Géographie de l’Isère/Dictionnaire des communes.
XIII. — Dictionnaire des communes.
Abrets (Les), 1,440 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Adrets (Les), 786 hab., c. de Goncelin. → Château ayant appartenu au baron des Adrets.
Agnès (Sainte-), 765 hab., c. de Domène.
Agnin, 572 hab., c. de Roussillon.
Agnin (Saint-), 528 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Alban-de-Roche (Saint-), 1,100 hab., c. de la Verpillière. → Église avec beau portail. Ruines du château de Grammont.
Alban-du-Rhône (Saint-), 288 hab., c. de Roussillon.
Albenc (L’), 1,005 h., c. de Vinay.
Albenc-de-Vaulserre, 545 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Allemont-en-Oisans, l,240 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Allevard, 3, 031 hab., sur le Bréda, ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. — Établissement de bains. → Gorge du Bréda et cascades dites du Bout-du-Monde. — Belle église moderne de style ogival. — Château, du xviiie s., entouré d’un beau parc. — Vieille tour Treuil. — Brame-Farine, montagne boisée d’où l’on découvre une belle vue ; la Taillat, etc. — On peut faire aussi des excusions à la Chartreuse de Saint-Hugon, près de laquelle on franchit le Bons, sur le pont du Diable, d’une seule arche, jeté à 100 mèt. de hauteur ; aux grottes de la Jeannette ; aux glaciers du Gleyzin ; au Grand-Charnier, etc.
Allières-et-Risset, 678 h., c. de Vif.
Ambel, 253 hab., c. de Corps.
Amblagnieu, 1,182 hab., c. de Crémieu.
Andéol (Saint-), 219 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
André-en-Royans (Saint-), 632 hab., c. de Pont-en-Royans.
André-le-Gua ou le-Gaz (Saint-), 1,370 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Anjou, 803 hab., c. de Roussillon.
Anne-d’Estrablin (Sainte-), 539 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Annoisin-et-Châtelans, 567 hab., c. de Crémieu.
Anthon, 390 hah., c. de Meyzieu.
Antoine (Saint-), 1,814 hab., c. de Saint-Marcellin. → L’église (mon. hist.[1]), autrefois abbatiale, est, dans le Dauphiné, un des plus beaux spécimens de l’art au xiiie et au xive s. Son portail présente la Vie de saint Antoine et le Jugement dernier. À l’intérieur, les nefs sont accompagnées de chapelles, de tribunes et de galeries. Les stalles xive s.), au nombre de 100, ont été supérieurement fouillées par Hanard, artiste lyonnais ; le maître-autel de Mimerel, en marbre noir et en bronze, renferme dans un reliquaire les ossements de saint Antoine ; dans la sacristie, outre de précieux reliquaires et de nombreuses sculptures en ivoire, on admire une Tentation de saint Antoine, d’après David Téniers, une Madeleine repentante, d’un maître italien, et un superbe Christ en ivoire.
Aoste, 1,123 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin. → Musée gallo-romain.
Appolinard (Saint-), 539 hab., c. de Saint-Marcellin.
Apprieu, 1,761 h., c. du Grand-Lemps.
Arandon, 500 hab., c. de Morestel.
Arey (Saint-), 182 hab., c. de la Mure. → Grottes de la Baume.
Artas, 1,212 hab., c. de Saint-Jean.
Arzay, 291 hab., c. de la Côte.
Assieu, 700 hab., c. de Roussillon.
Auberive, 616 h., c. de Roussillon.
Auberive en Royans, 332 hab., c. de Pont-en-Royans.
Aupre (St-), 947 h., c. de Voiron.
Auris-en-Oisans, 699 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Autrans, 1,118 hab., c. de Villard.
Avenières (Les), 4,002 hab., c. de Morestel.
Avignonnet, 280 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Badinières, 467 h., c. de Bourgoin.
Balbin, 394 hab., c. de la Côte.
Balme (La), 567 hab., c. de Crémieu. → Grotte de la Balme, une des 7 merveilles du Dauphiné, à l’entrée de laquelle est une église du xiie s.
Barraux, 1,446 hab., c. du Touvet. → Fort Barraux, sur une colline isolée et abrupte (378 m.) dominant l’Isère. — Château du Fayet (xvie s.).
Barthélemy-de-Beaurepaire (Saint-), 701 hab., c. de Beaurepaire.
Barthétemy-de-Séchilienne (Saint-), 723 hab., c. de Vizille.
Bâtie-Divisin (La), 1,281 hab., c. de Saint Geoire.
Bâtie-Montgascon (La), 1,565 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Baudille (Saint-), 969 hab., c. de Crémieu.
Baudille-et-Pipet (Saint-), 603 hab., c. de Mens.
Beaucroissant, 831 h., c. de Rives.
Beaufin, 171 hab., c. de Corps.
Beaufort, 596 hab., c. de Roybon.
Beaurepaire, 2,548 h., ch.-l. de cant. de l’arrond. de Vienne. → Église du xve s. — Maisons des xve et xvie s.
Beauvoir-de-Marc, 1,230 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Beauvoir-en-Royans, 185 hab., c. de Pont-en-Royans. → Ruines d’un château du xiiie s.
Bellegarde-et-Poussieu, 855 hab., c. de Beaurepaire.
Belmont, 374 h., c. du Grand-Lemps.
Bernard (Saint-), 509 hab., c. du Touvet.
Bernin, 1,095 hab., c. (Est) de Grenoble. → Cascade de Craponoz.
Besse-en-Oisans, 902 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Bessins, 272 h., c. de Saint-Marcellin.
Bevenais, 893 h., c. du Grand-Lemps.
Billieu, 549 hab., c. de Virieu.
Biol, 1,218 hab., c. du Grand-Lemps.
Biviers, 589 h., c. (Est) de Grenoble.
Bizonnes, l,131 hab., c. du Grand-Lemps.
Blaise-de Buis (Saint-), 518 hab., c. de Rives.
Blandin, 226 hab., c. de Virieu.
Blandine (Sainte-), 807 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Bonnefamille, 621 hab., c. de la Verpillière.
Bonnet-de-Chavanne (Saint-), 833 hab., c. de Saint-Marcellin.
Bonnet-de-Mure (Saint-), 904 hab., c. d’Heyrieu.
Bossieu, 458 h., c. de la Côte-St-André.
Bouchage (Le), 937 hab., c. de Morestel.
Bougé-Chambalud, l,126 hab., c. de Roussillon.
Bouquéron, V. Corenc.
Bourg-d’Oisans (Le), 2,773 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Bourgoin, 4,934 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin. → Belles halles et deux jolies places ornées de fontaines. — Ferme de Montquin, où séjourna J.-J.-Rousseau, en 1769.
Bouvesse-Quirieu, 1,017 hab., c. de Morestel.
Brangues, 843 hab., c. de Morestel.
Bressieux, 126 hab., c. de Saint-Étienne. → Château ruiné.
Bresson, 241 h., c. (Sud) de Grenoble.
Brezins, 1,015 hab., c. de Saint-Étienne.
Brié-et-Angones, 575 h., c. de Vizille.
Brion, 274 h., c. de Saint-Étienne.
Bueil (Saint-), 555 h., c. de St-Geoire.
Buisse (La), 1,078 hab., c. de Voiron. → Bel établissement de pisciculture. — Ruines de thermes romains.
Buissière (La), 693 hab., c. du Touvet. → Ruines d’un château des dauphins de Viennois.
Burcin, 455 hab., c. du Grand-Lemps.
Cassien (Saint-), 710 h., c. de Rives.
Cessieu, 1,687 h., c. de la Tour.
Chabons, 1,943 hab., c. du Grand-Lemps.
Chalon, 154 hab., c. de Beaurepaire.
Chamagnieu, 600 h., c. de Crémieu.
Champ (Le), 504 h., c. de Goncelin.
Champ, 438 hab., c. de Vizille.
Champagnier, 606 h., c. de Vizille.
Champier, 1,161 hab., c. de la Côte.
Chanas, 1,113 hab., c. de Roussillon.
Chantelouve, 380 hab., c. de Valbonnais.
Chantesse, 233 hab., c. de Vinay.
Chapareillan, 2,487 h., c. du Touvet.
Chapelle (La), 569 hab., c. de Roussillon.
Chapelle-de-la-Tour (La), 987 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Chapelle-du-Bard (La), 1,018 hab., c. d’Allevard.
Chaponnay, 1,056 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Charancieu, 519 h., c. de St-Geoire.
Charavines, 882 hab., c. de Virieu.
Chareste, 531 hab., c. de Morestel.
Charnècles, l,022 hab., c. de Rives.
Charvieu, 811 hab., c. de Meyzieu.
Chasse, l,162 h., c. (Nord) de Vienne.
Chasselay, 723 hab., c. de Vinay.
Chassieu, 341 hab., c. de Meyzieu.
Chassignieu, 450 hab., c. de Virieu.
Château-Bernard, 408 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Châteauvilain, 586 hab., c. de Bourgoin.
Châtelus, 211 hab., c. de Pont-en-Royans.
Chatonnay, 448 hab., c. de Roybon.
Chatonnay, 2,122 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Chatte, 2,118 h., c. de S.-Marcellin.
Chavagnieu, 231 h., c. de Meyzieu.
Chavanoz, 900 hab., c. de Meyzieu.
Chef (Saint-), 3,162 hah., c. de Bourgoin. → Église (mon. hist.), large nef avec collatéraux, transept étroit avec abside et quatre absidioles (xiie s.) peintures de la fin du xiie s.
Chélieu, 670 hab., c. de Virieu.
Chevrières, 772 hab., c. de Saint-Marcellin. → Ancien château qu’habita Diane de Poitiers.
Cheylas (Le), 772 h., c. de Goncelin.
Chessieu, 351 h., c. de Roussillon.
Chèze-Neuve, 337 hab., c. de la Verpillière.
Chichilianne, 628 hab., c. de Clelles. → Mont-Aiguille (2,097 mèt.), une des sept merveilles du Dauphiné.
Chimilin, 1,507 hab., c. de Pont-de Beauvoisin. → Ferme modèle.
Chirens, 1,665 hab., c. de Voiron → Église (xiie s.) ; deux absides remarquables par les sculptures de leurs colonnettes. – Ruines de la tour de Clermont, berceau des Clermont-Tonnerre.
Cholonge, 369 hab., c. de la Mure.
Chonas, 527 hab, c. (Sud) de Vienne.
Choranche, 396 hab., c. de Pont-en-Royans.
Chozeau, 644 hab., c de Crémieu.
Christophe-en-Oisans (Saint-), 525 hab., c. du Bourg-d’Oisans. → Glaciers immenses de la Bérarde, descendant de la Barre-des-Écrins (4,103 m.).
Christophe-entre-Deux-Guiers (Saint-), 971 h., c. de St-Laurent-du-Pont.
Clair (Saint-), 685 hab., c. de Roussillon.
Clair-de-la-Tour (Saint-), 1,100 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Clair-sur-Galaure (Saint-), 467 hab., c. de Roybon.
Claix, 2,096 hab., c. de Vif. → Ancien pont (1608-1611) jeté sur un étranglement du Drac (arche unique, large de 46 mèt., haute de 16) ; à côté, nouveau pont de 52 mèt. d’ouverture.
Clavans, 365 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Clelles, 730 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Clonas, 495 hab., c. de Roussillon.
Cluze-et-Paquier, 688 h., c. de Vif.
Cognet, 101 hab., c. de la Mure.
Cognin, 675 hab., c. de Vinay.
Colombe, 1,023 hab., c. du Grand-Lemps.
Colombier-et-Saugnieu, 1,246 hab., c. de la Verpillière.
Combe-de-Lancey, 497 hab., c. de Domène.
Commelle, 737 hab., c. de la Côte-Saint-André.
Communay, 700 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Corbas, 374 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Corbelin, 2,132 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Cordéac, 546 hab., c. de Mens.
Corenc, 701 hab., c. (Est) de Grenoble. → Établissement d’eaux minérales à Bouquéron.
Corençon, 341 hab., c. de Villard.
Cornillon, 307 hab., c. de Mens.
Corps, 1,303 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Côte-Saint-André (La), 4,346 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne. → Église romano-ogivale ; anciens vitraux ; beau crucifix. — Château de 1600.
Côtes-d’Arey (Les), 1,084 hab, c. (Sud) de Vienne.
Côtes-de-Corps (Les), 382 hab., c. de Corps.
Coublevie, 1,590 hab., c. de Voiron.
Cour-et-Buis, 587 hab., c. de Beaurepaire.
Courtenay, 1,224 h., c. de Morestel.
Crachier, 363 h., c. de la Verpillière.
Cras, 411 hab., c. de Tullins.
Crémieu, 2,055 hab., à 5 kil. du Rhône, au pied d’une colline, ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin. → Enceinte bien conservée, portes crénelées. — Pans de murs énormes, derniers restes du château de Saint-Laurent, résidence des princes du Dauphiné. — Grosse tour carrée et haute tour ronde, qui faisaient partie du prieuré de Saint-Hippolyte.
Creys-et-Pusignieu, 867 hab., c. de Morestel.
Crolles, 1,365 hab., c. du Touvet.
Culin, 460 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Curtin, 402 hab., c. de Morestel.
Décines-et-Charpieu, l,106 hab., c. de Meyzieu.
Didier-de-Bizonne (Saint-), 368 hab., c. du Grand-Lemps.
Didier-de-la-Tour (Saint-), 1,488 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Diémoz, 775 hab., c. d’Heyrieu.
Dionay, 409 h., c. de St-Marcellin.
Dizimieu, 424 hab., c. de Crémieu.
Doissin, 750 hab., c. de Virieu.
Dolomieu, 2,487 hab., c. de la Tour.
Domarin, 300 h., c. de la Verpillière.
Domène, l,484 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Ruines de l’église (xie s.) de l’ancien prieuré. — Près de l’église, chapelle du style ogival primitif.
Échirolles, 652 hab., c. (Sud) de Grenoble.
Éclose, 730 hab., c. de Saint-Jean.
Égrève (Saint-), 1,885 hab., c. (Nord) de Grenoble. → L’asile des aliénés de Saint-Robert, situé près de la Vence, au pied de la montagne de Chalves, occupe l’emplacement d’un prieuré (xie s.), dont quelques débris ont eté conservés ou réemployés. Le corps de bâtiment occupé par le directeur renfermait au rez-de-chaussée deux salles décorées de remarquables boiseries. Dans la chapelle, deux beaux bas-reliefs en bois. — Maison prieurale du xvie s. (élégant plafond).
Engins, 371 hab., c. de Sassenage. → Clocher du xie ou du xiie s. — Portes d’Engins, rochers taillés naturellement où passe la route de Villard-de-Lans. – Gorges d’Engins.
Entraigues, 601 hab., c. de Valbonnais. → Grotte ; cascade.
Entre-deux-Guiers, 1,370 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont.
Éparres (Les), 1,015 hab., c. de Bourgoin.
Estrablin, l,316 hab., c. (Sud) de Vienne.
Étienne-de-Crossey (Saint-), 1,363 hab., c. de Voiron. → Dans la chaîne calcaire du Raz (804 mèt.), rochers pittoresques de Crossey, entre lesquels s’ouvrent les défilés connus sous les noms de Grand-Crossey (2 kil. de long.) et de Petit-Crossey.
Étienne-de-Saint-Geoirs (Saint-), 1,836 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin. → Maison seigneuriale et tour carrée du xve s. — Donjon de Saint-Cierge (xive s.). — Chapelle du xive s. – Maison de Mandrin.
Eybens, 819 hab., c. (Sud) de Grenoble. → Château moderne.
Eydoche, 637 hab., c. du Grand-Lemps.
Eyzin-Pinet, 1,427 hab., c. (Sud) de Vienne. → Ruines de la tour de Pinet et du château de Montfort.
Faramans, 975 hab., c. de la Côte.
Faverges, 1,307 hab., c. de la Tour-du-Pin. → Ancien château.
Ferrière (La), 917 hab., c. d’Allevard. → Cascade du Pissou, formée par le Bréda. — À 4 h. de marche, lacs des Sept-Laux.
Feyzin, l,200 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon. → Beau château.
Fitilieu, 1,246 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Flachère (La), 331 h., c. du Touvet.
Flachères, 513 h., c. du Grand-Lemps.
Folatière (La), 611 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Fontaine, 1,068 hab., c. de Sassenage. → Aux Balmes de Fontaine, beaux rochers à pic, percés de grottes et dominés par la belle forêt de Vouillant. Portes de Fontaine ou Gorge du Loup, défilé pittoresque.
Fontanil, 581 h., c. (Nord) de Grenoble. → Grotte de la Lutinière ; puits très-profond. — Au sommet de la roche du Cornidon, ruines d’un château delphinal et de travaux de défense du xvie s.
Forteresse (La), 427 hab., c. de Tullins.
Four, 846 hab., c. de la Verpillière.
Fresney (Le), 539 hab., c. du Bourg-d’Oisans. → Gorge et galerie (180 mèt.) de l’Infernet. — Pittoresque route du Lautaret. — À Bons, monument romain, sorte de porte sous laquelle passait la route.
Frette (La), l,250 hab., c. de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Froges, 503 hab., c. de Goncelin.
Frontonas, 1,137 h., c. de Crémieu.
Garde (La), 313 hab., c. de Bourg-d’Oisans. → Tour et débris de constructions attribuées aux Romains.
Genas, l,962 hab., c. de Meyzieu.
Genis (Saint-), 141 hab., c. de Mens.
Geoire (Saint-), 3,723 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin. → Église du xvie s. ; boiseries sculptées. — Ancien château sur un rocher.
Geoirs (Saint-), 602 hab., c. de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Georges-de-Commiers (Saint-), 582 hab., c. de Vizille. → Vieille tour. — Ruines du couvent des Moines-Rouges, ancien prieuré de Saint-Michel de Conex (xie s.) ; chapelle construite au-dessus d’une crypte et surmontée d’une tour ; à l’intérieur, coupole.
Georges-d’Espéranche (Saint-), 2,226 hab., c. d’Heyrieu.
Gervais (Saint-), 483 hab., c. de Vinay. → Ruines d’un château. — Pont suspendu sur l’Isère.
Gières, 1,163 h., c. (Sud) de Grenoble.
Gillonay, 793 hab., c. de la Côte-Saint-André.
Goncelin, 1,561 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Grand-Lemps (Le), 1,981 hab., ch.-l. de c., arrond. de la Tour-du-Pin.
Granieu, 444 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Grenay, 580 hab., c. d’Heyrieu,
Grenoble, V. de 42,660 hab., sur l’Isère, à 211 mètres, par 45° 11′ 12″ de latit. et 3° 23′ 36″ de long. E., ch.-l. du départ. et de 3 cantons. → Grenoble est située dans la belle plaine du Graisivaudan, au pied du dernier escarpement du mont Rachais (1,070 mètres), sur l’Isère, qui la divise en deux parties inégales, à 3 kil. au-dessus du confluent du Drac. De ses ponts et de ses quais, mais surtout des forts qui la dominent, admirables points de vue. L’enceinte des fortifications, reconstruite de 1832 à 1836, au prix de 16 millions, et qui sera prochainement agrandie à l’ouest, comprend : sur la rive dr. de l’Isère, forts Rabot et de la Bastille (483 mèt. ; belles casemates ; entre eux vieille tour Rabot), des casernes et des bastions casematés, bâtis sur le versant du Rachais ; sur la rive g., des bastions casematés, deux ou trois lignes de fossés, des demi-lunes et des glacis. — Les portes sont au nombre de 10 : 2 sur la rive dr., la porte Saint-Laurent et la porte de France, dont le pavillon a été bâti par Lesdiguières ; 8 sur la rive gauche, les portes Créqui, Randon, Saint-Louis, de Bonne, des Alpes, Très-Cloitres, des Adieux et de l’Ile-Verte.
Il reste de l’époque romaine les fondations et les pans de murs de l’enceinte de Dioclétien et de Maximien. Les principaux de ces débris servent de base à une tour adossée à l’hôtel de ville et à l’abside de Notre-Dame.
L’église Saint-Laurent, souvent restaurée, date du xie ou du xiie s. ; l’abside, percée de trois fenêtres en plein cintre est décorée extérieurement de sculptures représentant deux serpents et des têtes d’hommes. La crypte (mon. hist.), qui remonte au temps de Charlemagne, a la forme d’une croix latine terminée à chacun des quatre bras par un hémicycle. 28 colonnes en marbre blanc, supportent la voûte ; différentes de forme et de hauteur, elles semblent avoir appartenu à un édifice plus ancien.
La cathédrale (mon. hist.), dédiée à Notre-Dame, offre des spécimens de toutes les périodes du roman et du gothique ; ses parties les plus anciennes (porche surmonté d’une lourde tour, clocher, piliers de la nef) sont du xie s. À l’intérieur, trois nefs ogivales, dont les clefs de voûte sont ornées de sculptures, et quatrième nef du xvie s., divisée en chapelles. Le splendide ciborium ou tabernacle (1455-1457), en pierre sculptée, dans le chœur, est surmonté d’un dais à trois faces qui le couronne d’une manière admirable. Ce monument, en pierre fine et dure, a 2 mèt. 80 de larg. sur 14 mèt. 34 d’élévation. À gauche du ciborium s’élève une sorte de portail ogival de la même époque. De l’autre côté du chœur, le tombeau de l’évêque Aimon Chissay date du xve s. Ailleurs, six bas-reliefs dorés, de la Renaissance, représentent des scènes de la Vie de la Vierge. Le tabernacle du maître-autel, en marbre blanc et noir, vient de la Grande-Chartreuse. La chapelle Saint-Hugues, remonte au xiie et au xiiie s.
L’église Saint-André, fondée par le dauphin Guigues-André, vers 1220, est du style de transition. Le clocher, en briques, est surmonté d’une flèche octogonale flanquée de clochetons. À l’intérieur se trouve le tombeau (xviie s.) de Bayard. — Sainte-Marie (peintures murales), appartenant aux Ursulines, renferme un beau retable et divers objets d’art intéressants.
Le palais de justice (mon. hist.), élevé sur une partie de l’emplacement du château des dauphins, a été établi par Louis XI et restauré par Louis XII et Charles IX, puis agrandi par Lesdiguières : une jolie chapelle du règne de Louis XII dont il ne reste que l’abside, sert aujourd’hui de cabinet au premier président. La façade principale (1561-1603) est ornée de colonnes et de pilastres cannelés dont les chapiteaux ainsi que les croisillons des fenêtres sont admirablement sculptés. Au rez-de-chaussée, un passage, conduisant de la place Saint-André à la place des Cordeliers, divise le palais en deux parties, l’une réservée à la cour d’appel, l’autre au tribunal civil. Dans la première, on visite deux belles salles du temps de Louis XIV : la première chambre (sculptures modernes par des artistes dauphinois) ; la chambre des audiences solennelles, longue de 20 mèt. (boiseries du plafond représentant en ronde-bosse un soleil et la devise de Louis XIV : Nec pluribus impar). Dans le bâtiment affecté au tribunal civil se trouve l’ancienne salle des comptes, aujourd’hui la première chambre du tribunal civil. De magnifiques boiseries, du règne de Charles VIII, en ornent trois côtés. Le couronnement de la cheminée « est formé d’un large dais surmonté par de nombreux clochetons d’un beau gothique fleuri : deux niches, adossées à des colonnes fasciculées, soutiennent de chaque côté ce couronnement. Dans chacune de ces niches une statue en bois représente un homme d’armes ». La boiserie du plafond date du xviie s., ainsi que la corniche et les panneaux des fenêtres.
L’hôtel de ville, ancien hôtel du connétable de Lesdiguières, n’a de remarquable qu’une tour et une tourelle bâties sur des fondations romaines. – La préfecture (style de la Renaissance), sur la place d’armes, a coûté 1,404,000 fr. — Le bel hôtel de la succursale de la Banque de France, l’école d’artillerie, les casernes monumentales d’artillerie, l’hôtel de la division militaire, l’hôtel des Facultés, le théatre, le temple protestant, l’hôtel du général d’artillerie, la trésorerie générale et l’édifice destiné au musée et à la bibliothèque (il a coûté plus de 1,500,000 fr.) sont des édifices modernes. — La bibliothèque, dont on remarque surtout les coupoles vitrées, est la 6e de France par l’importance, et la 2e au point de vue des richesses théologiques (168,000 volumes ; 10,500 médailles). On y remarque : un petit musée égyptien, un magnifique bahut, une très-belle sculpture du xiiie s., et, parmi les manuscrits, les poésies de Charles d’Orléans, un très-beau manuscrit chinois et une bible latine du xiie s. — Le cabinet d’antiquités (17,000 pièces) est contigu à la bibliothèque. – Le musée de peinture est l’un des premiers de la province. Parmi les peintres qui y sont représentés, nous signalerons : pour l’école italienne, Bonifazio, Bronzino, Paul Véronèse, le Pordenone, Tintoret, Raphaël (copie de l’École d’Athènes attribuée à Nicolas Poussin), le Pérugin, le Dominiquin (Sainte Cécile, copie par Lagrenée) ; pour l’école espagnole, Ribéra (Saint Barthélémy sur le point de souffrir le martyre) ; pour les écoles allemande, flamande et hollandaise, Philippe de Champaigne, Crayer, Hobbema, Jordaëns, Van der Meulen, Rubens (Saint Grégoire, pape, l’une des plus belles toiles du maître), Snyders, Terburg ; pour l’école française, Biennoury, Séb. Bourdon, François Desportes, Claude Lorrain, Jean Jouvenet, Lesueur, Rigaud, Simond Vouet, Eugène Delacroix. Grenoble possède aussi un musée de sculpture et un musée archéologique. — Le musée d’histoire naturelle (collection complète de la faune, de la flore et de la minéralogie dauphinoise) est annexé au jardin des plantes.
Nous signalerons encore : la place Grenette et son château d’eau orné de dauphins, par M. Sappey ; — la place Saint-André et la statue de Bayard mourant par Raggi ; — la fontaine Saint-Laurent (un lion triomphant d’un serpent), par Sappey ; — la place d’Armes (vue magnifique sur toutes les montagnes des environs) ; — la place et la statue de Vaucanson ; — les quais et les ponts ; — la nouvelle façade de l’hôpital, ornée de bas-reliefs par Irvoy ; — l’avenue de la Gare, au milieu de laquelle s’élève la porte Randon, etc.
Les principales promenades de Grenoble sont, outre les quais, les boulevards et le jardin des plantes : le jardin de ville, ancien jardin de l’hôtel Lesdiguières (statue d’Hercule au repos, par J. Richier ; belles terrasses, dont une plantée de marronniers séculaires) ; le cours Saint-André, composé de trois allées, dont deux plantées d’arbres, longues de 8 kil., en ligne droite, de Grenoble au pont de Claix sur le Drac ; — le cours Berriat ; l’esplanade de la porte de France ; — le jardin de l’Île-Verte, entre la porte des Adieux et l’Isère ; – le parc Randon près du Polygone ; – le square de la place d’Armes ; etc.
Les environs de Grenoble offrent enfin des buts de promenade extrêmement intéressants.
Gresse, 693 hab., c. de Monestier. → Le Grand-Veymont (2,346 mèt.).
Gua (Le), 1,046 hab., c. de Vif. → Deux châteaux ruinés. — Belle cascade de Champa. – Grotte de la Litineyrie.
Guillaume (Saint-), 368 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Herbeys, 565 hab., c. (Sud) de Grenoble. → Château du xvie s., ancienne maison de campagne des évêques.
Heyrieu, 1,463 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne.
Hières, 796 hab., c. de Crémieu.
Hilaire (Saint-), 403 hab., c. du Touvet. → Ruines d’un château.
Hilaire-de-Brens (Saint-), 397 hab., c. de Crémieu.
Hilaire-de-la-Côte (Saint-), 1,094 hab., c. de Côte-Saint-André.
Hilaire-du-Rosier (Saint-), 1,003 hab., c. de Saint-Marcellin.
Honoré (St-), 611 h., c. de la Mure.
Huez, 474 hab., c. du Bourg-d’Oisans. → Cascades du torrent de Sarène, descendu des Grandes-Rousses.
Hurtières, 258 hab., c. de Goncelin.
Isle-d’Abeau (L’), 962 hab., c. de la Verpillière.
Ismier (Saint-), 1,343 hab., c. (Est) de Grenoble. → Église : portail du xie s. Ruines du château d’Arces (xiiie s.).
Izeaux, 1,671 hab., c. de Rives. → Dans l’église, beau retable.
Izeron, 870 hab., c. de Pont-en-Royans. → Cascade de Buzand.
Jallieu, 3,446 hab., c. de Bourgoin. → Sous le porche de l’église, inscription romaine.
Janneyrias, 558 hab., c. de Meyzieu.
Jarcieu, 726 hab., c. de Beaurepaire. → Château ruiné.
Jardin, 594 hab., c. (Sud) de Vienne.
Jarrie, 893 hab., c. de Vizille.
Jean-d’Avelane (Saint-), 689 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Jean-de-Bournay (Saint-), 3,219 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne.
Jean-d’Hérans (Saint-), 691 hab., c. de Mens.
Jean-de-Moirans (Saint-), 1,102 hab., c. de Rives.
Jean-de-Soudin (Saint-), 719 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Jean-de-Vaux (Saint-), 540 hab., c. de Vizille.
Jean-le-Vieux (Saint-), 276 h., c. de Domène. → Dans l’église, beau retable.
Jonage, 996 hab., c. de Meyzieu.
Jons, 592 hab., c. de Meyzieu.
Joseph-de-Rivière (Saint-), 1,088 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont. → Cascade de la Pissorelle.
Julien-de-l’Herms (Saint-), 257 hab., c. de Beaurepaire.
Julien-de-Raz (Saint-), 312 hab., c. de Voiron. → Ruines du château de la Perrière (xiiie s.). – Lac.
Just-Chaleyssin (Saint-), 867 hab., c. d’Heyrieu.
Just-de-Claix (Saint-), 760 hab., c. de Pont-en-Royans.
Laffrey, 431 hab., sur le lac de Laffrey, c. de Vizille.
Lalley, 581 hab., c. de Clelles.
Lans, 1,102 hab., c. de Villard-de-Lans. → Église des xie et xiiie s.
Lattier (Saint-), 1,651 hab., c. de Saint-Marcellin.
Laurent-de-Mure (Saint-), 1,226 hab., à 250 mèt., c. d’Heyrieu.
Laurent-du-Pont (Saint-), 1,803 hab., à la base de hautes montagnes tapissées de forêts (massif de la Grande-Chartreuse), sur le Guiers-Mort, à 410 mèt., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Belle église moderne du style ogival. — Château de Villette (antiquités romaines). — Cascade de Fora, près de Saint-Julien-de-Raz.
Laurent-en-Beaumont (Saint-), 749 hab., c. de Corps.
Laval, 974 hab., c. de Domène.
Lavaldens, 527 h., c. de Valbonnais.
Lavars, 312 hab., c. de Mens.
Lentiol, 247 hab., c. de Roybon.
Leyrieu, 390 hab., c. de Crémieu.
Lieudieu, 380 hab., c. de Saint-Jean.
Livet-et-Gavet, 988 h., c. du Bourg-d’Oisans. → Belles cascades du Bâton.
Longechenal, 626 hab., c. du Grand-Lemps.
Luce (Sainte-), 180 hab., c. de Corps.
Lumbin, 581 hab., c. du Touvet.
Luzinay, 974 hab., c. (Nord) de Vienne.
Malleval, 334 hab., c. de Vinay.
Marcel (Saint-), 903 hab., c. de Bourgoin.
Marcellin (Saint-), V. de 3,310 hab., sur la Cumane, à 3 kil. de l’Isère, ch.-l. d’arrond. → Restes de fortifications et d’un château fort. — Église : clocher roman.
Marcieu, 329 hab., c. de la Mure.
Marcilloles, 910 h., c. de Roybon.
Marcolin, 671 hab., c. de Roybon.
Marennes, 874 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Marie-d’Alloix (Sainte-), 325 hab., c. du Touvet.
Marie-du-Mont (Sainte-), 236 hab., c. du Touvet.
Marnans, 216 hab., c. de Roybon. → Église du xie s. (mon. hist.).
Martin-de-Clelles (Saint-), 278 hab., c. de Clelles.
Martin-d’Hères (Saint-), 1,325 hab.. c. (Sud) de Grenoble.
Martin-d’Uriage (Saint-), 2,253 h., c. de Domène. → Uriage, renommé par ses eaux minérales, occupe, dans la vallée du Sonnant, un petit bassin, très-frais et très-riant. — L’établissement thermal forme un parallélogramme dont les côtés sont occupés par des hôtels. Une fontaine offre un bas-relief représentant une naïade vidant son urne dans un bassin polygonal. La chapelle renferme des tableaux de Paul Véronèse et d’autres maîtres italiens. — Sur la colline, à 100 mèt. au-dessus de la cour des bains, s’élève le château d’Uriage, construit par la famille des Alleman, flanqué de tours. Les parties les plus anciennes sont deux tourelles, du xiie s., remaniées plus tard et réunies entre elles par une galerie du xvie s. Le pavillon appelé le Château Neuf date du xve s. Le propriétaire, M. de Saint-Ferriol, a restauré le château et y a réuni d’intéressantes collections d’antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, d’antiquités romaines trouvées à Uriage, de tableaux (histoire du château), d’histoire naturelle, des curiosités (étendard enlevé en 1713 aux Algériens ; vieilles tapisseries). Le sommet de la colline qui porte le château a été transformé en jardin anglais. Près de l’un des sentiers, se dresse la statue colossale du Génie des Alpes, sculptée par M. Sappey, artiste dauphinois. — Excursions à la Chartreuse de Prémol (1,095 mèt.), fondée en 1132 ; — à la cascade de l’Oursière, formée par le Doménon. — À Pinet, vieux mur composé de blocs énormes, dans lequel on a cru reconnaître les restes d’une construction celtique.
Martin-de-Vaulserre (Saint-) 349 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Martin-le-Vinoux (Saint-), l,140 hab., c. (Nord) de Grenoble. → Maison (xve s.) du jurisconsulte Guy Pape. — Grotte de la Balme et ermitage sur le versant du Casque-de-Néron (1,305 mèt.)
Maubec, 748 h., c. de la Verpillière.
Maurice-d’Exil (Saint-), 1,144 hab., c. de Roussillon.
Maurice-en-Trièves (Saint-), 393 hab., c. de Clelles.
Maximin (Saint-), 757 hab., c. de Goucelin. → Tour ruinée d’Avalon.
Mayres, 196 hab., c. de la Mure. → Cascade de 40 mèt.
Méaudre, 978 hab., c. de Villard-de-Lans. → À la Fauge, grotte de la Chambre des Fées.
Mens, 1,967 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Mépieu, 528 hab., c. de Morestel.
Merlas, 170 hab., c. de Saint-Geoire.
Mésage, V. Notre-Dame-de-Mésage.
Meylan, 1,118 hab., c. (Est) de Grenoble.
Meyrié, 321 h., c. de la Verpillière.
Meyrieu, 636 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay. → Château ruiné.
Meyssiès, 590 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Meyzieu, 1,580 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne. → Tour ruinée
Michel-de Saint-Geoirs (Saint-), 48. hab., c. de Saint-Étienne.
Michel-en-Beaumont (Saint-), 272 hab., c. de Corps.
Michel-les-Portes (Saint-), 502 hab., c. de Clelles.
Mions, 905 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon. → Château ruiné.
Miribel-et-Lanchâtre, 240 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Miribel-les-Échelles, 2,269 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont. → Ruines d’un château.
Mizoen, 552 h., c. du Bourg-d’Oisans.
Moidieu, 1,031 h., c. (Sud) de Vienne.
Moirans, 2,844 h., c. de Rives. → Église : façade et clocher du xie s. – Château de la Renaissance. — Parc de la maison où naquirent les frères Paris, financiers fameux au xviiie s.
Moissieun, 589 h., c. de Beaurepaire.
Monestier-d’Ambel (Le), 200 hab., c. de Corps.
Monestier-de-Clermont, 770 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Monestier-du-Percy (Le), 491 hab., c. de Clelles.
Monsteroux-Milieu, 316 hab., c. de Beaurepaire.
Mont-de-Lans, 1,038 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Mont-Saint-Martin, 97 hab., c. (Nord) de Grenoble.
Montagne, 250 h., c. de St-Marcellin.
Montagnieu, 744 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Montalieu-Vercieu, 1,771 hab., c. de Morestel.
Montaud, 420 hab., c. de Tullins.
Montbonnot-Saint Martin, 703 hab., c. (Est) de Grenoble.
Montcarra, 601 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Montceau, 728 h., c. de Bourgoin.
Montchaboud, 72 h., c. de Vizille.
Monteynard, 407 h., c. de la Mure.
Montfalcon, 261 hab., c. de Roybon. → Ruines d’un château. Tour des Loives ; restes d’anciennes fresques.
Montferrat, 1,088 hab., c. de Saint-Geoire. → Château ruiné (belle vue).
Montrevel, 557 hab., c. de Virieu.
Montseveroux, 762 hab., c. de Beaurepaire.
Moras, 356 hab., au bord d’un lac, c. de Crémieu.
Morestel, 1,296 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin.
Morêtel, 353 hab., c. de Goncelin. → Ruines d’un château.
Morette, 422 hab., c. de Tullins.
Morte (La), 261 hab., c. de Valbonnais.
Motte-d’Aveillans (La), 1,766 hab., c. de la Mure.
Motte-Saint-Martin ou les-Bains (La), 831 hab., c. de la Mure. → L’établissement thermal, situé dans la vallée du ruisseau de Vaux, occupe l’ancien château de la Motte, reconstruit en 1844 (beaux jardins en terrasses). — Défilé sauvage où le Drac coule dans une fissure, au pied de rocs à pic de 500 à 400 mèt. de haut. — Magnifique cascade du ruisseau de Vaux (130 mèt. de haut.).
Mottier (Le), 817 hab., c. de la Côte-Saint-André. → Église (xie siècle). — Ruines du château de Boczosel.
Moutaret (Le), 418 hab., c. d’Allevard. → Clocher roman.
Mure (La), 3,577 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble.
Murette (La), 1,058 h., c. de Rives.
Muriannette, 261 h., c. de Domène.
Murinais, 611 h., c. de St-Marcellin.
Mury-Monteymont (Saint-), 348 hab., c. de Domène.
Nantes, 620 hab., c. de la Mure.
Nantoin, 502 hab., c. de la Côte.
Nazaire (Saint.), 575 hab., c. (Est) de Grenoble.
Nerpol-et-Serre, 628 h., c. de Vinay.
Nicolas-de-Macherin (Saint-), 687 hab., c. de Voiron. → Curieuse église ; tour du xie s., chœur du xiiie s. — Ruines de l’ancienne enceinte. — Hautefort, beau château moderne.
Notre-Dame-de-Commiers, 585 hab., c. de Vizille. → Restes de bâtiments et église d’un prieuré de 1545, devant lequel une terrasse est plantée de 5 énormes tilleuls. — Vieille tour des Amants ou des Allemands. — Grotte.
Notre-Dame-de-Mésage, 256 hab., c. de Vizille. → Église romane.
Notre Dame-de-Vaulx, 969 hab., c. de la Mure.
Noyarey, 860 hab., c. de Sassenage.
Ondras (Saint-), 714 h., c. de Virieu.
Optevoz, 534 hab., c. de Crémieu.
Oris-en-Rattier, 295 hab., c. de Valbonnais.
Ornacieux, 419 hab., c. de la Côte-Saint-André. → Restes d’un château qu’habita le baron des Adrets.
Ornon, 561 hab., au pied du Taillefer (2,861 mèt.), c. du Bourg-d’Oisans.
Oulles, 239 h., c. du Bourg-d’Oisans.
Oyeu, 801 hab., c. de Virieu.
Oytier-et-Saint-Oblas, 841 hab., c. d’Heyrieu.
Oz, 809 hab., c. de Bourg-d’Oisans. → Restes de fortifications. – Cascade de la Pisse. – Lac de la Fure.
Pact, 791 hab., c. de Beaurepaire.
Pajay, 676 h., c. de la Côte-St-André.
Paladru, 908 hab., près du lac de ce nom, c. de Saint-Geoire.
Pancrasse (Saint-), 303 hab., c. du Touvet. → Grottes. — Trou du Glas, dont l’entrée est presque constamment obstruée par des neiges et des glaces ; le Guiers-Mort y prend sa source.
Panissage, 321 hab., c. de Virieu.
Panossas, 407 hab., c. de Crémieu.
Parizet, 914 hab., c. de Sassenage. → Sur un mamelon, débris de la tour Sans-Venin (xiie s.), autrefois l’une des sept merveilles du Dauphiné, sujet d’une foule de légendes. – Désert de J.-J. Rousseau, ravin pittoresque.
Parmilieu, 625 hab., c. de Crémieu. → Grotte du Puits de Jacob.
Passage (Le), 838 h., c. de Crémieu.
Passins, 1,083 hab., c. de Morestel. → Beau château moderne.
Paul-d’Izeaux (Saint-), 534 hab., c. de Tullins.
Paul-de-Varces (Saint-), 616 hab., c. de Vif.
Paul-lès-Monestier (Saint-), 294 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Péage-de-Roussillon (Le), 1,632 hab., c. de Roussillon.
Pellafol, 567 hab., c. de Mens. → Montagne de l’Obiou (2,793 mètres). — Belle source des Gilins.
Penot, 511 hab., c. de Saint-Étienne.
Percy (Le), 260 hab., c. de Clelles.
Périer (Le), 694 hab., c. de Valbonnais. → Belle cascade de la Malsanne, haute de 40 mètres.
Pierre (La), 214 hab., c. de Goncelin. → Carrières d’albâtre formant une grotte à stalactites. – Vieille tour.
Pierre-Châtel, 1,160 h., c. de la Mure.
Pierre-d’Allevard (Saint-), 1,975 hab., c. d’Allevard. → Église romane ; beau clocher ogival. — Tour d’Aquin, le château de la Roche-Commiers, bâtis sur les contre-forts du mont de Saint-Pierre (1,200 mètres).
Pierre de-Bressieux (Saint-), 1,243 hab., c. de Saint-Étienne.
Pierre-de-Chandieu (St-), 1,257 h., c. d’Heyrieu. → Château féodal.
Pierre-de-Chartreuse (Saint-), 1,567 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont. → Le Désert, gorge pittoresque, conduit au monastère de la Grande-Chartreuse ; l’entrée en est formée par 2 rochers, presque à pic, d’environ 100 mètres de haut., si rapprochés, que le Guiers-Mort remplit seul l’espace qui les sépare ; le pont en pierre, d’une arche, est défendu par des bâtiments percés de meurtrières. — Le monastère est bâti à 977 mètres d’altitude dans la gorge du Cosson, sur une prairie en pente rapide, et qu’entourent d’un côté des forêts, de l’autre, les rochers nus et escarpés du Grand-Som. Les nombreux corps de logis, d’un style simple, sont surmontés de quelques tourelles. À gauche de la porte d’entrée est un corps de logis où les visiteurs pauvres sont hébergés gratuitement ; les femmes n’entrent jamais au couvent et sont reçues dans un bâtiment séparé, nommé l’infirmerie. La cour carrée qui s’ouvre en face de la porte renferme 2 bassins circulaires alimentés par la source de Saint-Bruno. Au delà, un large perron conduit à l’entrée d’un corridor de 130 mètres de long., où viennent aboutir toutes les galeries qui mettent en communication les diverses parties du monastère ; à droite et à gauche s’ouvrent 4 grandes salles où sont reçus les étrangers. Plus loin sont la chapelle domestique, l’église, le réfectoire, la cuisine (table de marbre d’un seul bloc, longue de 9 mètres), la dépense, les cellules, le logement du père général et la bibliothèque (6,000 vol.). L’église est assez élégante. Au-dessous de la bibliothèque est une chapelle décorée d’un assez bon tableau et d’un autel en mosaïque fait avec les racines de différents arbres. La salle du Chapitre est décorée des portraits des 50 premiers généraux de l’ordre ; un peu plus bas sont 22 tableaux représentant la Vie de Saint Bruno, dont les originaux, peints par Lesueur, sont au Louvre. Le siége du père général est placé au-dessous d’une grande statue du fondateur, par Foyatier. La galerie des cartes est très-riche. Le grand cloître forme un carré long éclairé par 130 arcades, irrégulièrement construit suivant les accidents du terrain ; la partie la plus ancienne, du style ogival, remonte au xiiie siècle ; la partie la plus moderne est du xviie. 60 cellules s’ouvrent le long de deux grands corridors, longs de 220 mètres chacun. Au milieu du grand cloître est placé le cimetière, et près de celui-ci la chapelle des Morts, fondée en 1382 ; en face une autre chapelle, dite de Saint-Louis, a été bâtie aux frais de Louis XIII. — Les environs sont admirables. – À 2 kilomètres du couvent, au milieu d’une forêt de sapins, se trouvent la chapelle de Notre-Dame de Casalibus (1440) et, 200 pas plus haut, sur un énorme fragment de rocher, escarpé de trois côtés, la chapelle de Saint-Bruno, reconstruite en 1610 et restaurée en 1820. — À l’ouest de la Chartreuse, sur la montagne, s’étend la promenade du Belvédère (belle vue du couvent). — À 1 kilom. est la Courrerie, anciens ateliers transformés en hôpital pour les paysans des environs.
Pierre-de-Chérenne (Saint-), 398 h., c. de Pont-en-Royans. → Cascade.
Pierre d’Entremont (Saint-), 1,127 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont. → Belle église ogivale moderne. — Château de Saint-Pierre (vue magnifique), élevé au xviie et au xviiie siècle, par les Chartreux, sur l’emplacement d’un château du xve siècle, dont il reste quelques ruines. — Grottes renfermant la source du Guiers-Vif. — Vallée des Éparres, semée de blocs de rochers éboulés.
Pierre-de-Méaroz (Saint-), 200 hab., c. de Corps.
Pierre-de-Mésage (Saint-), 771 hab., c. de Vizille.
Pin (Le), 860 hab., c. de Virieu. → Ruines d’une ville engloutie, dit-on, dans le lac de Paladru, et qui aurait porté le nom d’Ars-le-Pin. — Restes de la Chartreuse de Silve-Bénite (xviie siècle).
Pinsot, 793 hab., c. d’Allevard. → Joli pont d’une arche sur le Gleyzin. — Glacier sur la montagne de l’Oulle, appelé le grand glacier de Gleyzin.
Pisieu, 603 hab., c. de Beaurepaire.
Plan, 286 hab., c. de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. → Église ; portail du xiie siècle. — Sur le flanc du coteau, maison de ferme (xviie siècle) des évêques de Grenoble ; plafonds à poutrelles avec peintures à fresque ; arabesques ; beaux lits à baldaquin, fauteuils, tapisseries historiées, portraits, etc. — Au-dessus de la maison de ferme s’élèvent les Terreaux de Plan (700 mètres, horizon magnifique), dont le sommet est occupé par les fossés et terrassements d’un camp romain (?).
Poizat, 263 h., c. (Sud) de Grenoble.
Poliénas, 913 hab., c. de Tullins.
Pommier-de-Beaurepaire, 1,022 hab., c. de Beaurepaire.
Pommiers, 565 hab., c. de Voiron. → Cascade de l’Infernet.
Ponsonnas, 162 hab., c. de la Mure.
Pont-de-Beauvoisin, 1,784 h., ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin.
Pont-de-Chéruy, 846 hab., c. de Meyzieu.
Pont-en-Royans, 1,084 hab., bâti dans une situation extraordinaire, à 300 mètres environ, sur deux murs de rochers escarpés, séparés par un gouffre, au fond duquel la Bourne va mêler ses eaux à celles de la Vernaison, ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin. → La plupart des maisons, soutenues par des échafaudages, dominent, à une grande élévation, les belles eaux du torrent. Peu à peu, on a enlevé une partie du rocher, et des maisons se sont bâties sur l’emplacement conquis à l’aide du pic et de la poudre ; d’autres se sont étagées en amphithéâtre sur les terrasses supérieures, partout où il y avait une place assez large pour les supporter. — Un pont, fort étroit, d’une seule arche, jeté sur un abîme de 50 mètres de profondeur, réunit les deux parties de la ville. — Sur les rochers qui dominent le bourg se voient les ruines d’une forteresse féodale, dont les murailles se confondent avec les rochers eux-mêmes. – Défilés très-pittoresques des Grands et des Petits-Goulets.
Pont-Évêque, 1,799 hab., c. (Nord) de Vienne.
Pontcharra, 2,703 hab., c. de Goncelin. → Château (xiiie et xve s.) où naquit Bayard, partiellement restauré. On y entre par un portail délabré qui s’ouvre entre deux espèces de pavillons, dont l’un est une ancienne chapelle, et l’autre l’ancien logis des gardes. Dans le corps de logis principal, on voit le cabinet de Bayard et la chambre où Hélène Alleman lui donna le jour. Les écuries, la cave et la cuisine, occupant le rez-de-chaussée, sont bien conservées. Trois terrasses superposées s’étendent en avant de la façade. – Pont sur le Bréda ; statue équestre, représentant Bayard enfant.
Prébois, 318 hab., c. de Mens → Ruines d’un château.
Presles, 542 hab., c. de Pont-en-Royans.
Temple d’Auguste et de Livie, à Vienne.
Pressins, 1,104 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin. → Grottes et cascades.
Priest (Saint-), 2,475 hab., c. de Saint-Symphorien. — Château des xve et xviie s., où ont séjourné Charles VII, Louis XI, Louis XII et François Ier.
Prim (Saint-), 416 hab., c. de Roussillon.
Primarette, 757 hab., c. de Beaurepaire.
Proveysieux, 484 hab., c. (Nord) de Grenoble. → Oratoire de la Charmette (grottes).
Prunières, 292 hab., c. de la Mure.
Pusignan, 1,318 h., c. de Meyzieu.
Quaix, 619 h., c. (Nord) de Grenoble.
Quentin (Saint-), 1,575 hab., c. de la Verpillière. → Ruines du château de Fallavier, près duquel l’étang de même nom (50 hectares) remplit le fond d’un ravin pittoresque.
Quentin-sur-Isère (Saint-), 1,249 hab., c. de Tullins. → Anciennes murailles. — Au sommet du coteau (très-belle vue), ruines imposantes d’un château fort. Il en reste une citerne large et profonde, et surtout une énorme tour (30 mèt. de haut.). – Belle et abondante source au pied du rocher.
Quet, 281 hab, c. de Corps.
Quincieu, 206 hab., c. de Tullins.
Réaumont, 795 hab., c. de Rives.
Renage, 1,830 hab., c. de Rives.
Rencurel, 865 hab., c. de Pont-en-Royans.
Revel, 892 hab., c. de Domène. → Château ruiné du xve siècle.
Revel-et-Tourdan, 791 hab., c. de Beaurepaire.
Reventin-et-Vaugris, 1,153 hab., c. (Sud) de Vienne.
Rives sur-Fure, 2,543 hab., au confluent de la Fure et de la rivière de Réaumont, ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin. → Vieille tour, dite de Louis XI. — Autour de la papeterie, beau parc arrosé par les canaux de la Fure. — Sur la colline, chapelle romane du xie siècle, avec peintures murales d’un artiste dauphinois. — Au-dessous du Réaumont et de la Fure, sur une colline, ruines du manoir de Châteaubourg, détruit sous Louis XIII. — Sur le chemin de fer de Lyon à Grenoble, beau viaduc de la Fure ou pont du Bœuf : 16 arches de 14 mètres d’ouverture ; 273 mètres de long. ; la plus grande hauteur est de 42 mètres. — Excursions aux sources du Réaumont et à la montagne de Parmenie (pèlerinage).
Rivière (La), 749 hab., c. de Tullins.
Roche, 1,454 h., c. de la Verpillière.
Roches (Les), 1,054 hab., sur le Rhône (joli pont suspendu), en face de Condrieu, c. (Sud) de Vienne.
Rochetoirin, 827 hab., c. de la Tour-du-Pin. → Ruines du château de Romanèche, brûlé au xve siècle.
Roissard, 359 hab., c. de Monestier-de-Clermont. → Pont remarquable de Brion, sur l’Ébron.
Romagnieu, 1,860 hab., c. de Pont-de-Beauvoisin.
Romain-de-Jalionas (Saint-), 578 hab., c. de Crémieu.
Romain-de-Surieu (Saint-), 281 hab., c. de Roussillon. → À Surieu, église du xiie siècle, mon. hist. (beau portail), et vieille tour féodale.
Romans (Saint-), 1,117 hab., c. de Pont-en-Royans.
Roussillon, 1,578 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne. → Château délabré, construit en 1553, par le cardinal de Tournon (peintures et jolis détails de sculpture), et où Charles IX rendit, en 1561, l’édit qui fit commencer l’année au 1er janvier.
Rovon, 501 hab., c. de Vinay. → Cascade de Ruison.
Royas, 315 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Roybon, 2,048 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin.
Ruy, 1,411 hab., c. de Bourgoin.
Sablon, 811 hab., c. de Roussillon.
Salaise, 1,056 hab., c. de Roussillon. → Sous l’église, ancienne dépendance d’un prieuré, crypte du xie s.
Salette-Fallavaux (La), 686 hab., c. de Corps. → Montagne de la Salette, but d’un pèlerinage célèbre. À 1,804 mètres, à l’extrémité du Gargas, contre-fort de rochers que dominent au nord de vastes pâturages (2,213 mètres), église romane récente, dont chaque pierre a été transportée à dos de mulet. – Près de l’église, maison d’habitation pour les missionnaires desservant le sanctuaire, et hôtellerie pour les étrangers. — En face de l’église, monument indiquant l’endroit où, suivant la croyance des pèlerins, la Vierge, après avoir conversé avec deux petits bergers, s’éleva de terre à leurs yeux (19 septembre 1846). — Une fontaine, née, dit-on, des larmes que répandit la Vierge, coule dans le ravin de la Sezia.
Salle (La), 411 hab., c. de Corps.
Sappey (Le), 379 hab., c. (Est) de Grenoble.
Sarcenas, 89 hab., c. (Nord) de Vienne. → Chamechaude, point culminant (2,087 mètres) du massif de la Grande-Chartreuse.
Sardieu, 797 hab., c. de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Sassenage, 1,523 hab., sur le Furon, au pied d’une montagne de 650 mètres qui se relève plus loin à 1,120 mètres, ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Église moderne ; clocher du xie siècle ; dans une chapelle repose, depuis 1822, le connétable de Lesdiguières. — Château, rebâti vers 1615. Au-dessus de la porte d’entrée est représentée la fée Mélusine. À l’intérieur, on remarque : de grands appartements décorés avec une noble simplicité ; un escalier monumental, du comm. du xviie siècle ; une chambre qu’occupa Louis XIII ; le salon, orné de plusieurs tableaux de maîtres, parmi lesquels un Murillo représentant les quatre Évangélistes ; anciennes tapisseries des Gobelins dans la chapelle, un vieux portrait de saint Ismidon et une Vierge de très-belle expression. — Pour les cuves de Sassenage, V. Curiosités naturelles.
Satolas-et-Bonce, 1,191 hab., c. de la Verpillière.
Sauveur (Saint-), 656 hab., c. de Saint-Marcellin.
Savas-Mépin, 461 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Savel, 84 hab., c. de la Mure.
Savin (Saint-), 2,168 hab., c. de Bourgoin. → Château ruiné de Demptézieu.
Sêbastien-de-Cordéac (Saint-), 518 hab., c. de Mens.
Séchilienne, l,175 h., c. de Vizille. → Vieux château flanqué de deux grosses tours. — Le Taillefer (2,861 mèt.) ; admirable panorama.
Semons, 458 hab., c. de la Côte.
Septême, 1,521 hab., c. (Nord) de Vienne. → Château du xve s.
Sérézin, 1,302 hab., c. de Bourgoin. → Ruines du château de Quinsonas.
Sérézin-du-Rhône, 352 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Sermérieu, 1,357 h., c. de Morestel.
Seyssins, 654 hab., c. de Sassenage.
Seyssuel, 609 hab., c. (Nord) de Vienne. → Château ruiné.
Siccieu-Saint-Julien, 556 hab., c. de Crémieu. → Ruines du château de Saint-Julien.
Siévoz, 277 hab., c. de Valbonnais.
Sillans, 1,187 h., c. de St-Étienne. → Ruines d’un château du xve s.
Simandres, 451 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Siméon-de-Bressieux (Saint-), 1,975 hab., c. de Saint-Étienne. → Ruines du château de Bressieux.
Sinard, 426 hab., c. de Monestier.
Solaise, 656 hab., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon.
Soleymieu, 721 hab., c. de Crémieu.
Sône (La), 901 hab., c. de Saint-Marcellin.
Sonnay, 867 hab., c. de Roussillon.
Sorlin (Saint-), 442 hab., c. (Sud) de Vienne.
Sorlin (St-), 710 h., c. de Morestel.
Sousville, 134 hab., c. de la Mure.
Succieu, 495 hab., c. de Bourgoin.
Surieu, V. Saint-Romain-de-Surieu.
Susville, 570 hab., c. de la Mure.
Symphorien-d’Ozon (Saint-), 1,809 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne.
Tèche-et-Beaulieu, 1,001 hab., c. de Saint-Marcellin.
Tencin, 931 hab., c. de Goncelin. → Magnifique château (xviiie s.) où naquit Mme de Tencin, mère de d’Alembert ; vaste parc, planté d’arbres séculaires, arrosé par un torrent qui descend de la gorge pittoresque du Bout-du-Monde ; belle cascade.
Ternay, 1,104 h., c. de Saint-Symphorien-d’Ozon. → Église du xiie s.
Terrasse (La), 1,225 hab., c. du Touvet. → Sur la porte de l’église, inscription romaine. — Ruines du château de la Terrasse. De vastes constructions annexes sont occupées par une fabrique d’acier, de faux et de limes. — Pont suspendu.
Théoffrey (Saint-), 411 hab., c. de la Mure.
Theys, 2,294 hab., c. de Goncelin. → Église du xe ou du xie s. — Tour carrée, reste du château d’Herculais (vaste cheminée ruinée).
Thodure, 953 hab., sur une colline dominant la plaine de la Valloire et un ravin où coule un ruisseau formant de jolies cascades, c. de Roybon. → Ruines d’un château entouré de fossés.
Thuélins, 592 hab., c. de Morestel.
Tignieu-Jameyzieu, 871 hab., c. de Crémieu.
Torchefelon, 620 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Tour-du-Pin (La), 2,857 hab., ch.-l. d’arrond. → Belle fontaine. — Statue en bronze de la Vierge au sommet du coteau Saint-Clair. — Débris de fortifications.
Toussieu, 772 hab., c. d’Heyrieu. → Château féodal.
Touvet (Le), 1,595 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Sur une terrasse plantée d’arbres magnifiques, château moderne de Marcieu. — Ruines du château de Beaumont, envahies par une végétation luxuriante ; c’était le manoir héréditaire de la famille du baron des Adrets. — Un cellier est le seul reste du château de la Frette, où mourut le baron des Adrets. — Curieux passage des Sangles, près du col de l’Haut-de-Seuil (1,817 mèt.). — Au-dessous de l’embouchure du Bresson dans l’Isère, cette rivière coule dans un champ de débris large de 200 mèt. ; les habitants ont construit un grand nombre de digues transversales qui ne laissent qu’une étroite ouverture dans le milieu, où coule le torrent, forcé ainsi d’y creuser profondément son lit. — Pont suspendu sur l’Isère.
Tramolé, 383 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Treffort, 251 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Tréminis, 568 hab., c. de Mens.
Trept, 1,290 hab., c. de Crémieu. → Château de Poype-Serrières, flanqué de tours et couronné de mâchicoulis (xve et xvie s.).
Tronche (La), 2,131 hab., c. (Est) de Grenoble.
Tullins, 4,834 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin. → Débris des anciennes murailles, et, en particulier, portes Saint-Quentin et de Fures. — Ruines de l’ancien château : rentes de trois grosses tours reliées par des bastions. — Châteaux de Chépy et des Chartreux. – Église des xie et xiie s. ; curieuse inscription sous le porche.
Uriage, V. Saint-Martin-d’Uriage.
Valbonnais, 1,290 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Château de 1608.
Valencin, 757 hab., c. d’Heyrieu.
Valencogne, 692 hab., c. de Virieu.
Valette (La), 187 hab., c. de Valbonnais.
Valjouffrey, 891 hab., c. de Valbonnais.
Varacieux, 1,140 hab., c. de Vinay.
Varces, 678 hab., c. de Vif. → Château ruiné.
Vasselin, 435 hab., c. de la Tour.
Vatilieu, 487 hab., c. de Tullins.
Vaujany, 787 hab., c. du Bourg-d’Oisans. → Belle cascade.
Vaulnaveys-le-Bas, 660 hab., c. de Vizille.
Vaulnaveys-le-Haut, 1,653 hab., c. de Vizille. → Ancienne chartreuse de Prémol. — Ancien château ; parc magnifique.
Vaulx-Milieu, 709 hab., c. de la Verpillière. → Bâtiment d’une ancienne commanderie.
Vénérieu, 450 hab., c. de Crémieu. → Pierre-Femme, singulier monolithe, dont la forme a donné lieu à une légende rappelant la femme de Loth changée en statue.
Venon, 264 h., c. (Sud) de Grenoble.
Venosc, 738 h., c. du Bourg-d’Oisans.
Vérand (Saint-), 1,064 hab., c. de Saint-Marcellin.
Vercieu, V. Montalieu.
Vernaz, 188 hab., c. de Crémieu.
Vernioz, 594 hab., c. de Roussillon.
Verpillière (La), 1,243 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Vienne.
Versoud (Le), 500 h., c. de Domène.
Vertrieu, 628 hab., c. de Crémieu. → Château ruiné.
Veurey, 783 hab., c. de Sassenage. → Tour du xve s. — Pont suspendu sur l’Isère. — Cascades.
Veyrins, 1,062 hab., c. de Morestel.
Veyssilieu, 335 hab., c. de Crémieu.
Vézeronce, l,369 hab., c. de Morestel. → Tumulus sur le théâtre du combat de 524 (V. Histoire).
Victor-de-Cessieu (Saint-), 1,100 hab., c. de la Tour-du-Pin.
Victor-de-Morestel (Saint-), 963 hab., c. de Morestel.
Vienne, V. de 26,017 hab., au confluent de la Gère et du Rhône, large en cet endroit de 200 mèt., ch.-l. d’arrond. → Vienne, la seconde ville du département, par sa population, est la première par son industrie, son antiquité, ses monuments ; elle s’élève en amphithéâtre, sur la rive gauche du Rhône, à l’embouchure de la Gère et en grande partie sur le penchant d’une colline. Elle est dominée ; au nord par le mont Salomont (ruines du château de la Bâtie, élevé en 1250), et par le mont Arnaud, à l’est par les mont de Sainte-Blandine et de Pipet (restes du château de Pipet ; statue colossale de la Vierge), au sud-est par celui de Saint-Just.
Vienne est la ville la plus riche du Dauphiné en antiquités. On y remarque : 1o le temple d’Auguste et de Livie mon. hist. Ce temple est, après la Maison-Carrée de Nîmes, le monument de ce genre le mieux conservé que possède la France. Il est d’ordre corinthien, long de 27 mèt., large de 15 et haut de 17m,35. Sa façade forme un frontispice, orné de six colonnes, cannelées.
Cathédrale de Vienne (Saint-Maurice).
Des fouilles ont fait découvrir les dalles romaines qui pavaient le Forum. Le temple d’Auguste et de Livie a été restauré sous la direction de M. Constant Dufeux, qui a rétabli l’inscription : Con. sen. Divo Augusto optimo maximo et divæ Augustæ (du consentement du Sénat au divin Auguste très-bon, très-grand et à la divine Augusta) ; 2o le plan de l’Aiguille, au sud de la ville (mon. hist.), pyramide quadrangulaire de 16 mèt. d’élévation et de 4 mèt. de côté à la base, reposant sur un portique carré, percé de quatre arcades avec colonnes corinthiennes aux angles. Ce monument n’a pas été achevé : les pierres en sont seulement dégrossies. Il faisait partie de la spina d’un grand cirque dont les contours ont été mis à découvert par des fouilles récentes ; 3o deux arcades et un escalier gigantesque (mon. hist.), restes du Forum ; deux grands aqueducs qui conduisaient à la ville les eaux de la Gère et deux autres aqueducs plus petits qui ont été utilisés ; des traces de remparts romains ; sur le Mont-Pipet, des restes de la citadelle des Allobroges.
L’ancienne cathédrale (mon hist.), dédiée à Saint-Maurice, est, avec celle de Valence, la plus remarquable du Dauphiné et de la Provence. Élevée sur une terrasse, près du Rhône, elle est précédée d’un large perron de 28 marches ; deux tours flanquent sa façade, bâtie aux xve et xvie s. Sa forme est celle d’une basilique à trois nefs, sans transsept ; elle a 27 mèt. de haut., 96 de long., 36 de larg. ; 20 piliers supportent la grande voûte. Autour de la nef principale et du chœur règne une galerie ogivale, dont les arcades reposent, dans le chœur, sur des colonnettes. Au-dessus et au-dessous de la galerie, dans l’abside, courent des frises incrustées de mastic rouge. Au-dessus des bas-côtés, qui sont de style ogival, règnent extérieurement deux magnifiques galeries romanes, à colonnes et pilastres. De nombreuses inscriptions sont encastrées dans les murs. D’anciens vitraux ornent la fenêtre ogivale de la chapelle Saint-Jacques. Bâtie vers la fin du xiie s., sur une autre plus ancienne, Saint-Maurice ne fut achevée qu’en 1515. La partie la plus ancienne, le chœur, offre, des pilastres cannelés et des chapiteaux de style roman. La façade porte la trace des mutilations qu’elle subit en 1562. après la prise de Vienne par le baron des Adrets. Le maître-autel et le magnifique tombeau qui se trouve à droite ont été sculptés au siècle dernier par Slodtz. On remarque à Saint-Maurice : l’épitaphe de Boson, roi d’Arles ; les sarcophages de saint Léonien († 476) et d’Aymard († 1245), abbés de Saint-Pierre ; une toile de Desgoffes, etc.
Saint-André-le-Bas (mon. hist.), dont la construction eut lieu en 1152, d’après une inscription, se fait remarquer par son style ogival de transition à l’intérieur et à l’extérieur par ses arcs-boutants et par la belle tour romane, plantée en biais, qui flanque l’abside. — Saint-Pierre (mon. hist.), précieux édifice du viiie ou du ixe s., est surtout remarquable par ses briques incrustées formant des dessins dans la maçonnerie. L’intérieur est décoré de deux étages d’arcades portées sur des colonnes de marbre. De l’abside primitive il ne reste que deux colonnes en marbre qui portaient l’arc triomphal ; le reste de l’abside et le curieux clocher qui se dresse en avant de la façade primitive sont du xiie s. Les travaux de restauration entrepris de nos jours ont amené la découverte d’un grand nombre de tombeaux, et en particulier de celui qui, selon toute apparence, contenait les restes de saint Mamert. — Saint-André-le-Haut renferme de beaux tableaux. Près du monument, belle porte de la Renaissance. — Saint-Martin (xvie s.), a été restaurée en 1815. – La chapelle de l’hôpital Saint-Paul possède des tableaux de l’école italienne.
Le palais de Justice occupe l’emplacement de l’ancien palais des Préteurs. — Le collége, où professa Massillon, date de 1605. — Les caves de la nouvelle halle peuvent contenir 4,000 hectolitres de vin. — Nous signalerons encore : l’emplacement de la tour de Pilate, suivant la tradition, fut enfermé le gouverneur de Judée ; — un grand nombre de maisons du moyen âge ; — la maison où est né François Ponsard ; la statue en bronze de ce poëte, par M. Geoffroy-Dechaume (1870) ; — le quai du Rhône (1,500 mèt. de longueur) ; — le pont suspendu, sur le Rhône (1829) ; les deux ponts de la Gère, datant, le plus haut de la fin du xve s., le plus bas du xvie s. ; — deux promenades : le champ de Mars et le cours Romestang.
Vif, 2,506 h., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Église du xive s.
Vignieu, 1,012 hab., c. de la Tour-du-Pin. → Ancien château de Cornu. — Cascade au-dessous du château.
Villard-Bonnot, 1,022 hab., c. de Domène.
Villard-de-Lans, 1,970 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Très-belle source du Petit-Vaucluse, au pied de rochers pittoresques. — Grotte de la Fauge ou Chambre des Fées, d’une profondeur de 200 à 300 mèt., dans un vallon rempli de blocs gigantesques écroulés.
Villard-Eymond, 191 hab., c. du. Bourg-d’Oisans.
Villard-Reculas, 202 hab., c. du Bourg-d’Oisans. → Cascade de 180 mèt. de haut., formée par le canal d’irrigation, de 8 kil. de longueur, qui prend ses eaux au lac Blanc.
Villard-Reymond ; 177 hab., c. du Bourg-d’Oisans.
Villard-Saint-Christophe, 479 hab., c. de la Mure.
Ville-Fontaine, 451 hab., c. de la Verpillière.
Ville-sous-Anjou, 905 hab., c. de Roussillon.
Villemoirieu, 509 hab., c. de Crémieu.
Villeneuve, 1,240 hab., c. de Saint-Jean-de-Bournay.
Villette-d’Anthon, 1,029 hab., c. de Meyzieu.
Villette-Serpaise-et-Chuzelle, 1,312 h., c. (Nord) de Vienne.
Vinay, 2,290 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Saint-Marcellin. → Ancien château. — Magnifique église de Notre-Dame-de-l’Osier, pèlerinage.
Vincent-de-Mercuze (Saint-), 763 hab., c. du Touvet.
Virieu, 1,130 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de la Tour-du-Pin. → Magnifique château féodal parfaitement conservé, des xive, xvie et xviie s., renfermant de précieuses tapisseries des xve et xviie s., six petits canons du xviie s. et des portraits historiques.
Viriville, 3,000 hect., 1,519 hab., c. de Roybon. → Les rues ont conservé leur physionomie du moyen âge. – Château ruiné de Groslée-Viriville (xve s.).
Vizille, 3,903 hab., ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Du château des Dauphins, ne reste que des ruines, près desquelles Lesdiguières fit construire le château actuel. Ce château avait été restauré à la suite d’un incendie, en 1825. Un second incendie a détruit, en 1865, une des ailes sur l’emplacement de laquelle s’étend aujourd’hui une terrasse. La partie restée intacte a été restaurée de nouveau par M. Casimir Périer. Une des façades donne sur une belle pièce d’eau. La statue équestre, en bronze, du connétable de Lesdiguières, décore l’entrée principale, près d’un bel escalier à double rampe. Entre les deux escaliers, restes d’une fontaine, et deux groupes mutilés. Le parc, resté ce qu’il était du temps du connétable, contient de belles allées, des arbres contemporains de Lesdiguières, une belle cascade et l’abondante source de la Dhuis. — Chapelle du cimetière, reste d’un prieuré ; portail roman. — Pont hardi d’une arche sur la Romanche (1753). À 2 kil., chapelle dite des Templiers, d’un beau style roman.
Voiron, V. de 10,262 hab., sur la Morge, au pied de la montagne de Voize (735 mèt.) ; ch.-l. de c. de l’arrond. de Grenoble. → Tour ronde du Pas de la Belle, débris d’un château des comtes de Savoie. — Parc et château moderne de Barral. — Belle église ogivale moderne construite en ciment ; deux tours. Les flèches (67 mèt.) sont les monuments les plus élevés du Dauphiné. — Sur la place, fontaine très-élégante datant de 1826. — Dans le pittoresque défilé des Gorges, grotte du Trou du Sarrazin. — Sur la roche de Vouise, statue colossale de la Vierge, en cuivre repoussé. – Belle collection de M. Daiguenoire (statue en marbre, par Pradier).
Voissan, 293 hab., c. de Saint-Geoire. → Château ruiné.
Voreppe, 2,769 hab., c. de Voiron. → Église du xie s. — Ruines d’un château des Dauphins. — Couvent de Chalais (restes du xiie s.), à la base de la Grande-Aiguille (1,095 mèt.).
Vourey, 851 h., c. de Rives. → Église du xie s.– Château d’Alivet (xviiie s.), occupé par une fabrique.
- ↑ On appelle monuments historiques les édifices reconnus officiellement comme présentant de l’intérêt au point de vue de l’histoire de l’art, et susceptibles, pour cette raison, d’être subventionnes par l’État.