Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Cousin et le Taureau
Apparence
Pour les autres éditions de ce texte, voir Le Cousin et le Taureau.
LE COUSIN ET LE TAUREAU
Un cousin s’était posé sur la corne d’un taureau. Après y être resté longtemps, comme il allait partir, il demanda au taureau s’il désirait qu’enfin il s’en allât. Le taureau répondit : « Quand tu es venu, je ne t’ai pas senti, et quand tu t’en iras, je ne te sentirai pas non plus. »
On pourrait appliquer cette fable à l’homme impuissant dont ni la présence ni l’absence ne peuvent nuire ou servir.