Institutes coutumières/1710/II/Livre V
livre y . D y ACTIONS. Titre I. I. T O u t e s Avions font de Bonne Foi. Ceft-à-dire , que le Demandeur neft point obligé de marquer , defigner, ou nommer l’a&ion qu’il veut intenter , comme il le devoir faire félon les Loix Romaines , Le g. $. CW. De edendo . Toutes les a&ions s’intentent de bonne foy en France , & il fuffit d’y déduire Amplement le fut dans l’exploit , de forte qu’aujourd’huy toutes les actions font in Fattum. Ce que nous avons pris du Chapitre Dilefti cxtraDe judtciû, Actionum nomina exprimi in profccutio ntbus necejfe non eftyUt ambages ilUJuris & deferiptiones evitentur , ejua funt nnxie a jure tradita . Ex Jolafafli narratione & conclujione intentionem agentium concipimus , pro ut meltus Ex R iiij Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/210 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/211 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/212 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/213 104 L i V. V. T 1 1. I. a décidé le contraire dans les article^ 22. 6c 38. du Titre des Requêtes Civiles. DE BARRES & Exceptions. Titre IL I. S U 1 de Barres fe veut aider , doit commencer aux inatoires , pour venir aux Dilatoires , & finalement aux Peremptoires : & fi laDerniere met Devant , ne s’aidera des Premières. Voyez l’Autheur du grand Coutumier livre 3. chap. 3. page 303. L’ancien Stile du Parlement Partie 1. tir* 13. §. i 7 « 18. 19. 6c 20. 6c le Livre qui a pour titre Maniéré oh Eorme de me ner diligemment un Procezj chap. 22 • Les Exceptions ont étc appellées Barres par nos anciens Praticiens , parce qu étant opposées , elles arrêtent celuy qui intente un Procez , comme en guerre une Barrière arrêta Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/215 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/216 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/217 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/218 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/219 iio Liv. V. T it. III. DE PRESCRI PTIO N S. Titre III. I. ^.Nc i ENNETî’a Autorité. V. Beaumanoir chap. 14. n. Par l’Ordonnance du Roi Louïs XII. Gens de Métier ne f teuvent demander le Pris de eurs Ouvrages apres Six mois , ni les Marchands le Pris de leurs Marchandées après Un an. Paris art. 126. & l’Ordonnance de 1*75. tir. 1. arc. 8. III. Toutes Allions d’injures , de Loiiages de Serviteurs,deDommage de Belles , de Paiement de Tailles, Impolis , Billets, Guets , Fourrages , Foüages , Vientrages , Defauts & Amendes , â faute d’avoir Moulu , ou Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/221 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/222 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/223 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/224 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/225 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/226 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/227 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/228 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/229 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/230 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/231 MX L i v.*V. T i t. III. XXIX. En toutes Chofes Indivifibles l’ Interruption faite contre l’un, profite contre Tous. Voyez cydefl’us livre 4. tir. i.-reg. 22. Berry rit. 12. aft. 15. Bourbonnois artic. 55. Anjou 335. Nivernois tir. 3*. art. 5. DE POSSESSION Saifine , Complainte , ou Cas de Nouvelletè , Sequefire , Re~ creance & Maintenue. Titre IV. Voyez la Dillèrtaÿon fur le Tellement Chapitre 3. 8c le GlofTaire du Droit François fur le mot Complainte. I. V* P ossession vaut moult en France , encore qu’il y ait du Droit de Propriété entremêlé.
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Des Marcs, Decifion 415. V» Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/233 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/234 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/235 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/236 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/237 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/238 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/239 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/240 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/241 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/242 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/243 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/244 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/245 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/246 Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1710, II.djvu/247 i 3 g 1 IV, V. T IT. V. • . w
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DE PREUVES & Reproches. Titre V. I. I L y a entre les Proverbes Ruraux , que ï ;ol eft qui fe inet en Enquefte : carie plusfou-Vent, qui mieux Abreuve, mieux Preuve. Voyez la réglé 1 6 . à la fin. I I. Ouïr ^jre , va par Ville : & • Ên un Mui de Cuider, n’y a point plein Poing de Sçavoir. V Angclum de Pcrttjio de Tejiibus , ». ?. ut. „ Un feul OEil a plus de Crédit , que deux Oreilles n’ons d ’ Au divi. dirige lui de Tefilbus , n. j. - 1V - Voix du Peuple, Voix de Dieu. Ce Proverbe a ptis Ton origine des Elevions , quand elles écoient faites
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