Illyrine/3/Chapitre 25

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Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/358 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/359 un mémoire de deux mille et quelques cens livres. Sûrement je n’étais pas assez riche pour soutenir une dépense aussi con- sidérable.

M. de L… me proposa de vendre mes droits à un de ses amis, qui paierait comptant, et que lui me ferait huit cent livres de rente, et qu’il s’arrangerait pour que je pusse toujours rester chez lui. Mon mari, par le dernier traité, devait m’envoyer des meubles et deux mille francs comptant. Je commençai par payer mon hôte, et plaçai chez lui le reste de ma dot aux conditions qu’il m’avait proposées ; et d’accord avec mon amant, je signai encore cet arrangement. Mon amant et moi, nous restâmes tranquilles pendant quelques mois. Il rallentit ses visites, et je ne le vis plus.





CHAPITRE XXV.

Embarras d’Olimpe avec Auguste et son nouvel amant.


Délaissée encore une fois par l’inconstant Auguste, je fis connaissance d’une dame Italienne qui me mit en tête de me mettre chez moi, et de courir les hasards de la fortune et de l’amour, sur-tout de renoncer à ces passions qui finissent toujours par être préjudiciables.

Ayant reçu du linge et un lit de S… Je fus louer un appartement de douze cens francs, un premier charmant près le P. R… Je dépensai en papier et peinture mille écus. Je pris pour deux fois autant de meubles chez un tapissier : comptant sur les huit cens livres de rente que me faisaient M. et madame de L…, je m’installai tranquillement dans mon nouveau logement.

Un soir que j’étais aux expédions, j’entends nommer mon nom sur une petite Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/362 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/363 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/364 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/365 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/366 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/367 Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/368