Manières variées des plaisirs amoureux entre un homme et une femme.
Justine. – Les tableaux généraux que tu m’as
faits ce matin, m’ont éclairée sur bien des choses,
et ont été assez détaillés pour moi toute novice que
je sois aux plaisirs autres que ceux entre homme
et femme ; mais comme je n’aime que ces derniers,
je désire que tu t’y arrête davantage, car ils m’intéressent
beaucoup plus, et que tu me détailles une
à une avec toute cette complaisance que je te connais
pour moi, chacune de ces manières, dont
un amant et sa maîtresse peuvent jouir l’un de
l’autre, même celles que nous avons pratiquées
ensemble. Ainsi, c’est un cours bien complet que
j’attends de toi.
Charles. – Celà sera un peu long ma chère,
On n’a il est vrai parlé jusqu’ici dans les livres
que de 40 manières seulement, ce qui commence à
compter comme tu vois, mais il y en a bien davantage quoiqu’elles arrivent toutes au même but et que quelques
unes soient entr’elles peu différentes, en apparence
au moins, car elle existe plus importante dans
la pratique. Enfin, j’ai promis de satisfaire pleinement
ton désir d’instruction ou ta curiosité. Je vais
donc te détailler cela par tableau, à chacun desquels
même je donnerai un nom spécial pour aider ta
mémoire et les distinguer l’un de l’autre. Je t’avouerai
que j’en parlerai par expérience, car j’ai mis
presque toutes, si ce n’est toutes ces postures en
pratique, soit par goût personnel, soit pour satisfaire
celui des femmes avec lesquelles j’ai eu des
relations amoureuses. Quelques unes de ces dames
étaient, entre nous, d’un libertinage effrené et
d’une imagination délirante qui étaient loin de me
déplaire. Je commence sans plus ample préambule.
Je diviserai ce sujet en trois chapitres.
Le premier traitera des postures diverses qui
procurent aux deux amants par leurs secours
mutuels la jouissance complète réciproque. Ce
chapitre aura deux sections dont le premier aura
deux §.
Le deuxième chapitre expliquera les postures
par lesquelles l’homme obtient seul cette jouissance
complète, par les caresses de la femme.
Le troisième chapitre te fera connaître les postures où la femme prend seule la jouissance
complète par les caresses de l’homme.
Une règle générale qui s’applique aux trois
chapitres d’abord, c’est que pour bien goûter les
plaisirs de la fouterie, il faut que les acteurs soient
tranquilles, c’est-à-dire dans un lieu où il n’y
ait aucune crainte d’être surpris par qui que ce
soit et où ils trouvent d’ailleurs toutes les commodités
possibles, tapis moelleux à terre, bon
lit, pas trop mou, et élastique, divans, canapé,
fauteuil, bergère, chaises, tabourets de pied,
coussins, oreillers, bidets, eau, cosmétiques, éponges,
linges et même comestibles réconfortants,
vins et liqueurs.
Enfin, la première chose à faire par les
acteurs, c’est de se mettre absolument nuds,
dans l’état de pure nature l’un et l’autre, car
tel est le costume qui seul convient aux véritables
prêtres et prêtresses de Vénus.
Chapitre Premier
Postures qui donnent aux deux amants la jouissance complète.
Première section Postures avec intromission du vit.
§ Premier. Intromission du vit au con.
Posture première. L’Ordinaire.
La femme couchée de son long sur un lit
ou ailleurs, écarte ses jambes et ses cuisses allongées,
elle reçoit entre son amant qui s’y place
à genoux d’abord à la hauteur de ceux de sa
maîtresse, puis il se penche cuisses et jambes
réunies sur elle, s’appuyant d’une main proche
l’épaule de la belle, ils se trouvent ainsi ventre
contre ventre, les visages tournés l’un vers l’autre.
L’amant de l’autre main écarte légèrement les
grandes lèvres du con de sa dame y dirige entre
deux son vit bien bandant, l’y introduit assez pour qu’il ne déconne pas et retire alors sa main
conductrice, baisse sa poitrine sur celle de sa maîtresse,
la bouche sur sa bouche, se soutenant au
moins d’un de ses coudes, pour ne pas l’étouffer
par le poids de son corps, il promène les mains sur
toutes les beautés qu’il peut atteindre, et tout en
lui faisant langue fourrée, c’est-à-dire se plongeant
mutuellement la langue dans la bouche
l’un de l’autre, le fouteur pousse et s’agite jusqu’à
complète décharge de la part des deux acteurs, soit
ensemble, soit l’un après l’autre.
II. Les Inséparables.
Cette posture est à peu près la même que la
précédente, en théorie, seulement, quand la femme
est une fois enfilée, elle étreint l’homme au
con avec ses deux bras (qui étaient immobiles et
allongés sur le lit dans la précédente) et aux
reins avec ses cuisses et ses jambes qu’elle croise
par dessus, ce qui n’a pas lieu non plus dans la
précédente, et est bien différent pour la pratique
quand au degré de plaisir surtout, car le vit entre
bien mieux dans cette seconde posture que par
la première. D’ailleurs cette première est généralement
employée par les gens froids qui ne
veulent pas qu’une femme remue pendant le coït, ou l’action de foutre, tandis que la seconde convient
aux fouteurs ardents qui, au contraire, ne sont satisfaits
que quand la femme qu’ils exploitent leur
rend coup de cul pour coup de cul, étreinte pour étreinte,
secousse pour secousse, jusqu’à ce qu’une décharge
réciproque ait suspendu le combat.
III. L’ordinaire, jambes en l’air.
Si la femme au lieu de croiser jambes et cuisses
sur les reins de l’homme (comme dans la figure précédente)
les relève droites contre les flancs de ce
dernier les pieds tournés vers le plafond et font ainsi
par ces jambes et cuisses un double angle droit avec
son corps et celui de son fouteur unis l’un sur l’autre,
comme le fait une ligne perpendiculaire tirée
sur une autre horizontale, cela s’appelle l’ordinaire
jambes en l’air. Le reste va à l’ordinaire et se termine
par une double libation à Vénus.
IV. L’enfournée.
La femme se place à moitié en travers du lit, les
jambes et cuisses allongées, l’une au dehors du lit, l’autre
soutenue au jarret, par une des mains de l’homme
qui se place debout, pieds à terre, entre les cuisses
de la femme. Il dirige de son autre main son vit
au con dont il écarte doucement les grands lèvres
de la même main, qui ensuite se promène à son aise
sur les tètons, le ventre, la motte, le clitoris de la dame, ou par toutes les beautés enfin qu’il peut atteindre,
le tout pendant qu’il pousse vigoureusement
son vit dans le petit four, jusqu’à ce qu’il ait laché sa
fournée et que la femme lui en ait témoigné sa reconnaissance
par une politesse analogue.
V. La Chevalière.
L’homme se couche de son long le dos sur le lit,
la femme se met à cheval et droite sur lui, à genoux,
le long de ses côtes, elle coiffe de son con le vit décoiffé
de l’homme bandant, et se l’enfonce elle-même
jusqu’aux poils, ensuite elle remue en haut
et en bas, comme si elle était secouée par un cheval,
dont au reste l’homme imite le mouvement par
ses coups de reins en avant et en arrière, tout en
promenant ses mains libertines sur les parties
de la femme qui sont à sa disposition ; il lui palpe
les cuisses, les hanches, les fesses, la motte, &a ; il
caresse et pelotte, jusqu’à ce que les caresses et
le mouvement que tous deux se donnent leur
fasse lâcher une bordée mutuelle du beaume d’amour.
VI. L’ordinaire renversé.
L’homme et la femme se placent d’abord
comme pour la précédente posture (la chevalière)
et quand la femme s’est enfilée elle se couche en
avant et allonge ses jambes sur celles de l’amant,
genoux contre genoux ; pose ses tètons sur la poitrine de l’homme qu’elle étreint de ses deux bras
au-dessus ou au-dessous des épaules selon sa taille et
elle allonge ses jambes le long de celles de l’homme
dont les mains sont libres, en dessus ou en dessous
des épaules de la femme, il s’en sert bien entendu
pour caresser tout ce qu’il peut toucher ; il
palpe à son aise le dos, les reins, les fesses de la
dame, il promène ses doigts autour de l’endroit où
la besogne s’opère, dans la raie des fesses et au trou
du cul, qu’il excite du bout d’un doigt mouillé.
Enfin le résultat connu arrive et les amants
expirent dans les bras l’un de l’autre, en s’inondant
réciproquement d’un foutre brûlant. Cela
s’appelle l’ordinaire renversé, car c’est vraiment
la première posture ci-dessus décrite, prise à
l’envers, c’est-à-dire la femme dessus et l’homme
dessous.
VII. La perspective du Bas-Rhin (rein).
L’homme se couche le dos sur le lit, la femme
lui tournant le dos, se met à cheval sur lui,
à genoux et proche de ceux de l’homme, elle s’enfile
elle-même et les coups de reins réciproques
vont leur train ; par sa position, la femme
badine avec les couilles de l’homme, qui lui patine
de ses deux mains libres le dos, les reins, les
fesses de la belle dont il a en plein la douce vue ce qui donne à cette posture le nom de perspective
du Bas-Rhin (lisez rein). Les deux amants
ainsi joyeusement occupés, et s’agitant comme
il convient, ne tardent pas à fournir chacun par
une ample décharge la preuve du plaisir mutuel
qu’ils ont goûté.
VIII. La Grue.
La femme est debout, le cul appuyé au lit
ou ailleurs, elle étreint de ses bras, l’homme aussi
debout devant elle, face à face, bouche contre bouche,
poitrine et ventre, contre poitrine et ventre. L’homme
enlève sous l’un de ses bras une des cuisses de
la femme, à la hauteur du jarret, il présente son
vit à l’ouverture du con, dont il facilite l’entrée de
sa main libre, et une fois dedans il étreint de cette
main la femme aux reins ou à la fesse pour la
soutenir et la serrer contre lui, chacun alors remue
selon sa force, du cul et des reins et se faisant
mutuellement langue fourrée, et cela finit
par une voluptueuse et réciproque décharge.
IX. La vue des Pays Bas.
C’est à peu près la même que la perspective
du Bas-Rhin ci-dessus décrite (no 7). Seulement la
femme une fois à cheval et enfilée, comme pour la
posture susdite déjà décrite, au lieu de se tenir
droite à genoux, s’étend la figure du côté des pieds de l’homme, ses tètons touchent aux genoux de
ce dernier, qui voit alors en plein les fesses entr’ouvertes,
le trou du cul et l’entrée du con de la
belle, ainsi que les allées et venues de son vit
dans ce joli bijou ; il est bien plus commodément
pour palper tout celà, et chatouiller autour
du laboratoire génital, et activer la besogne en
donnant un postillon droit dans cet anus qui semble
être un œil de Cyclope se regardant en face.
Cette vue voluptueuse appelée avec raison la vue
des Pays Bas, ne tarde pas, jointe aux caresses
de l’homme sur tout ce qu’il voit ainsi, à conduire
les deux fouteurs à une activité de mouvements
et de jeux d’imagination tels, qu’une ample
et mutuelle décharge en devient promptement
la conséquence forcée.
X. le piquet de côté.
L’homme est assis sur une chaise en avant,
les jambes un peu ouvertes, et le vit en érection,
la femme debout de côté, la jambe droite entre celles
de l’homme et l’autre croisée par dessus sa cuisse
gauche, elle tient par derrière le col de l’homme,
son bras gauche dont l’homme prend la main
de sa main gauche aussi, la femme de sa main
droite, guide dans son con le vit qui se présente
fièrement par la position entre le haut de ses [cuisses]de derrière en avant, et elle se baisse un peu
quand l’introduction est faite, elle peut alors de
sa main droite, se clitoriser, c’est-à-dire, branler
son clitoris, ou caresser la figure de son
amant qui, lui, de sa main droite, peut badiner
avec les fesses, et les reins de la femme assise
en partie sur la cuisse droite de son amant.
Ces badinage et les mouvements réciproques qu’ils
se donnent, amènent bientôt la douce émission
mutuelle de la liqueur amoureuse.
XI. La prière d’une femme.
La femme se met genoux sur le bord d’un
lit bas, ou d’un canapé, les cuisses écartées,
l’homme se met en face d’elle, debout entre ses
cuisses, il tient d’une main son vit raide, qu’il dirige
dans la bienheureuse ouverture, il étreint la
femme au dessus ou au dessous des épaules, selon
les tailles respectives, de son autre main qu’il
ramène par devant sur les tètons, s’il se peut
il joue avec le bout des seins, tandis que la femme
le tient aussi entouré de l’un de ses bras, ou
des deux ; ils sont ainsi bouche à bouche, se faisant
langue fourrée, et l’homme peut patiner
sa belle comme il lui plait, devant et derrière,
avec la main qui lui a servi à placer son priape.
Au milieu de tout cela les reins et les culs ne sont pas oisifs, et une éjaculation prompte, mutuelle
et délicieuse fournit la preuve irrécusable
que la prière de la femme est exaucée.
XII. La prière de l’homme.
L’homme prend la place de la femme dans
la posture précédente, à genoux un peu penché
en arrière, les fesses vers les talons sur le lit ou
canapé sur lequel la femme monte, elle se met
en face, écarte les cuisses, approche son ventre de
la poitrine de son fouteur, elle le tient de ses bras
autour du cou et il lui met les mains dessous les
fesses pour la soutenir, il écarte en dessous les lèvres
du con vers lequel il dirige son instrument
en bel état ; la femme alors se plie pour l’introduction
complète et l’homme se trouve avoir
ainsi devant la bouche les tètons de sa maîtresse
dans lesquels il peut fourrager à son aise
avec sa figure ; il soulève de ses mains et laisse
retomber tour à tour les fesses qu’il tient, de
manière à faire entrer et sortie en partie
et sans déconner son vit de son agréable étui,
les amants combinent enfin leurs mouvements,
et au bout de quelques minutes ils sentent partir
de leurs veines, les flots de cette liqueur, dont
l’épanchement cause tant de volupté, et l’objet
de la prière que fesait l’homme à son tour.
XIII. La Résignée.
La femme se couche en arrière et les bras
croisés sur sa poitrine au dessous des tètons, les
reins sur le bord du lit, les jambes et le cul en dehors ;
l’homme se place debout, entre ces jambes dont il prend
chacune dessous chacun de ses bras, aux jarrets, de
ses mains, il écarte les lèvres du con et y plante
son vit, qu’il pousse en avant et en arrière, sans
que la femme remue ; l’homme une fois placé et
bien installé, a les avant-bras et les mains libres,
avec lesquelles il peut exciter par toutes sortes
d’attouchements devant et derrière les fesses de la
belle résignée, mais indolente. Elle ne résiste
pas longtemps à ces jeux, et joint bientôt sa décharge
à celle dont son amant inonde ses secrets appas
réveillés par cette douce onction.
XIV. L’Élastique.
La femme s’asseoit sur le bord du lit, appuyée
un peu en arrière sur ses mains, l’homme
debout se place entre ses cuisses, lui enlève
de terre les jambes, lui prend un pied de chaque
main, et les relève droits, de façon que les talons
de la femme lui touche les fesses à elle même, il
lui met le vit au con dans cette posture et, pendant
qu’il l’y pousse en avant et en arrière, il soulève
et baise, écarte et rapproche alternativement les pieds qu’il tient, soit l’un après l’autre, ou en
sens opposé, soit ensemble, ce qui donne à l’intérieur
du con des mouvements délicieux pour le
vit qui est plongé et rend aussi pour ce con les
frottements du vit plus agréables, celà supplée du
reste aux autres caresses que les amants ne peuvent
se faire pour le moment, leurs mains étant occupées
et leurs visages éloignés l’un de l’autre,
mais les titillations sont plus fortes à l’intérieur
de l’autel où se fait le sacrifice, et l’encens coule
bientôt des canaux spermatiques des deux sacrificateurs.
XV. Le Van à plat ventre.
La femme se couche à plat ventre, en travers
sur le lit, les jambes et cuisses dehors et
écartées, l’homme se place debout pieds à terre,
entre ces cuisses et jambes, dont il prend et soulève
chacune d’elles sur ses hanches, de chacune
de ses mains il les tient à la hauteur des genoux,
les jambes passent droites et horizontalement
derrière lui, il dirige en dessous son vit dans le
con de la belle, et pousse en haut et en bas, comme
s’il remuait un van, ayant sous ses yeux
le dos de sa belle qui peut tourner de son côté
sa figure, et ce cul délicieux qui, à chaque coup
de reins saute comme ferait un van, et avec des mouvements et frétillements dont la vue ferait
décharger un mort, aussi la besogne s’en ressent-elle,
et le vanneur y va de si bon cœur, qu’il
arrive à la fin de son œuvre, et au lieu de la poussière
que le van ordinaire produit, il lance au
fond des entrailles de la femme qui le lui rend
avec usure, la rosée bénigne de l’amour.
XVI. Le Van sur le dos.
C’est la même posture renversée, la femme
se met sur le dos au lieu d’être à plat
ventre, et l’homme procède comme dans la
posture précédente, il tient les jambes de la femme
dessous les jarrets, et lui fait face. Au lieu
d’avoir la vue du dos, des reins et du cul de la
femme, il a celle de ses tètons de son ventre
et de sa motte. La femme ici, conduit elle-même
le vit dans son con, ce qui n’est pas à dédaigner.
Le reste se fait comme dans la posture précédente
et arrive bientôt à un résultat analogue,
c’est-à-dire à une décharge réciproque et voluptueuse.
XVII. La Brouette.
La femme courbée appuie ses mains en
avant soit sur un tabouret de pied à roulettes,
soit sur le milieu d’un bâton court ayant une
roue à droite et à gauche de cette roue unique ; l’homme se place derrière la femme, l’enfile en
levrette, c’est-à-dire qu’écartant les fesses la position
penchée de la femme lui offre, il lui met
son vit au con en dessous le trou du cul (voir plus
bas la levrette simple). Ensuite il prend chacune des
cuisses et jambes de la femme à la hauteur des
jarrets, dessous chacun de ses bras, il les place
le long de ses hanches, il pousse ainsi devant
lui en enfonçant son vit dans le con de la femme,
qui, n’ayant plus d’appui que le tabouret
à roues, ou le bâton à roues aussi, roule en
avant comme ferait une brouette. L’homme
peut la conduire ainsi où il veut, et la foutre
tout en marchant, ayant pour perspective
le dos, les reins, le cul de la femme et l’atelier
de leur jouissance. Si la femme est assez forte
pour se soutenir d’une seule main, elle peut
en allongeant l’autre, soit se clitoriser, soit
badiner en dessous avec les couilles de l’amant,
pour le presser de décharger, car la position
pour elle est un peu incommode, et elle doit
désirer de hâter la fin de la joûte, qui finit
par cette bienheureuse décharge.
XVIII. La brouette à l’envers.
Cette posture, un peu moins fatigante pour
la femme, ne se pratique guère, non plus que quelques autres, dont je parlerai pourtant.
La raison qui empêche qu’on en use beaucoup,
c’est que le vit entre moins dans le con, et qu’elles
ne conviennent bien, que quand l’homme
ayant un vit trop long, la femme cherche à s’en
épargner une partie par des postures qui le
tiennent à distance. Mais hélas, disent les
dames, cette trop grande longueur du vit de
l’homme est si rare, qu’il n’en faut parler
que pour mémoire. Quoiqu’il en soit voici comment
se fait cette posture ; la femme se couche
le dos à terre, elle met sa tête sur un tabouret
de pied, à roulettes, et ses épaules dur le bord
de ce tabouret, elle passe ses mains à la renverse
derrière sa tête, et saisit le bord opposé
à celui où posent ses épaules, l’homme se
place entre les cuisses et jambes écartées de
la femme, le visage tourné vers elle, il l’enlève
par les jarrets, de chacun de [ses] bras, il s’applique
les jambes aux hanches, il dirige son
vit au con que la femme lui présente ainsi
très bien, parcequ’elle tend le cul et raidit
ses reins, le reste marche ensuite comme
pour la brouette simple qui précède. On appelle
celle-ci brouette à l’envers, pour la distinguer
de l’autre qui est plus usitée.
XIX. Le Bidet au trot à l’Anglaise.
Cette posture se rapproche de la Chevalière
(no 5 ci dessus). L’homme au lieu d’être couché,
est assis penché en arrière sur le bord d’un divan,
les épaules et la tête appuyées par derrière lui sur
des coussins, la femme ne se met pas à genoux, mais
elle monte sur le divan, un pied à droite et l’autre
à gauche, à cheval en face et à croupion sur l’homme,
dont elle tient les épaules et qui passe ses mains
sous les fesses de la dame, à peu près comme pour
la posture la prière de l’homme (no 12 ci-dessus),
il la soutient ainsi et dirige en même temps son
vit dans le con, ainsi que les mouvements qu’elle
fait ensuite en haut et en bas, en se relevant
et s’abaissant alternativement sur ce vit de manière
à ne pas déconner, et en imitant en effet
le mouvement d’un cavalier trottant à cheval à
l’anglaise, ce qui donne le nom à cette posture
fort amusante, et qui amène une superbe éjaculation
mutuelle du foutre qui vient arroser la racine
du vit le long duquel ce foutre redescend, parce que
le con est trop ouvert par la position même
pour qu’il garde rien dans sa cavité, dont l’ouverture
est ainsi dirigée vers le bas.
XX. Le Pal en arrière.
C’est la position précédente retournée, elle se rapproche alors de la perspective du Bas-Rhin,
(no 7) sans être néanmoins tout-à-fait
la même. Dans le no 7 la femme est à genoux
ici elle est sur ses pieds et accroupie sur le vit
de l’homme, le dos tourné au visage de ce dernier,
de façon que le con ressort bien mieux, les cuisses
et les genoux de la femme remontent à gauche
et à droite de son ventre au lieu de descendre
pour avoir les genoux sur le lit. Les amants y
gagnent au moins un pouce d’entrée du vit dans
le con. L’homme n’a pas à craindre que sa maîtresse
tombe à la renverse, car elle tomberait
sur lui et ne se ferait aucun mal, la soutient
seulement d’une main et de l’autre il patine
et pelotte tout ce qu’il peut atteindre, devant et
derrière des appas de sa maîtresse, qui de son
côté peut jouir des entrées et des sorties du vit dans
son con, comme elle peut se clitoriser et même
jouer avec la racine du vit et les couilles de son
fouteur. Cette position s’appelle le pal en arrière
elle est délicieuse et procure aux acteurs des voluptés
inouies dans les décharges réciproques qu’elles
leur font faire.
XXI. le Pal en avant.
Cette position a beaucoup d’analogie avec
le bidet au trot à l’anglaise (no 19). Ici l’homme au lieu d’être assis comme au no 19, est couché et
la femme montée sur lui à cheval à croupion, les
pieds sur le lit, la figure tournée vers celle de l’homme.
Au lieu de se tenir aux épaules de l’homme elle
lui tient une main seulement, ils ont chacun
ainsi une main de libre, dont ils se servent pour se
caresser mutuellement, elle en de tournant un peu
de côté peut par derrière et par dessous ses cuisses saisir
la racine du vit et les couilles de l’homme, qui
peut badiner avec les appas de devant de la belle, ses
tètons, ses cuisses, son ventre, et l’entre-deux, et
comme cela ne nuit en rien à l’effet des mouvements
qu’ils se donnent, au contraire, ils perdent
bientôt tous deux à ce jeu, leurs forces et leur foutre
au milieu des sensations les plus vives et les plus
délectables.
XXII. L’X Romaine.
L’homme assis sur un tabouret, se penche en
arrière, chacune de ses mains appuyée sur deux
autres tabourets, un peu en arrière, il a encore
deux autres tabourets à côté de chacun de ses pieds
unis et allongés. La femme se met à cheval sur
lui le visage tourné du côté du sien, elle place
elle-même le vit de son fouteur dans le con qu’elle
lui livre et quand il y est, elle se penche aussi
en arrière allongeant ses jambes et portant ses pieds sur les bâtons bas des tabourets qui servent
d’appui aux mains de son amant, et appuyant elle-même
des mains en arrière sur les tabourets placés
aux pieds de son amant. Ces deux corps ainsi
croisés et penchés en arrière, jambes en sens inverse,
et fixés au milieu par le vit au con, prennent
réellement à la vue, la forme de l’X romain,
et ont déterminé le nom donné à cette posture capricieuse
qui ne tarde pas plus que les autres à amener
le plaisir de l’éjaculation réciproque et les
transports qui l’accompagnent.
XXIII. L’Herculéenne.
L’homme est debout, le vit bandant, si raide
qu’il lui remonte au nombril, la femme sans
s’effrayer, se met en face de cet homme qui semble
la désirer, elle l’étreint de ses deux bras au
col, elle plie ses jambes et ses cuisses, et par une
secousse saute cuisses et jambes écartées qu’elle
place, les genoux au dessus des hanches de l’homme,
elle croise ses jambes derrière elle sur ses
reins, les talons à ses fesses, et le con venant
ainsi frotter sur ce vit menaçant. L’homme
alors la prend dessous les fesses, d’une main qui
lui sert à diriger son vit dans le con, il l’y plonge
jusqu’aux poils, presse les fesses de la femme
contre lui et de son autre main, lui appuie les reins pour la soutenir et l’empêcher de s’écarter de son
étreinte. Il la secoue ainsi debout, elle lui rend coup
de cul pour coup de cul, celà finit nécessairement par
une double libation abondante, qui laiſse entr’eux la
victoire incertaine. On comprend pourquoi cette posture
est appelée Herculéenne, il n’y a pas beaucoup
d’hommes qui aient l’adresse et la force nécessaire
pour la pratiquer avec une femme un peu fortement
conformée.
XXIV. Les Ciseaux croisés.
La femme se couche sur le côté, à moitié en travers
d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit,
croisant les avant bras sur les oreillers, l’homme
debout, vient à elle par les pieds ; lui prend de sa
main gauche par exemple, la cuisse droite à la hauteur
du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et
cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui,
passe sa main droite deſsous les reins de la belle,
entre elle et le lit et fait en la soulevant un peu
tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de
l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement
passer entre les deux mollets du fouteur. Ce dernier,
avec la même main gauche qui lui sert à tenir
la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le
con que la position lui présente à enfiler en levrette
de côté ; il s’y introduit et travaille ensuite comme un homme qui en a bonne envie. La femme tourne
de son côté un visage riant et provoquant, qui
excite l’opération à laquelle elle ne peut donner
beaucoup d’aide dans cette posture, mais qui n’en arrive
pas moins à une conclusion dont tous deux apprécient
le mérite prouvé pour eux par une copieuse
émission de foutre. Le nom de cette posture résulte
du croisement des jambes qu’elle offre, et qui ressemble
à deux paires de ciseaux dont on croiserait les lames
ouvertes.
XXV. Le feu de premier rang.
Dans son exécution cette posture a quelque
reſsemblance avec la précédente qu’on renverserait
d’un demi-tour sur l’homme de gauche à droite.
L’homme est couché de son long sur le lit, le genou
droit relevé la femme monte sur le lit par dessus
lui en travers, elle met sur le lit son genou droit
faisant passer sa jambe pliée, dessous le genou relevé
de l’homme, le pied venant au bord du lit, elle passe
son autre jambe et sa cuisse par dessus la cuisse
gauche de l’homme, son pied vers l’autre bord du
lit son con par cette position de trouve juste en demi-levrette
ou levrette de côté au dessus du vit de son
amant, qui lui passe la main gauche sous la cuisse,
guide son vit au con, soulève ses reins pour l’y faire
entrer, et pousse ainsi en haut et en bas palpant de sa droite le cul de la belle et le chatouillant un peu
le trou du cul, tandis que de la gauche il la caresse
aux tètons et à l’atelier où ils travaillent tous deux.
Elle se soutient de la main droite en arrière sur le
genou relevé de son amant, et de sa main gauche
elle lui caresse la figure. Celà se termine comme
à l’ordinaire par une double décharge. C’est la position
de genou en terre de la femme, qui a fait
appeler cette posture feu de premier rang. Tous les
gardes nationaux comprendront celà.
XXVI. La Paresseuse.
La femme couchée sur le lit, les bras croisés par
dessus la tête sur le haut de l’oreiller, le dos sur le
bas ; a les reins tournés du côté opposé à celui où
est placé son amant qui se couche assis sur le
côté de manière à être tourné le visage vers sa
belle, il se met entre les [cuisses] de la dame, dont il soulève
celle qui se trouve sur l’autre par sa courbure
de côté, et qu’il met par dessus sa hanche à
lui, il approche son vit en passant son corps par
dessus la cuisse de la femme restée sur le lit, le
guide dans le con de la paresseuse qui ne bouge
point, et lui passant ses bras ou l’un d’eux dessous
les omoplates, il la pelotte de l’autre main lui baise
les tètons, le col, le visage ; et vous la secoue du cul
d’importance, ce qui oblige cette femme à finir par décharger au moment où elle sent que son
amant l’inonde d’un foutre brûlant, baume excellent
pour combattre la paresse féminine.
XXVII. La Paresseuse à l’envers ou en levrette.
C’est la contre partie de la précédente, c’est-à-dire
qu’elle se fait en levrette. La femme se
couche à moitié en travers du lit, le dos tourné
les épaules et la tête sur l’oreiller un peu relevé,
l’homme se présente par ses pieds, fait tomber à
terre la jambe de la femme la plus rapprochée du bord
du lit, saisit l’autre par le genou passe derrière et la
pose sur sa hanche, le bout du pied pose sur le pied
du bois de lit, il passe un bras dessous les omoplates
de la femme, qui a ses bras étendus nonchalamment
à droite et à gauche sur le lit, avec son autre main
qu’il passe par devant, il dirige son vit au con, l’y
introduit de derrière en avant, et cette même main
se porte ensuite, soit aux tètons de la belle, soit
à l’atelier dont il chatouille les alentours, et notamment
le clitoris, il baise la Bouche les yeux
à demi fermés, toute la figure de sa maîtresse qui
le laisse tout faire sans se livrer elle même à
aucun mouvement, mais qui finit pourtant par décharger
et témoigne son plaisir par un léger tréssaillement
des fesses et le rétrécissement subit de son con qui suce le foutre que lui lance abondamment
l’outil du fouteur.
XXVIII. La double Paresse.
La femme se couche sur le côté, elle passe
ses bras autour du col de l’homme couché sur le
côté opposé, pour lui faire face, lui, passe ses jambes
et ses cuisses entre celles de la femme qu’il prend à bras
le corps au dessous des aisselles, après avoir guidé à
l’ordinaire son vit dans le con entr’ouvert par l’installation
de l’homme entre les colonnes. Les acteurs
remuent mollement tous deux dans cette position, en
se faisant langue fourrée, mais échauffés bientôt par
la chaleur douce et réciproque des esprits aimantés,
qui attirent mutuellement l’homme vers la femme
et la femme vers l’homme. Après avoir goûté quelques
moments de bonheur de se sentir ainsi collés
l’un dans l’autre sans effort pénible, les mouvements
s’accélèrent malgré eux, et le foutre qui part de
tous côtés les oblige à se presser l’un contre l’autre
avec une espèce de fureur tout-à-fait en opposition
avec les commencements de l’action qui n’annonçaient
d’abord que nonchalance.
XXIX. La double Paresse à l’envers ou en levrette.
C’est le même système que la précédente seulement
la femme couchée sur le côté tourne le dos à son amant, qui, couché sur le même côté qu’elle et
le ventre vers son dos, lui lève la cuisse qui est en dessus
et ne pose pas sur le lit, se place entre les deux cuisses
ainsi écartées, en avançant ses jambes et genoux au-delà du
corps de la femme et par devant elle, sa cuisse
soulevée par l’amant repose alors sur sa hanche
le cul de la femme se trouve en face du bas ventre de
l’homme, qui dirige alors en levrette de derrière
en avant dans son con son vit, l’y plonge jusqu’au
poil, et fout dans cette position commode et peu fatigante.
Ses mains étant libres il s’en sert pour pelotter
avec tous les appas qui sont à sa portée, notamment
ces fesses qui lui frottent le pubis et qu’il peut
caresser et claquer à son aise. La femme sent bientôt
l’effet que cela produit et éprouve elle-même les délices
de la décharge, au moment où sa matrice est emplie
par celle de son amant.
XXX. les petits Pâtés.
L’homme s’assoit sur le lit ou à terre, le
dos et les reins relevés par des oreillers ou coussins,
les jambes écartées et le vit en obélisque. La femme
s’assied entre les cuisses, à cheval et passant chacune
des siennes par dessus chacune de celles de l’homme, elle
se met le vit dans le con en s’appuyant croupe à croupe,
les deux amants entrelacent leurs bras et avancent l’une
de l’autre leur bouche pour se faire langue fourrée, et la femme les bras appuyés sur les épaules de son amant,
fait avec son cul en avant et en arrière les
mouvements qu’on fait aux jeux dits innocents, ou
à la pénitence, trois petits pâtés, ma chemise brûle.
L’homme ne reste pas ingrat et rend coup pour coup
de façon que ce concert ne tarde pas à faire partir
les pompes des deux amants, pour éteindre le feu de
ces chemises qui brûlent, selon le jeu dont il s’agit.
XXXI. La Contemplation.
C’est une variation de la posture qui précède,
la femme placée comme il est dit ci-dessus sur
l’homme, se jette en arrière et appuie sa tête et
ses épaules un peu relevées sur un coussin entre
les pieds de l’amant qui se penche lui-même, mais
fort peu en arrière ; la femme allonge ses jambes et cuisses
de toute leur longueur sur le corps de son amant, mettant
ses talons sur les épaules, ce dernier prend les
jambes de la dame, et les ouvre ou serre selon qu’il
veut voir le travail ou resserrer son vit dans l’étui. L’un
et l’autre acteur ayant relevé leur tête et épaules
par des coussins peuvent également dans cette position
voir entrer et sortir le vit dans le con. C’est
pour celà qu’on appelle cette position la Contemplative.
S’appuyant un peu sur les coudes, ils donnent
tous deux des secousses de cul en avant et en
arrière, en jouissant de la vue de leur travail, mais bientôt ils n’y voient plus clair, leurs yeux se
brouillent, ils les portent au plafond, leurs corps
se raidiſsent et nos amants restent sans mouvement
après avoir laché tous deux les flots de la liqueur amoureuse,
au milieu des plus doux transports.
XXXII. La Levrette de côté.
La femme se couche de son long sur le côté horisontalement
au bord du lit, le cul tourné en dehors,
les jambes et cuisses pliées dans le sens demi-perpendiculaire
du lit ; de manière à faire ce qu’on appelle
beau cul, l’homme se met debout, pied à terre derrière
ce cul, il relève la cuisse qui est en dessus, saisit
le pied de cette jambe par le talon, en renversant
en arrière une main, passe l’autre main par devant
et dirige son vit, de derrière en avant dans le con, l’y
place et ensuite de cette même main, il patine et
caresse tous les appas qu’il peut atteindre, il clitorise
sa belle qui se tient d’une main à la tête de
son amant, et a l’autre bras sur les oreillers, il lui
caresse le ventre, les tètons, les fesses, les reins &a,
et en même temps il lui pousse des bottes vigoureuses
qui faisant leur effet ordinaire, amènent
de part et d’autre des jets d’un foutre chaud dont
l’élancement cause de si grandes extases.
XXXIII. La Levrette à genoux.
La femme se met à quatre pattes sur les coudes à
genoux sur le lit ou par terre, l’homme se met à
genoux derrière elle, ajuste son vit entre les lèvres
qu’il écarte du con de la belle, qui le lui offre parfaitement
en vue, parcequ’elle a la tête plus basse
que le cul ; quand il est installé il peut d’une main
branler en avant le clitoris du con qu’il fout, et en
chatouiller la motte, tandis que de l’autre main
se penchant en avant sur le dos de la femme, il lui
prendra les tètons, en frottera les fraises, lui baisera
le dos et les épaules, la femme peut ne se soutenir
que d’un coude pour avoir l’autre main libre,
avec laquelle elle peut en la passant entre
ses cuisses, branler les couilles de son fouteur, elle
se baissera aussi un peu plus en avant, et c’est
tant mieux, car plus la femme sera courbée,
plus l’entrée sera facile, les amants y gagneront
un et deux pouces de longueur si le visage de la
femme est tout-à-fait à terre. Par cette posture
aussi, pas une goutte de foutre que les amants se
lancent réciproquement n’est perdu, tout reste dans
le con, à leur grand plaisir réciproque.
XXXIV. La Levrette ordinaire sur le lit ou à pied.
C’est la même posture que la précédente à peu de choses près, la femme au lieu de se mettre à genoux,
se place à plat ventre sur le bord du lit, les
jambes, cuisses et cul en dehors du lit, les pieds sur
des petits tabourets (c’est alors la levrette ordinaire
sur le lit) ou debout mais penchée en avant, les mains
appuyées sur quelqu’objet qui lui tient la tête plus
basse que le cul (c’est alors la levrette ordinaire à pied).
Dans l’un comme dans l’autre cas, l’homme se
place derrière le cul de la femme, son vit en avant,
est introduit par lui de derrière en avant, dessous le
trou du cul, dans le con, dont il écarte doucement
les grandes lèvres avec ses doigts, et il opère ensuite
comme il est dit pour la précédente posture.
XXXV. La levrette droite.
C’est l’homme qui se met à genoux au contraire
des postures précédentes, la femme vient à lui en tournant
le dos, présente le cul du côté du visage de l’homme,
écarte les jambes et les cuisses entre lesquelles
elle passe la main pour saisir le vit de l’homme
qu’elle dirige elle même en l’introduisant dans son
con de derrière en avant ; l’homme lui saisit alors
les hanches, et les attire sur son vit, elle pousse en
avant et en arrière, en haut et en bas, en se penchant
en avant elle attrape entre ses cuisses de la main
qu’elle y passe, les couilles et la racine du vit du fouteur ;
et bientôt tous les deux déchargent voluptueusement. On appelle cette posture la levrette droite
parceque la femme est droite.
XXXVI. La Chaise à piquet.
L’homme est assis sur une chaise un peu
en avant, la femme lui tournant le dos vient s’asseoir
sur lui, mais elle se courbe d’abord pour
que l’homme ajuste son vit dans le con, de derrière
en avant ; quand il y est la femme se laisse retomber
assise sur les cuisses de l’homme, vers lequel
elle tourne son visage afin de faire langue fourrée ;
par cette position qu’on appelle la Chaise à piquet,
on voit pourquoi, les mains de l’homme étant libres
il s’en sert pour palper tous les appas de la dame,
lui prendre les tètons, en chatouiller les bouts,
la caresser par tout le corps, et exciter en elle des
titillations qui jointes au travail réciproque de leurs
reins et de leurs culs, les font décharger tous les
deux avec abondance et volupté.
XXXVII. La levrette au pied droit.
C’est la même posture, si ce n’est que la
femme, au lieu de rester assise les cuisses sur celles
de l’homme, les écarte et porte ses jambes en arrière
à droite et à gauche de la chaise sur laquelle
il est assis. L’homme lui passe un bras autour
du corps pour l’empêcher de tomber en avant parceque
la position l’y fait pencher, le reste se fait de même, mais le vit entre mieux ainsi et les amants
y gagnent.
XXXVIII. La Levrette debout.
Cette posture est la même que la levrette ordinaire
à pied (no 34) seulement la femme au lieu
de rester penchée en avant, se redresse quand le vit
de l’homme est entré jusqu’au poil dans son con,
elle tourne sa figure du côté de l’homme, ils font
langue fourrée et les mains libres se promènent
et caressent tout ce qu’elles peuvent atteindre, surtout
les tètons. Pour faire cette posture il faut que
l’homme ait un vit très long, sans quoi au moindre
mouvement il déconnera par la position debout
des deux acteurs, qui oblige le vit de l’homme à
plier pour rester dans le con, dont les fesses de la
femme appuyées sur le ventre et le pubis de
l’homme, l’éloignent encore ; c’est une posture
qui convient aux pareils de Roquelaure, et
les dispenserait des bourrelets dont ils sont obligés
de faire usage pour ne pas éventrer les femmes
dans les autres postures où les parties sont plus rapprochées ;
aussi avec des hommes ordinaires, la femme
qui sent que par cette posture en levrette-droite
ou debout, le vit s’en va, se hâte de se pencher en
avant pour le remettre, et reste penchée pour le garder ;
on retombe alors dans la levrette ordinaire à pied (no 34)
XXXIX. La Chevauchée.
L’homme s’assied sur le bord d’une chaise en avant,
les épaules appuyées en haut du dossier, les genoux
en avant ; la femme se met à cheval sur lui face à face,
de manière de coiffer le vit avec son con, ses jambes
passent derrière la chaise, elle étreint de ses bras autour
du col l’homme qui se trouve avoir les tètons
à la portée de sa figure, et qui de ses deux mains,
après avoir guidé et placé son vit, parcourt ensuite
tous les appas de sa belle qu’il peut palper
avec facilité du haut en bas, il peut même
lui donner le postillon. La femme peut aussi en baissant
la figure sur celle de son amant qui relèverait
la sienne, faire langue fourrée. Tous deux ensuite
se secouent à qui mieux-mieux et ils en
reçoivent la récompense par la décharge que
chacun sent partir de ses canaux vénériens.
XL. La Clouée.
L’homme et la femme prennent la même
position que dans la posture précédente, quand
ils sont placés, que le vit est dans le con, l’homme
soulève les cuisses de la femme, met chacun des
jarrets de cette dernière sur ses bras à
lui, qu’il pose sous les cuisses de la femme la soutenant
des mains dessous les fesses et remuant le cul
en haut et en bas, pendant qu’elle, pendue de ses deux bras au col de l’homme, lui fait langue fourrée,
le baise, le mordille jusqu’à ce qu’enfin le
foutre coule des deux parts à leur complète
satisfaction. Cette posture s’appelle la Clouée
parceque la femme semble ainsi être clouée sur
l’homme.
XLI. La Chevauchée bâtarde.
On appelle ainsi cette posture parce qu’elle
tient de plusieurs autres sans leur être complètement
pareille. L’homme s’assied dans la même
position que pour la chevauchée simple (no 39)
mais sur le milieu d’un canapé ou d’un divan,
le dos un peu renversé et appuyé sur des coussins,
la femme se met sur lui, à genoux comme
pour la chevalière (no 5) (mais à croupion car se
serait alors le bidet au trot à l’anglaise no 19).
Mais on remarque ici que l’homme est assis et
non couché comme au dit no 5, leurs corps font
un angle droit qui sépare leur visage de 45 degrés.
Cette posture présente se rapprocherait plutôt
de l’ordinaire renversée no 6, car la différence
ne consiste guère qu’en ce qu’au no 6 les jambes
de la femme sont allongées et les deux amants
tout de leur long, tandis qu’ici l’homme est assis
et la femme a les genoux pliés.
XLII. La Chevauchée croisée droite.
Elle ne se fait que sur un banc ou une banquette
étroite, sur laquelle l’homme se couche de son long sur
le dos, la femme monte à cheval sur lui, jambes et
cuisses pendant à gauche et la figure tournée du côté
du visage de l’homme qui a les mains libres et s’en
sert sur tous les appas de sa maîtresse, et notamment
sur ceux qu’il pénètre de son vit, que la femme
a le soin de placer elle même dans son con, étant
très commodément placée pour celà. L’amant fait le
saut de carpe en haut et en bas, et la femme tortille
légèrement du cul en avant et en arrière et
des côtés, ces mouvement bien combinés sont délicieux
et procurent aux deux acteurs de telles sensations
qu’ils ne tardent guère à s’en donner réciproquement
des preuves liquides.
XLIII. La Chevauchée croisée renversée.
C’est absolument la même posture que la précédente,
si ce n’est que la femme a la figure tournée du
côté des pieds de l’homme dont par cette position elle
peut prendre entre ses cuisses les couilles et la racine
du vit avec l’une de ses deux mains ou avec toutes
deux. L’homme au lieu d’avoir la vue de l’atelier,
du ventre et des tètons, a les yeux sur le dos, les reins
et les fesses de la femme, du reste ils agissent tous deux
comme dans la précédente posture, et en obtiennent aussi le même résultat, c’est à dire une décharge mutuelle
et tout aussi agréable.
XLIV. Le Grand T renversé.
L’homme s’asseoit sur le lit, les jambes et cuisses
allongées, à plat, la femme se met à cheval sur lui,
poitrine contre poitrine, bouche contre bouche, elle
passe chacune de ses cuisses et de ses jambes à droite
et à gauche de celles de l’homme et allongées à plat
derrière lui. Ces deux corps collés l’un contre l’autre,
ces jambes allongées, celles de la femme derrière
l’homme, celles de l’homme derrière la femme leur
donne vue de profil la figure d’un grand T renversé (⟂)
qui donne le nom à cette position ; les mains des deux
amants étant libres, ils placent d’abord l’un ou l’autre
le vit dans le con, et la position une fois fixée ; ils se
caressent, se patinent, font langue fourrée, remuent
les reins et les fesses, ce qui les conduit inévitablement
à une charmante décharge réciproque.
XLV. L’enfilade de côté.
L’homme se place sur le bord et en travers
d’un fauteuil, le dos appuyé au dossier, la femme
s’assied en travers une fesse sur un genou
de l’homme qu’elle tient par une épaule et l’autre
fesse relevée ainsi que sa cuisse sur le bas ventre de
l’homme et le pied sur le bras du fauteuil pour
qu’il puisse introduire son vit en dessous, dans le con qui se trouve mis ainsi à sa portée, la femme
s’appuie de l’autre main sur le dos d’une chaise
placée de côté derrière elle, sur les bâtons bas de laquelle
l’amant met ses pieds pour la maintenir. Il
tient, lui, d’une main la femme par le bas des reins et
de l’autre la palpe, la patine aux tètons, au ventre
et à l’atelier en fonction. Les deux amants travaillent
ainsi placés, du cul et des reins, et finissent comme
toujours par décharger admirablement.
XLVI. La Bonne mère bonne épouse.
Cette posture est à peu près la contre façon de
la précédente. La femme est à demi couchée en travers
sur le lit, appuyée sur un coude, son enfant au
sein opposé, des oreillers derrière elle pour soutenir
ses épaules et sa tête, les jambes et cuisses
hors du lit. L’homme passe à côté d’elle, lui enlève
une jambe qu’il place sur son épaule et place
l’autre sur son genou ; par cette position il enfile
en levrette de côté, la femme qui s’y prête de la
meilleure grâce du monde, tout en donnant à téter à
son enfant, qui se trouve fort agréablement bercé
dans les bras de la mère, par les coup de reins et de cul
que se donnent les acteurs. La femme décharge son foutre
en même temps que son lait, elle recommande seulement
à son ami qui va en faire autant de ne pas le
lui lâcher dans le con, mais de décharger dehors pour ne pas comme on dit casser la bouteille de l’enfant.
XLVII. L’enfilade sur piedestal.
On place un coussin, soit sur un piedestal ou
tronçon de colonne, soit sur le coin d’une table ou
d’un autre meuble de deux pieds et demi environ, la
femme s’asseoit dessus, l’homme se place devant
elle entre ses cuisses qu’elle relève alors, de manière
à ce que ses genoux viennent aux aisselles
de l’homme, après lequel elle se tient de ses
deux mains passées au col, elle croise ses jambes
derrière l’homme, qui, debout dirige d’abord
son vit dans le con si bien ouvert devant lui
par sa position, ensuite, il presse contre lui des
deux mains, la femme qu’il prend à cet effet
aux reins et aux fesses, et qui ne touche qu’à peine
au coussin par le coccix, celà se rapproche
un peu de l’Herculéenne no 23, mais c’est moins
fatigant. Quand on a à faire à une femme extrêmement
souple, la femme au lieu de mettre ses cuisses
le long des côtes de l’homme et ses jambes croisées
derrière son dos, les relève jusques sur les épaules
de l’homme. Le vit entre déjà beaucoup
avec les genoux dessous les aisselles, mais il entre
davantage encore de cette dernière façon seulement
plus fatigante, et qui exige dans les femmes une grande
flexibilité de charnière.
XLVII. Le moyen de ne rien perdre.
La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses
et jambes écartées le plus possible de manière
à ce que ses genoux remontent vers ses
tètons. L’homme monte sur elle dans cette position,
il place les jarrets de la femme sur le devant
de ses épaules à lui, pour maintenir les
jambes et cuisses relevées, il dirige son vit dans
le con qui se présente entr’ouvert et bien exposé
à ses coups, et en passant en avant et en arrière
pour foutre, il pèse à chaque secousse
de ses épaules sur les jarrets de la femme, çà
donne ainsi à chaque coup de cul, une entrée
plus facile à son vit pour pénétrer plus avant.
Il palpe en même temps les appas de sa belle
qui sent ce cher vit lui aller jusqu’à l’âme,
et, au moment de la décharge, l’homme pousse
en avant, ne fait plus de mouvement en arrière,
et bouche ainsi la sortie au foutre qu’il
lance au fond du con de la femme, qui de son
côté pousse en avant, et s’écarte tant qu’elle
peut, pour le recevoir en déchargeant elle-même.
Il n’y en a pas une seule goutte de
perdu de cette façon.
XLIX. La Grande entrée.
La femme est assise sur le bord et en avant d’un
canapé, les cuisses ouvertes, les genoux en dehors
et relevés, les jambes repliées sous elle de
manière à ce que ses talons touchent ses fesses,
et la pointe de ses pieds appuyés sur des
carreaux de pied élevés presqu’à la hauteur
du canapé, elle est soutenue par derrière par
des coussins. L’homme se met à genoux
entre les carreaux où sont les pointes des
pieds de la dame, il s’approche de l’autel
qui lui est si bien offert, il y dirige le vit
sacrificateur, et l’y plonge jusqu’au poil,
place ses mains dessous les fesses de la dame
et les attire à lui, en même temps qu’il pousse
et repousse de toute la force de ses reins,
les visages se rapprochent, la langue fourrée
fait son jeu, les langues s’unissent en
frétillant ce que font aussi les culs, bientôt
le feu du plaisir brille, et une ample et réciproque
décharge prouve à la fois le mérite
de la posture, qu’on appelle la grande entrée
à juste titre, car les deux battants sont ouverts
naturellement, et la volupté que
les acteurs ont goûtée.
Ici le dialogue fut interrompu par l’arrivée
de la portière, fort exacte à son service.
Il était six heures et elle apportait
le diner, pour le servir ensuite à table.
On dina donc. La conversation fut indifférente
pendant le repas à cause de la présence
d’une étrangère qu’on ne voulait pas
scandaliser, bien qu’elle sût parfaitement
le genre de rapports qu’il y avait entre Charles
et Justine. Quand l’appêtit fut satisfait,
la portière desservit, laissant toutefois sur
la table un double couvert frais, quelques comestibles,
des vins et liqueurs et de l’eau, pour
le cas où les amants voudraient manger avant
de se coucher, et elle se retira après avoir
reçu l’ordre de ne revenir que si on l’appelait.
Justine se mit sur le canapé, y appela
son amant, et le pria de reprendre le sujet
qui avait été laissé en suspends à cause du diner.
Charles ne se fit pas prier et reprit
la parole.