Hector Servadac/II/12

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Hetzel (p. 172-185).
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CHAPITRE XII


COMMENT ON CÉLÉBRA LE 1er JANVIER SUR GALLIA, ET DE QUELLE FAÇON SE TERMINA CE JOUR DE FÊTE.


Cependant, avec l’éloignement progressif de Gallia, le froid s’accroissait notablement. Déjà la température s’était abaissée au delà de quarante-deux degrés au-dessous de glace. Dans ces conditions, les thermomètres à mercure n’auraient pu être utilisés, puisque le mercure se solidifie à quarante-deux degrés. Le thermomètre à alcool de la Dobryna fut donc mis en usage, et sa colonne tomba à cinquante-trois degrés au-dessous de glace.

En même temps, l’effet prévu par le lieutenant Procope s’était manifesté sur les bords de cette crique, dans laquelle les deux navires avaient été mis en état d’hivernage. Les couches glacées, par un mouvement lent, mais irrésistible, s’étaient épaissies sous la carène de la Hansa et de la Dobryna. Près du promontoire de roches qui les abritait, la goëlette et la tartane, surélevées dans leur cuvette de glace, atteignaient déjà un niveau de cinquante pieds au-dessus de la mer Gallienne. La Dobryna, plus légère que la tartane, la dominait quelque peu. Aucune force humaine n’eût pu empêcher ce travail de surélévation de s’accomplir.

Le lieutenant Procope fut très-inquiet du sort réservé à la goëlette. Tous les objets qu’elle contenait avaient été enlevés. Il ne restait plus que la coque, la mâture et la machine ; mais cette coque, dans le cas de certaines éventualités, n’était-elle pas destinée à donner refuge à la petite colonie ? Si, au dégel, elle se brisait dans une chute impossible à prévenir, et si les Galliens étaient obligés de quitter la Terre-Chaude, quelle autre embarcation la pourrait remplacer ?

Ce ne serait pas, en tout cas, la tartane, menacée comme elle et destinée à subir le même sort. La Hansa, mal soudée dans sa carapace, s’inclinait déjà sous un angle inquiétant. Il y avait danger à y demeurer. Cependant, Isac n’entendait pas abandonner sa cargaison, qu’il voulait surveiller nuit et jour. Il sentait bien que sa vie était compromise, mais son bien encore plus, et cet Éternel qu’il invoquait à chaque phrase, il ne se gênait pas de le maudire pour toutes les épreuves dont il se voyait accablé.

Dans ces circonstances, le capitaine Servadac prit une résolution, et Isac dut se soumettre. Si l’existence d’Isac Hakhabut n’était pas précisément indispensable aux divers membres de la colonie gallienne, sa cargaison avait un prix incontestable. Il fallait donc avant tout la sauver d’un désastre très-imminent. Le capitaine Servadac avait d’abord tenté d’inspirer à Isac Hakhabut des inquiétudes pour lui-même. Il n’y avait pas réussi. Isac ne voulait pas déloger.

« Libre à vous, avait alors répondu Hector Servadac, mais votre cargaison sera transportée dans les magasins de la Terre-Chaude. »

Les lamentations qu’Isac Hakhabut fit entendre, si attendrissantes qu’elles fussent, ne touchèrent personne, et le déménagement commença dans la journée du 20 décembre.

D’ailleurs, Isac pouvait venir s’installer à Nina-Ruche, et, comme devant, surveiller ses marchandises, vendre, trafiquer, aux prix et poids convenus. Aucun préjudice ne lui serait causé. Véritablement, si Ben-Zouf se fût permis de blâmer son capitaine, c’eût été de garder tant de ménagements envers ce déplorable trafiquant !

Au fond, Isac Hakhabut ne pouvait qu’approuver la résolution prise par le gouverneur général. Elle sauvegardait ses intérêts, elle mettait son bien en lieu, sûr, et lui n’aurait rien à payer pour ce déchargement de la tartane, puisqu’il se faisait « contre sa volonté ».

Pendant plusieurs jours, les Russes et les Espagnols s’employèrent activement à ce travail. Chaudement vêtus, étroitement encapuchonnés, ils purent impunément braver cette basse température. Ils évitaient seulement de toucher à mains nues les objets de métal dont ils opéraient le transport. La peau de leurs doigts, y fût restée, comme si ces objets eussent été rougis au feu, — car l’effet produit est absolument identique à celui d’une brûlure. La besogne se fit donc sans accident, et la cargaison de la Hansa fut enfin emmagasinée dans une des vastes galeries de Nina-Ruche.

Le lieutenant Procope ne se sentit rassuré que quand la chose eut été complètement faite.

Mais alors, Isac Hakhabut, n’ayant plus aucune raison de demeurer sur sa tartane, vint habiter la galerie même réservée à ses marchandises. Il faut convenir qu’il ne fut pas gênant. On ne le voyait que fort peu. Il couchait près de son bien, il se nourrissait de son bien. Une lampe à esprit-de-vin lui servait à ses préparations culinaires, plus que modestes. Les hôtes de Nina-Ruche n’avaient d’autres relations avec lui que lorsqu’il s’agissait, pour eux d’acheter, pour lui de vendre. Ce qui est certain, c’est que peu à peu tout l’or et l’argent de la petite colonie affluait vers un tiroir à triple secret, dont la clef ne quittait jamais Isac Hakhabut.

Le 1er janvier du calendrier terrestre approchait. Dans quelques jours, un an se serait écoulé depuis la rencontre du globe terrestre et de la comète, depuis ce choc qui avait séparé de leurs semblables trente-six êtres humains. En tout cas, pas un ne manquait jusqu’alors. Dans ces nouvelles conditions climatériques, leur santé était demeurée parfaite. Une température progressivement décroissante, mais sans revirements brusques, sans alternatives, on peut même ajouter sans courants d’air, ne leur avait pas même causé un rhume. Donc, rien de plus sain que le climat de la comète. Tout portait donc à croire que si les calculs du professeur étaient justes, si Gallia revenait à la terre, les Galliens y arriveraient au complet.

Bien que ce premier jour de l’an ne fût pas le jour du renouvellement de l’année gallienne, et qu’il commençât seulement la seconde moitié de sa révolution solaire, le capitaine Servadac voulut, non sans raison, qu’on le fêtât avec une certaine solennité.

« Il ne faut pas, dit-il au comte Timascheff et au lieutenant Procope, que nos compagnons se désintéressent des choses de la terre. Ils doivent retrouver un jour le globe terrestre, et, lors même que ce retour n’aurait pas dû se produire, il eût été utile de les rattacher à l’ancien monde, au moins par le souvenir. Là-bas, on fêtera le renouvellement de l’année, fêtons-le aussi sur la comète. Cette simultanéité de sentiments est chose bonne. Il ne faut pas oublier que l’on doit s’occuper de nous sur la terre. Des divers points du globe, on aperçoit Gallia graviter dans l’espace, sinon à l’œil nu, attendu sa petitesse et sa distance, du moins à l’aide des lunettes et des télescopes. Une sorte de lien scientifique nous rattache au globe terrestre, et Gallia fait toujours partie du monde solaire.

— Je vous approuve, capitaine, répondit le comte Timascheff. Il est absolument certain que les observatoires doivent être très-occupés de la nouvelle comète. De Paris, de Pétersbourg, de Greenwich, de Cambridge, du Cap, de Melbourne, j’imagine que de puissantes lunettes sont souvent braquées sur notre astéroïde.

— Il doit être fort à la mode là-bas, reprit le capitaine Servadac, et je serais bien étonné si les revues, les journaux ne tenaient pas le public des deux continents au courant de tous les faits et gestes de Gallia. Songeons donc à ceux qui songent à nous, et, pendant ce 1er janvier terrestre, mettons-nous en communauté de sentiments avec eux.

— Vous pensez, dit alors le lieutenant Procope, que l’on s’occupe sur la terre de la comète qui l’a heurtée ? Je le crois comme vous, mais j’ajoute qu’on y est conduit par d’autres motifs que l’intérêt scientifique ou le sentiment de curiosité. Les observations auxquelles s’est livré notre astronome ont été faites sur la terre, évidemment, et avec une précision non moins grande. Les éphémérides de Gallia sont exactement établies depuis longtemps déjà. On connaît les éléments de la nouvelle comète. On sait quelle trajectoire elle parcourt dans l’espace, on a déterminé où et comment elle doit rencontrer la terre. À quel point précis de l’écliptique, à quel seconde de temps, en quel endroit même, elle viendra de nouveau choquer le globe terrestre, tout cela est certainement calculé avec une précision mathématique. C’est donc la certitude de cette rencontre qui doit surtout préoccuper les esprits. Je vais plus loin, et j’ose affirmer que, sur terre, des précautions ont été prises pour atténuer les désastreux effets d’un nouveau choc, — si toutefois il était possible d’en prendre ! »

En parlant ainsi, le lieutenant Procope devait être dans la vérité, car il était dans la logique. Le retour de Gallia, parfaitement calculé, était bien pour primer toute autre préoccupation terrestre. On devait penser à Gallia, moins pour désirer que pour redouter son approche. Il est vrai que les Galliens, tout en voulant cette rencontre, ne pouvaient que s’inquiéter des conséquences d’un nouveau choc. Si sur terre, comme le croyait le lieutenant Procope, des mesures avaient été prises pour en atténuer les désastres, ne conviendrait-il pas d’agir ainsi sur Gallia ? c’est ce qu’il faudrait examiner plus tard.

Quoiqu’il en soit, il fut décidé que l’on célébrerait la fête du 1erjanvier. Les Russes eux-mêmes devaient s’unir aux Français et aux Espagnols, bien que leur calendrier ne fixât pas à cette date le renouvellement de l’année terrestre[1]

Noël arriva. L’anniversaire de la naissance du Christ fut religieusement fêté. Seul, Isac, ce jour-là, sembla se cacher plus obstinément encore dans son ténébreux réduit.

Pendant la dernière semaine de l’année, Ben-Zouf fut très-affairé. Il s’agissait de combiner un programme attrayant. Les plaisirs ne pouvaient être bien variés sur Gallia. On décida donc que le grand jour commencerait par un déjeuner monstre et finirait par une grande promenade sur la glace, du côté de l’île Gourbi. On reviendrait aux flambeaux, c’est-à-dire, la nuit venue, à la lueur de torches qui seraient fabriquées au moyen d’ingrédients pris dans la cargaison de la Hansa.

« Si le déjeuner est remarquablement bon, se dit Ben-Zouf, la promenade sera remarquablement gaie, et il n’en faut pas davantage ! »

La composition du menu fut donc une grosse affaire. De là, de fréquents conciliabules entre l’ordonnance du capitaine Servadac et le cuisinier de la Dobryna, et, en somme, fusion intelligente des méthodes de la cuisine russe et de la cuisine française.

Le 31 décembre au soir, tout était prêt. Les mets froids, conserves de viandes, pâtés de gibier, galantines et autres, achetés à bon prix à Isac Hakhabut, figuraient déjà sur la grande table de la vaste salle. Les mets chauds devaient, le lendemain matin, se préparer sur les fourneaux à laves.

Ce soir-là, on agita une question relative à Palmyrin Rosette. Inviterait-on le professeur à prendre part au repas solennel ? Oui, sans doute, il convenait de l’inviter. Accepterait-il l’invitation ? C’était plus que douteux.

Néanmoins, l’invitation fut faite. Le capitaine Servadac en personne avait voulu monter à l’observatoire ; mais Palmyrin Rosette recevait si mal les importuns, qu’on préféra lui faire tenir un billet.

Ce fut le jeune Pablo qui se chargea de porter la lettre d’invitation, et il revint bientôt avec une réponse conçue en ces termes :

« Palmyrin Rosette n’a pas autre chose à dire que ceci : « Aujourd’hui, c’est « le 125 juin, et demain ce « sera le 1er juillet, attendu que sur Gallia l’on doit « compter suivant le calendrier gallien. »

C’était un refus, scientifiquement donné, mais c’était un refus.

Le 1er janvier, une heure après le lever du soleil, Français, Russes, Espagnols, et la petite Nina, qui représentait l’Italie, étaient attablés devant un déjeuner comme il ne s’en était jamais fait à la surface de Gallia. Pour la partie solide, Ben-Zouf et le cuisinier de la Dobryna s’étaient surpassés. Un certain plat de perdrix aux choux, dans lequel les choux avaient été remplacés par un « carry » capable de dissoudre les papilles de la langue et les muqueuses de l’estomac, fut la pièce triomphante. Quant aux vins, provenant des réserves de la Dobryna, ils étaient excellents. Vins de France, vins d’Espagne furent bus en l’honneur de leur pays d’origine, et la Russie ne se vit point oubliée, grâce à quelques flacons de kummel.

Ce fut, comme l’avait espéré Ben-Zouf, et très-bon et très-gai.

Au dessert, un toast, porté à la commune patrie, au vieux sphéroïde, au « retour à la terre », réunit de tels hurrahs, que Palmyrin Rosette dut les entendre des hauteurs de son observatoire.

Le déjeuner fini, il restait encore trois grandes heures de jour. Le soleil passait alors au zénith, — un soleil qui n’eût jamais distillé les crus de Bordeaux ou de Bourgogne que l’on venait de boire, car son disque illuminait vaguement l’espace et ne réchauffait pas.

Tous les convives se vêtirent chaudement des pieds à la tête pour une excursion qui devait durer jusqu’à la nuit. Ils allaient braver une rude température, mais impunément dans cet air si calme. On quitta Nina-Ruche, les uns causant, les autres chantant. Sur la grève glacée, chacun chaussa ses patins et s’en alla à sa guise, ceux-là isolément, ceux-ci par groupes. Le comte Timascheff, le capitaine Servadac, le lieutenant Procope restaient plus volontiers ensemble. Negrete et les Espagnols erraient capricieusement sur l’immense plaine et se lançaient avec une incomparable vitesse jusqu’aux dernières limites de l’horizon. Devenus très-forts à cet exercice du patinage, ils y déployaient avec une extrême ardeur la grâce qui leur est naturelle.

Les matelots de la Dobryna, suivant une coutume des pays du Nord, s’étaient tous placés en file. Une longue perche, fixée sous leur bras droit, les maintenait en ligne, et ils filaient ainsi à perte de vue, comme un train auquel les rails ne laissent décrire que des courbes de grand rayon.

Quant à Pablo et Nina, bras dessus bras dessous, jetant de petits cris de joie, — deux oiseaux auxquels on donne la volée, — ils patinaient avec une grâce inexprimable, revenaient au groupe du capitaine Servadac, s’enfuyaient de nouveau. Ces jeunes êtres résumaient en eux toute la joie et peut-être toute l’espérance de la terre gallienne.

Il ne faut pas oublier Ben-Zouf, voltigeant de l’un à l’autre avec une intarissable belle humeur, tout au présent et insoucieux de l’avenir.

La troupe patineuse, emportée par son élan sur cette surface unie, alla vite et loin, — plus loin que la ligne circulaire sur laquelle se fermait l’horizon de la Terre-Chaude. Derrière elle disparurent les premières assises de roches, puis la crête blanche des falaises, puis la cime du volcan, empanaché de vapeurs fuligineuses. Quelquefois, on s’arrêtait pour reprendre haleine, — un instant seulement, car il fallait craindre de se refroidir. Puis, on repartait, en gagnant du côté de l’île Gourbi, mais sans prétendre à l’atteindre, car, la nuit venue, on devrait songer au retour.

Le soleil s’abaissait déjà vers l’est, ou plutôt, — effet auquel les Galliens s’étaient déjà accoutumés, — il semblait tomber rapidement. Ces couchers de l’astre radieux se faisaient dans des conditions particulières sur cet horizon rétréci. Nulle vapeur ne se colorait de ces admirables nuances que donnent les derniers rayons. L’œil même, à travers cette mer congelée, ne pouvait percevoir ce dernier jet de lumière verte qui s’élance à travers la surface liquide. Ici, le soleil, s’élargissant sous la réfraction, présentait un disque nettement arrêté à sa circonférence. Il disparaissait brusquement comme si quelque trappe se fût subitement ouverte dans le champ de glace, et la nuit se faisait aussitôt.

Avant la chute du jour, le capitaine Servadac rassembla tout son monde et recommanda à ses compagnons de se grouper autour de lui. On était allé « en tirailleurs », il fallait revenir en peloton serré, ne point s’égarer dans les ténèbres et rentrer ensemble à la Terre-Chaude. L’obscurité devait être profonde, car la lune, en conjonction avec le soleil, était perdue dans sa vague irradiation.

La nuit était venue. Les étoiles ne versaient plus au sol gallien que cette « pâle clarté » dont parle Corneille. Les torches furent alors allumées, et, pendant que les porteurs glissaient rapidement, leurs flammes, comme un fanion déployé à la brise, se rabattaient longuement en arrière, en s’avivant par la vitesse.

Une heure après, le haut littoral de la Terre-Chaude apparaissait confusément comme un énorme nuage noir à l’horizon. Il n’y avait pas à s’y tromper. Le volcan le dominait de haut et projetait dans l’ombre une lueur intense. La réverbération des laves incandescentes, se faisant sur le miroir de glaces, frappait le groupe des patineurs et laissait s’allonger derrière lui des ombres démesurées.

Ce fut ainsi pendant une demi-heure environ. On s’approchait rapidement du littoral, quand soudain un cri se fit entendre.

C’était Ben-Zouf qui avait poussé ce cri. Chacun enraya sa course, en mordant la glace de son patin d’acier.

Alors, à la lueur des torches qui étaient près de s’éteindre, on vit que Ben-Zouf tendait son bras vers le littoral.

Un cri, parti de toutes les bouches, répondit alors à celui que Ben-Zouf avait jeté !…

Le volcan venait de s’éteindre subitement. Les laves qui jusqu’alors débordaient du cône supérieur avaient cessé de se répandre. Il semblait qu’un souffle puissant eût passé sur le cratère.

Tous comprirent que la source de feu venait de se tarir. La matière éruptive avait-elle donc fait défaut ? La chaleur allait-elle à jamais manquer à la Terre-Chaude, et n’y aurait il plus aucune possibilité de combattre les rigueurs de l’hiver gallien ? Était-ce donc la mort, et la mort par le froid ?

« En avant ! » cria le capitaine Servadac d’une voix forte.

Les torches venaient de s’éteindre. Tous s’élancèrent dans la profonde obscurité. Ils arrivèrent rapidement au littoral. Ils n’en gravirent pas sans peine les roches glacées. Ils se précipitèrent dans la galerie ouverte, puis dans la grande salle…

Ténèbres épaisses, température déjà basse. La nappe de feu ne fermait plus la grande baie, et, en se penchant au dehors, le lieutenant Procope put voir que le lagon, maintenu liquide jusqu’alors sous la cataracte des laves, était solidifié par le froid.

Ainsi finit sur Gallia ce premier jour de l’année terrestre, si joyeusement commencé !

  1. On sait, en effet, qu’entre le calendrier russe et le calendrier français il y a une différence de onze jours.