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Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Les Bûcherons et le Pin

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Pour les autres éditions de ce texte, voir D'un bûcheron et d'une forêt.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 46r).
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LES BÛCHERONS ET LE PIN


Des bûcherons fendaient un pin, et ils le fendaient facilement grâce aux coins qu’ils avaient faits de son bois. Et le pin disait : « Je n’en veux pas tant à la hache qui me coupe qu’aux coins qui sont nés de moi. »

Il n’est pas si rude d’essuyer quelque traitement fâcheux de la part des étrangers que de la part de ses proches.