peut l’être que par l’analyse rationnelle.
251

TROISIÈME PARTIE.

DES MOYENS DE L’IMITATION DANS LES BEAUX-ARTS.

Paragr. I. Ce qu’il faut entendre par moyens de l’imitation, selon l’objet et l’esprit de cette théorie.
256
Paragr. II. De ce qu’on appelle convention, entendue comme moyen d’imitation. — Des conventions pratiques et des conventions théoriques.
261
Paragr. III. Des conventions poétiques, ou des moyens généraux et communs à tous les arts y qu’emploie l’imitation pour parvenir à l’idéal.
269
Paragr. IV. De l’action de généraliser considérée comme moyen de parvenir à l’imitation idéale — dans les ouvrages de la poésie.
275
Paragr. V. De l’action de généraliser dans les ouvrages des arts du dessin — et dans l’imitation du corps humain.
288
Paragr. VI. De ce qu’on appelle choix de formes et réunion de beautés éparses, dans les outrages de l’art. — Analyse de ces deux notions.
301
Paragr. VII. De l’action de transformer ou de transposer considérée comme moyen de l’imitation idéale soit dans les inventions de la poésie, soit dans les formes de son langage.
323
Paragr. VIII. Sur la diversité d’emploi des moyens métaphoriques, selon la différence des arts. — Des méprises qui ont lieu en ce genre, sur-tout dans les arts du dessin.
332
Paragr. IX. De l’action de transformer et de transposer, considérée comme moyen d’imitation idéale dans les arts du dessin.
342
Paragr. X. De l’action de transformer par le style de composition historique.
352
Paragr. XI. De l’action de transformer ou de transposer par le style de composition allégorique.
357
Paragr. XII. De quelques convenances à observer dans la composition allégorique.
367
Paragr. XIII. Pourquoi l’emploi de l’allégorie moderne a moins de valeur et fait moins d’effet en poésie qu’en peinture.
376
Paragr. XIV. De l’action de transformer les sujets et les personnages par l’effet de la composition symbolique.
382
Paragr. XV. Pourquoi la métaphore symbolique a peu de valeur en poésie.
392
Paragr. XVI. Sur quelques moyens poétiques exclusivement propres des arts du dessin. — De la nudité poétiquement considérée.
400
Paragr. XVII. Continuation du même sujet. — De l’ajustement idéal ou des costumes et habillements antiques transportés dans les sujets modernes.
416
FIN DE LA TABLE.