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Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Jeune Prodigue et l’Hirondelle

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Pour les autres éditions de ce texte, voir Le Jeune Prodigue et l’Hirondelle.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 110r).

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LE JEUNE PRODIGUE ET L’HIRONDELLE


Un jeune prodigue, ayant mangé son patrimoine, ne possédait plus qu’un manteau. Il aperçut une hirondelle qui avait devancé la saison. Croyant le printemps venu, et qu’il n’avait plus besoin de manteau, il s’en alla le vendre aussi. Mais le mauvais temps étant survenu ensuite et l’atmosphère étant devenue très froide, il vit, en se promenant, l’hirondelle morte de froid. « Malheureuse, dit-il, tu nous as perdus, toi et moi du même coup. »

Cette fable montre que tout ce qu’on fait à contretemps est hasardeux.