Ginkgo biloba

La bibliothèque libre.
Poésies diverses. Pensées. Divan oriental-occidental
Traduction par Jacques Porchat.
Librairie Hachette et Cie (Œuvres de Goethe, volume Ip. 573).
Gingo biloba[1].

La feuille de cet arbre, que l’Orient confie à mon jardin, nous offre un sens mystérieux, qui charme l’amitié.

Est-ce un seul être vivant, qui s’est subdivisé en lui-même ? Sont-ce deux êtres qui se choisissent, en sorte qu’on les prend pour un seul ?

À ces questions, j’ai trouvé la véritable réponse : ne sens-tu pas, à mes chansons, que je suis unique et jumeau ?

  1. C’est le gingo du Japon, connu d’abord des pépiniéristes français sous le nom d’arbre aux quarante écus, prix des premiers arbres de cette espèce qui ont été vendus en France.