Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/L’Enfant qui se baigne

Pour les autres éditions de ce texte, voir L’Enfant qui se baigne.

Ésope

L’Enfant qui se baigne

Traduction par Émile Chambry.
Fables, Société d’édition « Les Belles Lettres », 1927 (p. 131^r).

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L’ENFANT QUI SE BAIGNE

Un jour un enfant qui se baignait dans une rivière se vit en danger d’être noyé. Ayant aperçu un voyageur, il l’appela à son secours. Le voyageur lui reprocha sa témérité. « Ah ! répliqua le jeune garçon, tire-moi d’affaire tout de suite ; plus tard, quand tu m’auras sauvé, tu me feras des reproches. »

Cette fable s’adresse aux gens qui fournissent contre eux-mêmes des raisons de les maltraiter.