Géographie de la Sarthe/3

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III. ― Cours d’eau.


Toutes les eaux de la Sarthe se dirigent vers la Loire, qui passe à 24 kilomètres de la limite méridionale du département.

La Loire, dont le cours dépasse 1000 kilomètres, dans un bassin de 11,650,000 hectares, naît à moins de 150 kilomètres, à vol d’oiseau, au nord de la Méditerranée, dans le département de l’Ardèche, au Gerbier-de-Joncs, cône volcanique haut de 1562 mètres. Elle coule d’abord au nord ; puis, de Digoin à Orléans, vers le nord-ouest, comme pour gagner la Manche, dans le département du Calvados ; enfin, elle prend la direction de l’ouest et va se jeter dans l’Atlantique, à Saint-Nazaire, à 53 kilomètres en aval de Nantes. Elle longe ou traverse douze départements : l’Ardèche, la Haute-Loire, la Loire, Saône-et-Loire, l’Allier, la Nièvre, le Cher, le Loiret, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire, la Loire-Inférieure, et baigne Roanne, Nevers, Orléans, Blois, Tours, Saumur, Nantes (elle passe aussi à peu de distance du Puy-en-Velay et des deux grandes villes de Saint-Étienne et d’Angers). Ce fleuve, qui a pour principaux affluents l’Allier, le Cher, l’Indre, la Vienne et la Maine, est redoutable par des crues terribles, pendant lesquelles il roule 10,000, 12,000 et même 15,000 mètres cubes d’eau par seconde, c’est-à-dire dix, douze et quinze millions de litres ; mais en été, ses eaux, très basses, ne coulent plus que sur la plus petite partie de son

large lit de sable, rétréci cependant par l’établissement de digues ; en temps d’étiage, quand il n’a pas plu depuis longtemps, il ne débite guère que 30 à 40 mètres cubes par seconde entre Orléans et Tours, et 60 à 75 au-dessous du confluent de la Vienne. En aval du confluent de la Maine, le minimum est de 127 mètres cubes.

Les eaux du département de la Sarthe descendent vers la Loire par la Sarthe ; dont le bassin ou ceux de ses affluents, embrassent, non-seulement le département tout entier, mais



Anciens moulins au Mans.


encore une portion assez considérable des départements limitrophes.

La Sarthe a sa source à l’est de Moulins-la-Marche (Orne), dans une chaîne de collines de 308 mètres d’altitude. Elle se dirige du nord-est au sud-ouest, sépare le département auquel elle donne son nom, de celui de l’Orne, sur un parcours d’environ 23 kilomètres ; baigne Alençon, suit, plus bas, la limite


Sablé.
du département de l’Orne, sur un parcours d’environ 12 kilomètres, et pénètre enfin dans le département de la Sarthe, au confluent du Sarthon. Elle se dirige alors vers le sud-est, en décrivant de nombreux circuits, et coule dans les gorges profondes et pittoresques de Saint-Céneri-le-Geré (Orne) et de Saint-Léonard-des-Bois.

Elle baigne Fresnay, Beaumont, croise le chemin de fer d’Alençon au Mans, passe à Montbizot, traverse le Mans, croise le chemin de fer du Mans à Angers, et, avant d’atteindre la Suze, tourne brusquement vers l’ouest, coupe deux fois encore le chemin de fer, arrose, grâce aux nombreux détours de son lit, Malicorne et Sablé, au-dessous duquel elle entre dans le département de Maine-et-Loire. Dans ce département elle passe près de Châteauneuf et de Tiercé, chef-lieux de canton, et, 3 kilomètres au-dessus d’Angers, se joint à la Mayenne pour former la Maine, rivière qui baigne Angers et tombe dans la Loire à sept kilomètres en aval.

Le cours de la Sarthe est de 276 kilomètres, dont 216 kilomètres environ dans le département. Cette rivière est navigable, du Mans à la Mayenne, et, dans le département de la Sarthe, sur un parcours de 85 kilomètres. Sa pente générale dans le département est de 70 mètres environ. La partie navigable de son cours a 21 mètres 50 centimètres de pente, rachetée par dix-neuf barrages. La durée du voyage entre Angers et le Mans est, en moyenne, à la remonte, de quatre à cinq jours, durée qui sera considérablement réduite par le chemin de halage construit depuis peu. La largeur moyenne est de 50 mètres au Mans, et de 80 mètres à la limite du département. Le tirant d’eau est de 1 mètre 60 centimètres. Les crues les plus fortes s’élèvent jusqu’à 3m,70 centimètres au-dessus de la crête des barrages, et diminuent graduellement jusqu’à la limite du département, où elles n’atteignent plus que 1m,90. Le débit de la Sarthe, à l’étiage, est de 1130 litres par seconde à Sougé-le-Ganelon, de 1850 litres au Mans, et de 9600 litres à Fercé.

Les affluents de la Sarthe dans le département sont : le Merdereau, la Vaudelle, l’Orthe, le Rosay-Nord, la Bienne, la Longuève, l’Orthon, l’Orne Saosnoise, l’Huisne, l’Érips, le Fessard, l’Orne champenoise, le Renon, la Gée, la Vezanne, le Riboux, la Vègre, l’Erve, la Vaige, la Taude, le ruisseau de Précigné et le Loir.

Le Merdereau (rive dr. ; 32 kilomètres, dont 8 dans le département) a sa source au nord de Champgéneteux (Mayenne) ; coule dans la forêt de Pail, à l’extrémité sud de laquelle il entre dans le département de la Sarthe, où il baigne Saint-Paul-le-Gautier, et, 3 kilomètres plus loin, tombe dans la Sarthe.

La Vaudelle (rive dr. ; 32 kilomètres, dont 6 dans le département) sort des Coëvrons, canton de Bais (Mayenne), passe à Saint-Mars-du-Désert, entre, à 1 kilomètre en aval, dans le département de la Sarthe, passe au sud de Saint-Georges-le-Gaultier et se jette dans la Sarthe à 600 mètres plus bas que le Merdereau.

L’Orthe (rive dr. ; 35 kilomètres, dont 14 dans le département) prend sa source dans les hautes collines (352 mètres) du canton de Bais (Mayenne), fait mouvoir les hauts-fourneaux d’Orthe, entre dans le département de la Sarthe à la Grande-Forge, passe au nord de Mont-Saint-Jean, reçoit le ruisseau de Defais, sorti des étangs de la forêt de Sillé-le-Guillaume, et arrose Douillet, qui n’est qu’à 2 kilomètres au sud du confluent.

Le Rosay-Nord (rive g. ; 15 kilomètres) coupe trois fois le chemin de fer d’Alençon au Mans et, grossi de la Villette, a son confluent à l’est de Piacé.

La Bienne (rive g. ; 22 kilomètres) naît dans la forêt de Perseigne (340 mètres), passe à Saint-Remy-du-Plain, reçoit la Saosnette, sortie du grand étang de Saosnes, baigne Chérancé, et, grossie du ruisseau de la Semelle qui vient de Rouessé et d’un bras du Rosay-Nord, tombe dans la Sarthe à Piacé.

La Longuève (rive dr. ; 16 kilomètres) naît près de Saint-Remy-de-Sillé, arrose Vernie, Assé-le-Riboul, et a son confluent au nord de Saint-Marceau. L’Orthon (rive g. ; 16 kilomètres), venu de Thoigné, passe à Maresché et a son confluent au-dessous de Beaumont.

L’Orne Saosnoise (rive g. ; 52 kilomètres) naît dans les collines que couvre la forêt de Bellême (Orne), prend un instant le nom de ruisseau des Ormes, entre dans le département de la Sarthe en amont de Saint-Pierre-des-Ormes, reçoit le Guémançais, le Tripoulin, la Dive (rivière de 17 kilomètres de cours, qui naît au nord de Mamers et, accrue du Rutin, se jette dans l’Orne à Peray) ; elle baigne ensuite Ponthouin et tombe dans la Sarthe, au nord de Ballon. Son débit à l’étiage est seulement de 185 litres par seconde.

L’Huisne, le principal affluent de la Sarthe (rive g. ; 132 kilomètres de cours, dont plus de 60 dans le département), a sa source dans les collines de Pervenchères, arrondissement de Mortagne (Orne), passe au sud de Remalard, chef-lieu de canton, arrose Condé-sur-Huisne, rencontre le chemin de fer de Paris à Rennes qui le longe jusqu’à son embouchure, entre dans le département d’Eure-et-Loir, y baigne Nogent-le-Rotrou, rentre dans l’Orne, au confluent de l’Erre, arrose le Theil, pénètre enfin dans le département de la Sarthe, y arrose une gracieuse vallée, où il décrit de nombreuses sinuosités peu accentuées, passe à la Ferté-Bernard, à Connerré, près de Montfort, et, à 2 kilomètres au-dessous du Mans, se perd dans la Sarthe qu’il triple avec le volume de ses eaux (6700 litres par seconde). L’Huisne, qui entre dans le département par 102 mètres d’altitude, est tout au plus à 50 mètres à son embouchure. Pendant les plus basses eaux, le débit de l’Huisne est de 460 litres par seconde. ― Les principaux affluents de l’Huisne dans le département de la Sarthe sont : la Même (rive dr. ; 37 kilomètres, dont 9 seulement dans le département), qui, née dans la forêt de Bellême (Orne) et grossie de la Coudre, sert un instant de limite au département de la Sarthe dans lequel elle entre, à l’ouest de Préval, passe à Souvigné, et, 1 kilomètre en aval, se jette dans l’Huisne au sud de la Ferté-Bernard ; — la Queune(rive g. ; 13 kilomètres), qui vient de Lamnay, reçoit le ruisseau de Sainte-Anne, et atteint l’Huisne à Sceaux ; — la Dué (rive g.), formée de deux ruisseaux qui se réunissent 4 kilomètres avant de se perdre dans l’Huisne à Connerré : le premier, la Longuève, naît dans la forêt de Vibraye et baigne Semur ; le second, la Nogue (10 kilomètres), a sa source près de Coudrecieux, et grossi de la Tortue rejoint la Longuève ; — le Narais (rive g. ; 30 kilomètres), qui a sa source dans le bois de l’Évêque, à l’ouest du Grand-Lucé, passe à Challes, traverse une contrée boisée, croise le chemin de fer de Rennes à Paris, et tombe immédiatement après dans l’Huisne, au-dessous de Saint-Mars-la-Brière (débit à l’étiage, 460 litres par seconde) ; — la Vive-Parance (rive dr. ; 19 kilomètres), qui naît au sud de Bonnétable, reçoit la Morte-Parance qui arrose Savigné-l’Évêque, et, plus bas, le Merdereau, puis atteint l’Huisne au-dessus d’Yvré-l’Évêque.

L’Erips (rive g. ; 15 kilomètres) reçoit trois ruisseaux et a son confluent au sud de Fillé-Guécélard.

Le Fessard (rive g. ; 15 kilomètres) est un ruisseau qui tombe dans la Sarthe à 3 kilomètres en aval du précédent.

L’Orne champenoise (rive dr. ; 22 kilomètres) vient d’Étival, et a son confluent à 2 kilomètres environ à l’est de la Suze.

Le Renan (rive dr. ; 11 kilomètres) descend des collines de Souligné-sous-Vallon, passe à Chemiré-le-Gaudin et a son embouchure au-dessous de la Suze.

La Gée ou Geax (rive dr. ; 22 kilomètres) prend sa source sur le territoire de Neuvy-en-Champagne, baigne Vallon, Maigné et rejoint la Sarthe près de Fercé.

La Vezanne (rive g. ; 13 kilomètres) naît à l’est de la forêt de Courcelles, reçoit les eaux des étangs de cette forêt, baigne Mézeray et grossit la Sarthe à Malicorne.

Le Riboux (rive g. ; 11 kilomètres) vient de Brousse, reçoit le Loyer et, comme la Vezanne, atteint la Sarthe à Malicorne.

La Vègre (rive dr. ; 64 kilomètres) descend des hauteurs boisées du canton de Sillé-le-Guillaume, reçoit une partie des eaux du versant oriental des Coëvrons ; baigne Loué, reçoit le Palais, passe au sud de Brûlon, puis à Asnières et tombe dans la Sarthe entre Avoize et Juigné. Son débit, pendant les plus basses eaux, est, à Avoise, de 210 litres par seconde.

L’Erve (rive dr.) n’appartient à la Sarthe que par la partie inférieure de son cours, qui est de 58 kilomètres, dont 15 seulement dans le département. Cette rivière a sa source près de Vimarcé, sur les confins de la forêt de Sillé (Mayenne) ; elle croise le chemin de fer de Paris à Rennes, entre dans le département au-dessous de Ballée, lui sert de limite sur un parcours d’environ 2 kilomètres, reçoit le Treylon, et se perd dans la Sarthe à Sablé. ― Le Treylon, seul affluent important de l’Erve (rive g. ; 30 kilomètres), naît dans la forêt de la Charnie (Mayenne), sépare la Sarthe et la Mayenne sur un parcours d’un kilomètre, entre dans le département de la Sarthe, lui sert de limite sur un parcours de 5 kilomètres, passe dans la Mayenne, entre de nouveau dans la Sarthe, et se jette dans l’Erve à Auvers-le-Hamon.

La Vaige (rive g. ; 40 kilomètres, dont 5 entièrement dans le département) a sa source près de Saint-Léger, canton de Sainte-Suzanne (Mayenne), passe à la Bazouge-de-Chemeré où elle forme un étang, atteint le département, auquel elle sert de limite sur un parcours de 2500 mètres, s’en éloigne un instant pour le limiter sur un espace de 5 kilomètres, y entre enfin définitivement et se jette dans la Sarthe à Sablé.

La Taude (rive dr. ; 16 kilomètres) naît dans la Mayenne au nord-ouest de Grez-en-Bouère, arrose ce chef-lieu de canton, sert de limite au département sur un espace de 1500 mètres, y entre, le parcourt sur une distance de 5 kilomètres et tombe dans la Sarthe à Souvigné.

Le ruisseau de Précigné (rive g. ; 13 kil.) sort de deux petits étangs, baigne Précigné et déverse ses eaux dans la Sarthe après avoir coupé le chemin de fer du Mans à Angers.

Le Loir (rive g. ; 310 kilomètres, dont 92 dans la Sarthe) est le plus considérable des affluents de la Sarthe, dont le débit est très inférieur au sien. Cette belle rivière, limpide et en général profonde, traverse quatre départements. Depuis que les étangs de Cernay et de Fruncé, près de Courville ( Eure-et-Loir), ont été desséchés, elle naît à 8 kilomètres plus au sud, dans la lande de Saint-Émant. Le Loir passe au sud d’Illiers, arrose Bonneval, Châteaudun, Cloyes, chefs-lieux de canton d’Eure-et-Loir, entre, au delà du confluent de l’Aigre, dans Loir-et-cher ; y baigne Morée, Vendôme, Montoire ; entre dans le département de la Sarthe, au confluent de la Braye, par 60 mètres d’altitude, passe près de Poncé, arrose Ruillé, la Chartre, Marçon, Château-du-Loir, Nogent-sur-Loir, Montabon, Vaas, le Lude, Luché-Pringé, la Flèche, Bazouges-sur-Loir ; et, 5 kilomètres plus loin, après avoir servi sur un espace de 1200 mètres de limite au département, entre dans Maine-et-Loire par 20 mètres d’altitude environ, et, après avoir parcouru environ 40 kilomètres et avoir baigné les chefs-lieux de canton Durtal et Seiches, se jette dans la Sarthe à Briollay. Bien qu’il ait un cours sinueux, le Loir se dirige d’une manière constante du nord-est au sud-ouest. Il est navigable sur une longueur de 130 kilomètres, dont 75 dans le département. Son débit est, à l’étiage, de 5 à 10 mètres cubes par seconde ; en temps ordinaire de 20 mètres cubes, et, lors des crues, de 100 à 400 mètres. Sa pente n’est que de 33 centimètres par kilomètre. 25 barrages, créant la force motrice de trente-trois usines, coupent la rivière. Les bateaux franchissent ces barrages dans des pertuis nommés portes marinières, dont la largeur varie de 4m,40 à 5 mètres. La charge moyenne des bateaux est d’environ 85 tonnes ; leur jaugeage réel, de 100 à 160 tonnes. Le tirant d’eau est de 1m,50 ; la durée du trajet d’Angers à la Flèche (70 kilomètres) est de cinq jours à la descente et de sept à la remonte ; et, de la Flèche au Lude (28 kilomètres), de un jour et demi à la descente et de trois jours à la remonte.

Les affluents du Loir dans le département de la Sarthe sont : la Braye, la Veuve, le Dinan, la Dème, le Gravot, la Fare, la Marconne, le Riz-Oui ou l’Aunay-Lubin, les Cartes, la Lone ou l’Aune et l’Argance.

La Braye (rive dr. ; 72 kilomètres) naît au-dessus de Saint-Bomer (Eure-et-Loir), dans l’étang du château de la Grève, et, se dirigeant du nord au sud, entre, à 4 kilomètres de sa source, dans le département de la Sarthe, où elle baigne Saint-Ulphace, Champrond, Vibraye ; sert de limite au département sur un parcours d’environ 3 kilomètres d’abord, puis de 6 kilomètres, passe à Sargé et à Savigny, communes de Loir-et-Cher ; longe de nouveau le département de la Sarthe sur un espace de 8 kilomètres ; s’accroît à la Bessé de l’Anille (20 kilomètres), qui vient de Saint-Calais et, plus bas, à Lavenay, du Tusson, qui descend du bois des Loges ; reçoit l’écoulement des étangs de ce nom, baigne Évaillé, Cogners, Vancé, et tombe dans la Braye au-dessous de Lavenay. Après avoir reçu le Tusson, la Braye passe dans Loir-et-Cher et, 4 kilomètres en aval, tombe dans le Loir.

La Veuve (rive dr. ; 20 kilomètres) a sa source au nord de Grand-Lucé, et baigne Saint-Pierre-du-Lorouër, où elle reçoit l’Étangsort qui vient de Maisoncelles ; elle se jette dans le Loir en aval de la Chartre.

Le Dinan (rive dr.; 14 kilomètres) sort de la forêt du Bersay, à l’est de Jupilles, baigne Thoiré, Flée, et rejoint le Loir à la station de Marçon-Vouvray (chemin de fer de Saint-Calais à Sablé).

La Dême (rive g. ; 28 kilomètres, dont 10 dans le département) naît au-dessous de Beaumont-la-Chartre, dans Indre-et-Loire, et se divise en deux bras qui atteignent le Loir à Marçon et au sud de Pétru.

Le Gravot (rive g.) naît dans Indre-et-Loire, à l’est de Neuillé-Pont-Pierre, et, après un cours de 20 kilomètres, dont 5 dans le département de la Sarthe, tombe dans le Loir au-dessous de Dissay-sous-Courcillon.

La Fare (rive g. ; 36 kilomètres, dont 11 dans le département) a sa source à Sonzay (Indre-et-Loire), passe à Château-la-Vallière, entre dans la Sarthe, baigne Saint-Germain-d’Arcé, et se jette dans le Loir en amont de la Chapelle-aux-Choux.

La Marconne (rive g. ; 17 kilomètres, dont 8 dans la Sarthe) sortie de Noyant (Maine-et-Loire), arrose Dissé-sous-le-Lude, et grossit le Loir en amont du Lude.

Le Riz-Oui ou l’Aunay-Lubin (rive g. ; 14 kilomètres, dont 10 dans le département de la Sarthe) naît à Chigné (Maine-et-Loire), se divise en deux bras et atteint le Loir au-dessous du Lude.

Les Cartes (rive g. ; 16 kilomètres, dont la moitié dans le département), petit cours d’eau qui naît au sud de Volandry (Maine-et-Loire), tombe dans le Loir à Thorée.

La Lone ou l’Aune (rive dr. ; 41 kilomètres) a sa source au-dessus de Marigné, canton d’Écommoy, baigne Pontvallain et se jette dans le Loir en amont de Luché-Pringé.

L’Argance (rive dr. ; 18 kilomètres) naît au sud du Bailleul, sert de limite au département de la Sarthe sur un parcours de 3500 mètres, passe dans Maine-et-Loire et tombe dans le Loir près de Durtal.

Les étangs, assez nombreux, ont peu d’étendue. Les plus considérables sont : l’étang de Saosne, près de la forêt de Perseigne (1500 mètres sur 500) ; ceux de la forêt de Sillé, du bois des Loges (1000 mètres sur 500) ; celui de Loudon (près de Parigné-l’Évêque), qui s’écoule dans l’Huisne ; ceux de la Bonde, à Saint-Jean-du-Bois ; de la Panne, dans le bois de Marchevert, etc.