Intromission du vit dans le cul d’une femme ou Sodomie avec la femme.
Charles. – J’ai fini les manières de foutre
la femme en con, j’arrive à quelques autres.
Il y a une vieille chanson de corps de garde
qui dit :
Gnia ; gnia du cul au con,
Que la culbute d’un morpion.
Cette vérité étant incontestable, il en faut conclure
que toutes les postures que j’ai décrites plus
haut, peuvent convenir, ou presque toutes aussi
bien pour enculer une femme que pour l’enconner.
Mais bien qu’une femme soit femme partout
pour un franc-fouteur, l’acte de Sodomie ou l’enculade,
même avec le sexe féminin, ne doit être
pour lui que l’effet d’un caprice du moment,
et non celui d’une habitude de prédilection. Le
sodomite a néanmoins jusqu’à un certain point raison quand il soutient que tous les goûts sont
dans la nature, et que le meilleur est celui qu’on a.
Mais il n’est pas moins raisonnable de dire, que
si tous les hommes avaient le goût exclusif du
cul pour foutre, le monde finirait. Ce motif seul,
démontre le danger dans lequel on tomberait, en étendant
d’une manière indéfinie dans son application
un tel principe. Vrai, si l’on veut au fond, puisque
cette extension sans limite entrainerait l’extinction
de la population parmi les hommes. Mais heureusement
il y a un petit nombre de sodomites exclusifs
en proportion du nombre plus considérable
des fouteurs en con ; de sorte qu’il n’y a guère à
s’en occuper. Laissons donc faire chacun à son
gré, pourvu que ce soit secrètement, sans scandale,
sans violence physique ou morale. J’avoue franchement
qu’il m’a toujours paru pitoyable, de
faire contre le goût anti-physique des objections
tirées de la religion, je n’admets pas qu’elle ait
rien à faire dans quelque fouterie que ce soit, si
elles ont lieu sans scandale, secrètement et
sans violence, et je suis pourtant parfaitement
désintéreſsé dans la question car ce goût n’a jamais
été le mien, j’ai usé du cul par pur caprice,
par curiosité, avec des femmes seulement, dont
quelques unes même m’en ont prié, soit aussi par caprice, soit par crainte comme elles me le
disaient de l’infanterie, c’est-à-dire de devenir
enceintes, mais j’ai toujours préféré ce que
j’appelle la bonne voie, c’est-à-dire le con, mais
encore une fois, mêler dans toutes ces folies la religion,
c’est blasphémer. Quand donc la foule
crédule et stupide cessera-t-elle d’écouter comme
des oracles, certains individus qui ne sont pas
assez sots qu’ils veulent le paraître, et qui confondent,
ou à parler plus vrai, feignent de confondre
les lois de la religion, avec des règles établies
seulement par l’état social ; et les sentiments
de morale vraie, les seuls que la nature inspire à
l’homme en naissant, avec les répugnances que
les préjugés de l’éducation sociale seule donnent aux
âmes simples et craintives ! Ces individus qui prêchent
si haut en paroles, sont le plus souvent
loin d’y conformer leurs actions, et entr’eux ils
ne manquent pas, mettant de côté leurs masques,
de convenir que tout ce qui ne fait de mal à personne
est permis en thèse générale ; ils ne s’arrêtent
même pas là dans l’application, car ils
admettent sans distinction, que tout ce qui est
caché n’est pas défendu. Mais ceci est beaucoup
trop grave à propos de notre sujet, revenons-y.
Puisque la pluspart des postures pour la fouterie en con peuvent se pratiquer pour
la fouterie en cul, avec une femme, par la raison
de leur voisinage très rapproché, et qu’il n’y
a pas, à ma connaissance, de manière de foutre
une femme en cul, qui ne puisse être aussi employée
pour la foutre en con, et qu’enfin je crois t’avoir
décrit toutes les façons dont on pouvait enconner,
il y aurait alors double emploi à te les expliquer
de nouveau, pour en faire l’application à la fouterie
d’une femme en cul. Il suffit de te dire qu’il ne s’agit
que de mettre quelques lignes plus haut ou plus
bas, selon la position de la femme, le vit de l’homme
dans toutes les postures décrites pour le con,
pour que la femme soit foutue en cul, puisque
ces deux ouvertures sont si près l’une de l’autre
celà ne sera pas plus difficile, indifférent pour
l’action elle même.
Cependant les manières les plus aisées d’enculer
une femme sont celles que j’ai décrites aux
postures pour enconner sous le nom de : La Perspective
du Bas-Rhin, no 7. – L’Élastique, no 14. –
La Brouette à l’envers, no 18. – le Pal en arrière,
no 20. – Le Kourakin ou le Panier no 56. – Le Sac
de blé en arrière, no 63. – et toutes les postures en
levrette, nos 11, 18, 20, 25, 27, 29, 32, 33, 34, 35, 36, 37,
38, 43, 45, 46, 48, 53. Les observations faites où il y avait lieu, relativement au plus ou moins de
facilité d’exécution, dans l’explication de chaque
posture, s’appliquent quelquefois plus, quelque
fois moins, à l’exécution en cul de ces postures
avec la femme.
Il est bien entendu dans tous les cas, que dans
toutes les manières d’enculer une femme, l’homme
doit s’arranger de façon à pouvoir de l’une de
ses mains branler le con que son vit néglige pour un
instant, et chatouiller le clitoris, les boutons des
tètons etc. En un mot careſser tout ce qu’il peut
atteindre. Il ne faut être ni égoïste, ni ingrat ;
on doit donc, autant qu’on le peut, donner du plaisir
en même temps qu’on en reçoit, cela double
d’ailleurs celui dont on jouit.
Deuxième Section Postures sans intromission du vit, mais à plaisirs réciproques, ou branlades réciproques et ganahuchades mutuelles.
On comprend que ce genre de posture n’est pas
nombreux, car il serait oiseux de décrire toutes
les manières que deux amants peuvent employer
pour se branler réciproquement, assis, debout,
couché, en avant, en arrière &a. C’est toujours
pour la femme, un ou plusieurs doigts de son amant,
ou ses mains qui lui farfouillent la motte,
le con, qui lui chatouillent le clitoris, les grandes
et petites lèvres, le périnée, le trou du cul, les
tètons et leurs boutons, les aisselles, les fesses,
les épaules, le dos, les reins &a, pendant que,
pour l’homme, elle se sert aussi de ses mains,
pour prendre, secouer, tapotter, caresser le vit
de son amant, ses couilles, son périnée, le trou
du cul, ses fesses &a. Le tout avec assaisonnement
de baisers réciproques sur tout le corps, de langue
fourrée et de tous les épisodes ordinaires.
Les meilleures manières de se branler mutuellement
sont celles que je vais te décrire, seulement
toutes les autres n’en sont que des extraits
ou de pâles copies.
I. La bonne Branlade.
L’homme est assis sur un canapé ou divan,
à côté et à la droite de la femme aussi assise sur le
même meuble, il lui entoure la taille de la main
gauche, ou la lui passe par dessus ou par dessous
l’épaule gauche pour lui prendre les tètons, ou
bien encore il la porte sous ses fesses pour lui
prendre le cul ; avec la main droite il lui ouvre
doucement les lèvres du con, y porte son doigt
dont il lui caresse le clitoris, il le fait entrer et
sortir en tous sens, l’y tourne et retourne. S’il
veut accroître le plaisir il mouille son pouce
et son doigt du milieu de la main droite, avec de
la salive, il porte ce pouce sur le clitoris, met
son doigt indicateur dans le con, et son doigt
ainsi mouillé dans le cul, il plie les autres doigts
de cette main, et remue ensuite les doigts placés,
en avant et en arrière, doucement d’abord, et plus
fort au moment de la décharge. L’homme doit
avoir soin de se couper les ongles courts et de les
avoir bien limés, arrondis et adoucis sur les arrêtes car un coup d’ongle pourrait faire beaucoup de
mal dans les parties internes de la femme fort
délicates ; et lui occasionner plus tard des fistules
ou ulcères dans la matrice ou le rectum
(boyau dont le trou du cul est le bout extrême).
De son côté, la femme prend de sa main
droite le vit de son amant, qu’elle agite moëlleusement,
elle le décalotte de son prépuce, et le recalotte
doucement d’abord, ensuite plus fort, et
de manière à tendre le filet en tirant beaucoup
la peau du vit vers la racine. Elle descend doucement
sa main vers cette racine, puis revient
à la tête du vit, elle mouille son pouce de salive
et le passe et repasse sur le filet tendu qu’elle
frotte ainsi légèrement. Pendant ce temps, de sa
main gauche elle prend les couilles de son amant,
les presse mollement, les caresse ainsi que la racine
du vit, le périnée et les environs, elle mouille
aussi un doigt de cette main, et chatouille ou
pénètre si elle le peut le trou du cul de son amant.
Les deux acteurs se baisent, se pressent
en même temps, ils font langue fourrée et bientôt
le foutre leur jaillit réciproquement dans
les mains.
II. L’amateur de fraises.
La femme est couchée le dos étendu sur un
lit ou un divan, les genoux un peu relevés et écartés,
l’homme se place à la droite du lit ou divan,
près d’elle, assis ou à genoux selon la hauteur du
meuble qui sert de coucher, il passe son bras
gauche sur le col de la belle, le fait revenir
par deſsus sa poitrine, lui prend le tèton gauche,
et fait frétiller sur la fraise un doigt de cette
main, pendant qu’en se baissant un peu il prend
dans sa bouche la fraise du tèton droit, sur laquelle
il fait frétiller sa langue. Sa main droite
passe en même temps dessous les cuisses relevées
de la belle, il a mouillé le pouce et le doigt
du milieu de cette main qu’il porte entre ces
cuisses, son pouce se place au clitoris, son
doigt indicateur dans le con, et son doigt du
milieu dans le cul. L’amant quitte de temps
à autre le tèton droit, pour porter sa bouche sur
celle de la belle, et lui faire langue fourrée. De
son côté la femme passe la main droite entre le
meuble où elle est couchée et le corps de son amant,
elle s’empare de son vit, le branle ainsi que ses
dépendances, avec toute la science, la gentillesse
et la légèreté possible, employant tous les moyens
décrits dans la précédente branlade, pour caresser celui qui la caresse si bien elle-même. Le tout
se termine par une décharge réciproque et délicieuse
que les amants échangent dans leurs mains
avec une grande satisfaction.
Indépendamment des branlades il y a d’autres
façons de se donner réciproquement du plaisir
entre homme et femme sans l’introduction du
vit que redoutent quelques femmes qui n’ont même
pas confiance dans la redingote anglaise ou
ruban, ni dans la petite éponge, et encore moins
dans l’engagement que prendrait un amant de
se retirer à temps pour ne pas décharger dedans.
Ces façons sont les gamahuchades, nom
qu’on donne à l’action de se chatouiller avec
la langue, et sucer les parties sexuelles de la
femme ou de l’homme.
En voici la description.
III. La Gamahuchade tête-bêche.
La femme se couche le dos sur le lit,
les cuisses écartées, les genoux relevés, l’homme
monte sur elle à l’envers à cheval, il se
met à genoux la tête de la femme entre ses
cuisses, il s’étend les coudes appuyés sur le
lit du côté des hanches de la femme, et la figure
entre les cuisses relevées de cette dernière, sous les fesses de laquelle il passe ses mains pour
écarter les grandes lèvres du con et y porter sa
bouche, il met sa langue sur le clitoris et l’y
fait frétiller, il la plonge même dans l’intérieur
aussi avant qu’il peut, il suce le clitoris, pendant
que du doigt indicateur dans le con, et du doigt
du milieu dans le cul, il pousse en avant et en arrière,
et que de son autre main il careſse et parcourt
tous les environs. La femme de son côté ne
reste pas oisive, elle met d’une main dans sa bouche
le vit de son amant, le mordille, le suce, promène
sa langue sur le filet qu’elle a tendu en
décalottant le vit fortement vers sa racine, de
son autre main elle chatouille, caresse, presse et
tapote les couilles, la partie du vit qui n’a pu entrer
dans sa bouche, le poil, le périnée, le trou
du cul dans lequel elle fait entrer un doigt mouillé,
les fesses qu’elle flatte et claque doucement.
Ces caresses se continuent jusqu’à l’approche
du souverain plaisir, lors duquel la femme
semble vouloir avaler le vit, tant elle se l’enfonce
dans la bouche en le suçant, tandis que
l’homme parait vouloir mettre sa figure entière
dans le con et manger le clitoris de sa belle,
tant il s’enfonce dans l’un, et attire l’autre par
la succion. Aussi, chacun des amants reçoit dans sa bouche le foutre l’un de l’autre sans sourciller,
jusqu’à ce que la décharge soit bien complète : après
quoi ils avalent ou rejettent selon leur goût
ou leur passion du moment, ce foutre dont l’émission
a été si voluptueuse.
IV. La Gamahuchade tête bêche renversée.
C’est la posture vice versa.
C’est-à-dire que la seule différence entre
celle-ci et la précédente, c’est que c’est l’homme
qui est couché le dos sur le lit, les genoux
un peu relevés, et c’est la femme qui monte
sur lui, à genoux à droite et à gauche de la
tête de l’homme le con sur sa figure et le
cul en l’air, tandis qu’elle a la tête entre le
haut des cuisses de l’homme, dont elle suce le
vit pendant qu’il lui gamahuche le con.
Le reste se fait comme dans la précédente
posture et se termine de même ; il n’y a donc
pas lieu d’en dire plus long.
V. La Gamahuchade lénouistique.
L’homme s’asseoit sur le milieu d’un divan,
il a devant lui entre ses pieds écartés, un
tabouret plus bas que le divan, il a le dos un peu
renversé et appuyé sur des coussins, la femme
monté sur le divan, en tournant ses fesses vers le visage de l’homme, et pose les pieds sur le divan,
elle se baisse ainsi en avant et appuie entre les jambes
de l’homme ses mains sur le tabouret devant
elle. Par cette position écartée et penchée en
avant, elle offre à la bouche de l’homme son con
au dessous de ses fesses bien exposées et tendues,
l’homme y applique sa bouche, il fait frétiller
sa langue dedans et sur le clitoris, il baise ces
fesses et ce trou du cul, où il ne dédaigne pas de
fourrer sa langue, ce qui s’appelle gabaotter,
et son nez en guise de postillon, quand cette
langue est occupée chez le voisin. Par cette même
posture les tètons de la femme se trouvent
à la portée du vit de l’homme, qui le met entre
deux, et qui, ayant passé ses bras entre les
jambes de la femme presse de chacune de ses
mains ces tètons sur son vit placé entre deux.
Il joue des reins et du cul en même temps
que de la bouche, pendant que la femme s’agite
et frétille sous l’empire de ces caresses,
et bientôt l’homme reçoit dans sa bouche le
foutre qu’il lui rend avec usure dans les tètons.
V. La Gamahuchade au grand écart.
L’Homme est couché sur le lit un peu
en travers les genoux relevés, les talons rapprochés
de ses fesses, et tournés vers la ruelle du lit, et la tête opposée sur le bord opposé. La
femme place, à sa commodité, un tabouret
près ce bord du lit, elle monte sur ce tabouret,
d’un pied qu’elle y laisse, et passe l’autre par dessus
son amant, le plaçant sur le lit de manière que,
faisant face à son amant, et se pliant, elle lui
met son con sur la figure, et son cul sur la
partie de la poitrine près du col, y appuyant
légèrement pour ne pas l’étouffer et se soulevant
à cet effet sur ses pieds ; elle pose même
dans ce but une main sur la tête de son amant
appuyée au bord extérieur du lit, elle allonge
son autre main qu’elle porte au vit de l’homme
et qu’elle branle savamment, en lui chatouillant
de temps en temps les couilles, le périnée
et la racine du vit dont elle frotte doucement
la tête qu’elle décalotte pour en caresser le
filet. L’homme d’une main passe par derrière,
joue avec les fesses de la femme tournée
vers ses pieds à lui, et appuie ces fesses sur
sa bouche dont la langue frétille sur le clitoris
et dans le con comme dans les précédentes
figures, il passe son autre main entre
son corps et la cuisse dont la jambe est allongée
et passée sur le tabouret, il fait revenir
cette main par devant pour écarter les poils et les lèvres du con, afin de rendre plus facile la
gamahuchade, puis il parcourt le ventre et les
tètons de sa belle qui bientôt par reconnaissance
lui lâche son foutre sur la figure et
dans la bouche, ce que l’amant non moins reconnaiſsant
lui rend dans la douce main qui le branle.
VII. Le Pet en gueule.
L’homme et la femme prennent à terre
la posture de la gamahuchade tête-bêche
renversée (no 4 ci-dessus). Quand ils sont en
place, l’homme prend sur ses épaules à droite
et à gauche de sa figure les cuisses de la femme
et les y tient fermes, se relève ainsi sur
ses pieds, la femme lui entoure les reins de ses
bras Quand ils sont ainsi debout la femme
a sa tête en bas, prend le vit de l’homme dans
sa bouche, se tient toujours d’une main aux
reins de l’homme droit sur des pieds et de l’autre
main lui chatouille les couilles &a comme
dans les autres gamahuchades. L’homme appuyant
d’une main sur les reins de la femme,
dont il a le con et le cul devant la bouche, passe
par dessus ce cul son autre main, écarte
poils et lèvres du con et y travaille de la langue
aussi comme dans les autres gamahuchades, puis cette même main sert à caresser fesses, trou
du cul &a, jusqu’à ce que sentant le souverain
plaisir arriver et les forces par conséquent diminuer,
il s’approche du lit à reculons et s’y
laiſse tomber à la renverse pour décharger commodément
et sans craindre d’accident.
VIII. La Gamahuchade à la paresseuse.
C’est la gamahuchade tête-bêche no 3 ci-dessus,
ou la gamahuchade tête-bêche renversée,
no 4 ; seulement les amants la pratiquent
couché de leur long sur le côté tous deux, soit
l’homme sur le côté droit ; et alors la femme
se couche tête-bêche avec lui et sur le côté droit
aussi, soit l’homme couché sur le côté gauche
et la femme aussi toujours tête-bêche, de façon,
que cette dernière a dans tous les cas son con
vers la bouche de son amant qui a, lui, son vit
vers la bouche de sa belle, chacun d’eux lève
un peu la cuisse du côté opposé à celui sur
lequel il est couché, afin de faciliter le passage
de la figure de l’autre entre les cuisses ainsi
que les mains qui se donnent aussi l’exercice
des caresses sur les parties qu’elles peuvent
atteindre, en même temps que les bouches font
leur devoir réciproque sur les parties sexuelles
qu’elles ont à leur disposition. Les amants n’ont ainsi ni l’un ni l’autre aucun poids à supporter,
ils ont le plaisir sans la peine, et ne s’en
déchargent qu’avec plus de volupté dans la bouche
l’un de l’autre.
Je crois que te voilà au courant de toutes
les postures que peuvent prendre deux amants
qui veulent s’enivrer des plaisirs de l’amour,
sans intromissions dangereuses qui pourraient
donner lieu à la naiſsance de témoignages
indiscrets, et dans lesquels cependant le plaisir
est mutuel et partagé, et la jouissance de la
décharge complète pour tous deux.
Passons donc aux jouiſsance de l’homme
seul, par le secours de la femme
sans que cette dernière y participe autrement
que par le plaisir qu’elle donne ; car c’est une
jouissance aussi que de voir celle que l’on procure
à ce qu’on aime, même quand on ne la
partage pas en réalité, c’est-à-dire qu’il est
encore agréable de faire décharger ce qu’on
chérit, quand bien même on ne déchargerait
pas soi-même ; d’ailleurs il n’est pas défendu
de se branler soi-même pendant qu’on donne le
plaisir.
Chapitre II. Jouissances de l’homme seul par le secours de la femme sans qu’elle y participe par la réciprocité.
I. La fausse enfilade
La femme étant fatiguée de jouir, tandis
que l’homme désire encore, est couchée sur le
côté, l’homme couché aussi s’approche d’elle
par derrière, lui fourre son vit entre les cuisses
qu’on lui ferme pour le moment, agit comme
s’il était entré dans le cul ou dans le con et
fout gravement ces cuiſses en remuant de même
palpant de ses mains pour augmenter l’illusion
tous les appas de la belle, qui lui tourne seulement
le visage, pour pouvoir faire langue
fourrée ; tandis qu’elle serre et remue légèrement
ses cuisses, sur lequel le vit excité par
le frottement des poils du con et du satin de
ces cuisses, ainsi que par le toucher des fesses
rondes, blanches et douces contre le ventre de
l’homme, lâche bientôt les écluses amoureuses.
II. La mouillette ou la dinette.
L’homme est à demi couché sur un canapé
ou sur un lit, la femme se met à genoux devant
lui, elle saisit le hochet de l’amour d’une main,
le met dans sa bouche et le suce, tandis que de
son autre main elle chatouille, presse et ballotte
les couilles, avec les accompagnements et jeux
indiqués plus haut et qu’il est inutile de répéter
chaque fois. L’homme s’amuse pour occuper
ses mains, à palper les tètons et autres
appas à sa portée et bientôt la bombe éclate
dans la bouche de la suceuse qui ne cesse les
doux exercices de sa langue autour du filet,
de ses lèvres et dents sur la tête de ce vit, que
quand elle sent que tout est parti, sauf à elle à
rejetter seulement le résultat de son opération
dans les cendres ou un mouchoir, puis à se
rincer la bouche.
III. le Chef de division ou le nouveau busc.
L’homme est debout, le derrière appuyé
sur un lit, la femme se met à genoux devant
lui, soit à terre, soit sur des carreaux
selon sa taille ; elle place le vit de l’homme,
la tête en l’air entre ses deux tètons, qu’elle presse de chacune de ses mains, en regardant
amoureusement son amant, ce dernier remue
alors comme s’il foutait en con ou en cul ; son
vit ainsi pressé entre ces tètons dont le dessous
frotte ses couilles, éprouve un plaisir qui, bientôt
fait jaillir de sa tête rubiconde, des flots de
foutre, venant atteindre le col et la figure de la
femme, et retomber en jet d’eau sur ses tètons.
IV. le busc à l’envers.
C’est la même jouissance pour l’homme,
mais avec un peu plus de luxure encore.
La femme se couche par le bout d’une banquette,
sur le dos et les reins, le cul en dehors
du bout de la banquette, les cuisses repliées
en arrière, la pointe des pieds à terre ; l’homme
se met à cheval par dessus sa figure vers laquelle
il tourne le cul, elle l’a ainsi pour
perspective, de même que le périnée &a.
L’homme pieds à terre a ses jambes debout,
à gauche et à droite du corps de la femme et de
la banquette ; il place son vit entre les tètons
de haut en bas, il les presse de ses deux mains,
s’en faisant un con délicieux, et pousse en avant
et en arrière en conséquence, pendant
que la femme lui baise les fesses, le périnée, le trou du cul qu’elle a si près de la figure, y fourre
même sa langue ou un doigt mouillé et pelotte
ses couilles avec ses mains qu’elle passe par
derrière son amant. Ce jeu fait bientôt décharger ce
dernier, qui arrose l’estomac, le ventre et le nombril
de sa belle, par un ruisseau de foutre dont
la pente du corps et le penchant naturel à cette
liqueur, conduisent les flots vers la motte et le
con.
V. La poste aux pommes d’amour.
C’est à peu près la même chose que le
chef de division ou le nouveau busc (no 3) pour
le résultat.
La femme est couchée entièrement sur une
banquette, l’homme se met à cheval sur elle,
les pieds par terre, à droite et à gauche, il
lui tourne le visage, il place son vit entre
ses tètons qu’elle presse elle-même de chaque
main pour rendre étroit ce con postiche ; l’homme
ayant ainsi les mains libres, les porte sur
les appas qu’il a à sa portée ; il chatouille le
bout de ces tètons qui lui pressent le vit ; il
passe ses mains par derrière et badine avec
le ventre et la motte de la dame, et finit enfin
par inonder le col et le visage de cette dernière par un déluge de foutre.
VI. La femme d’affaires, ou le rouleau sous les bras.
La femme se met un genou en terre, l’homme
debout devant elle lui met son vit par devant
ou par derrière entre le bras et le corps, dessous
l’aisselle, qu’elle serre doucement, l’homme
pouſse en avant et en arrière, patine les tètons
de la femme, qui remue moëlleusement son bras,
pendant que d’une main elle tient l’homme aux
fesses, s’il s’est placé en avant, les caresse et
les claque légèrement en parcourant l’entre
deux et y fourre dans le trou du cul un de
ses doigts mouillés, de l’autre main elle lui
patine les couilles et le périnée, ainsi que la
racine du vit qui bientôt par suite de tous
ces soins, lâche sa bordée sur le dos, les reins
et les fesses de la femme. Si c’est par derrière
que l’homme s’est placé, la femme ne peut faire
toutes ces caresses, elle ne peut atteindre que
le bout du vit de l’homme avec la main opposée
à celle dont le bras est pressé contre elle
pour servir de faux-con, et jouer avec cette
tête de vit qui lui passe de derrière en avant
sous l’aisselle et lui lance dans ce cas dans la main, le côté opposé du tèton et le ventre
le foutre, résultat de cette capricieuse manière
de le faire éjaculer.
VII. le jeu des fesses
L’homme est assis sur le bord d’une
chaise, en avant, ou d’un banc, la femme
s’en approche, en lui présentant le cul, elle
se penche en avant et s’appuie sur le dos d’une
autre chaise. Ses fesses étant ainsi bien exposées
devant l’homme, il y place son vit en
long, couché dans la fente ou entre deux de bas
en haut, ses couilles et le bas du con de la femme,
il presse de ses deux mains ces fesses, pour
en retrécir la fente, la femme les fait remuer
ainsi que ses reins, qui sont bientôt inondés
des jets furieux du foutre, excité par ces caresses
libidineuses, et qui retombent en ruisseaux
dans cette raie du cul cause de la décharge.
Chapitre III. Jouissances de la femme par le secours de l’homme sans qu’il en prenne sa part réciproque.
I. La Gamahuchade égoïste.
Le femme se met sur une colonne brisée,
une table de nuit, un piédestal quelconque, où
elle puisse s’assoir, et aux deux côtés duquel
pendent deux cordons, après lesquels elle se
soutient penchée en arrière et assise sur le
bord du piédestal de façon que son coccyx porte
seul, et que son con et son cul saillissent en
dehors ; elle a les jambes et les cuisses écartées
et les pieds posés à droite et à gauche sur des
dossiers de chaises rapprochées de son siége,
elle a ainsi les genoux qui remontent vers
ses tètons, l’homme se met à genoux entre
ces chaises et ses cuisses écartées, il approche
sa bouche du con si bien en évidence, y fourre
sa langue qu’il fait frétiller sur le clitoris,
mouille un de ses doigts, celui du milieu, qu’il fourre dans le trou du cul de sa belle pendant
qu’en faisant fourchette de ce doigt avec le doigt
indicateur, il plie tous les autres et insinue ce
dernier dans le con. Il fait agir tout celà en
même temps, avec tous les accompagnements
ordinaires, et fait pâmer la dame qui, par reconnaiſsance
darde son foutre dans la bouche
du gamahucheur.
II. le Pet-en-gueule égoïste
L’homme étant à genoux, penché et
appuyé en arrière, sur des coussins ou carreaux
empilés, la femme vient se mettre sur lui, la
figure sur ses genoux, le ventre sur sa poitrine,
la tête en bas, le cul en l’air, les jambes
et cuisses écartées, les pieds et genoux posés à
droite et à gauche dessous les bras de l’homme,
qui se trouve ainsi avoir bien à sa portée, le
con, le cul et les fesses de la femme, mais plus
relevés que dans la description du tête-bêche
renversé no 4, 2e Section du Chapitre I ci-dessus
page 113. L’homme empoigne chaque
fesse de chaque main, écarte les grandes lèvres
du con et du poil, fourre sa langue, et la fait
jouer sur le clitoris ; il en fait autant dans le
trou du cul, ou bien y met un doigt mouillé, il caresse et claque ces fesses, promène devant
et derrière ses mains fourrageuses ; mais la nécessité
où se trouve la femme de se servir de ses
mains pour se soutenir la tête en bas, l’empêche
de branler au moins son amant, qu’elle ne
suce pas non plus parcequ’elle soulève le plus
qu’elle peut sa tête pour que le sang n’y retombe
pas à l’étouffer par suite de la position.
Elle lance bientôt dans le nez et la bouche
de l’homme des flots de foutre, qui lui prouve
l’effet bien heureux de ce genre de caresses.
III. La Gamahuchade à cheval.
L’homme est couché de son long sur le
lit, la femme se met à genoux, de face au dessus
de ses épaules, et à cheval sur sa figure,
les cuisses écartées, elle se penche un peu en
arrière, une main appuyée sur les oreillers,
l’homme ayant ainsi sa figure entre les cuisses
gamahuche la femme avec les jeux de langue
et accompagnement sus détaillés ; il passe
une main entre son corps et le derrière de l’une
des cuisses de la femme sur le bas des reins
de cette dernière pour l’appuyer contre lui,
il met deux doigts de son autre main en fourche
fermant les autres doigts, et il fourre une dent de la fourche dans le cul, l’autre dans le con, et
les y fait entrer et sortir et tourner en tous
sens, jusqu’à ce qu’il sente d’abord ces deux
ouvertures lui serrer le doigt à les couper, et
enfin, une décharge abondante lui tomber sur
la figure et dans la bouche.
Je ne vois plus maintenant rien à
t’apprendre ; te voila, dieu merci, aussi savante
que moi en théorie libidineuse, et je crois
que nous pouvons à présent nous livrer un peu
à la pratique et puis nous endormir dans les
bras l’un de l’autre.
Moyen de foutre sans faire d’enfants.
Justine. – Mon cher, j’ai encore à te demander
des explications sur les prétendus moyens
secrets certains, pour une femme, de se livrer au
plaisir des embrassements d’un homme qu’elle aime,
sans courir le danger de faire un enfant.
Charles. – Franchement, le meilleur et le plus
sûr serait de n’employer, pour se prouver un mutuel
amour, que les caresses sans intromission du
vit dans le con, car si peu qu’il y entre, ou même
s’il décharge tout proche dans les grandes lèvres,
le con a une telle avidité pour le foutre chez certaines
femmes, qu’il aspirerait suffisamment pour
qu’on arrive au résultat redouté de la conception.
Il faut donc qu’un homme s’il aime réellement
la femme qu’il fout, et s’il ne veut pas risquer de lui
faire d’enfant, soit bien sûr de lui, pour l’enfiler
avec l’intention de se retirer à temps pour décharger
complètement dehors. Il faut qu’il sorte avant
que cette décharge commence et qu’il ne rentre que quand elle est bien finie, que le vit a été bien
essuyé, qu’il ne lui reste pas un âtome de semence
au bout, car la moindre goutte, ne tombât-elle que
sur le bord des grandes lèvres du con, et non pas dedans,
suffirait pour risquer de rendre mère, et il
en serait de même si après être sorti, avoir déchargé
dehors, le vit était remis au con avant d’être bien
égoutté, pressé et essuyé de manière à ce qu’il ne
restât rien, soit à la tête du vit, soit dans son canal
de la précédente décharge qui put couler dans les
parties sexuelles de la femme, par le frottement
d’un nouvel acte vénérien, même avant qu’il eut provoqué
une nouvelle décharge ; il faut donc d’abord
sortir trop tôt pour ne pas sortir trop tard, la
main s’employant pour achever, il vaut mieux
l’employer trop vîte que de risquer de lâcher sa
bordée même proche seulement du dangereux gourmand,
qu’on exposerait à une indigestion de neuf
mois, sans le vouloir. Il ne faut pas non plus à
cause du voisinage qu’il la rende sans les mêmes
précautions.
I. Sans intromission même dans le cul.
L’un des secrets de ne pas faire d’enfants,
est donc d’abord, de n’user que des caresses sans
intromission du vit, ni dans le con, ni même dans le
cul à cause du voisinage, et cela à toutes les fois,
car je n’ajouterai pas foi à ce qu’on dit qu’il n’y
a plus de danger après la première décharge qui
seule serait prolifique (voir deuxième Section,
Chapitre I).
II. Moucher la chandelle
Un autre, aussi sûr avec un homme raisonnable
même dans ses fouteries, c’est d’aller son train, et
d’aller franchement avec toutes les intromissions
possibles, mais à la condition que l’homme sortira
son vit du gîte avant que la décharge commence,
qu’il le remontera au nombril de la femme
au moins, ou s’écartera sur le côté, pour qu’avec
la main la femme fasse partir loin du con, ce
foutre dont elle a peur de recevoir la vertu
prolifique.
Cela s’appelle : Moucher la chandelle.
III. Ne pas décharger ensemble. Ne vous y fiez pas.
Un autre, auquel je n’ai nulle confiance,
malgré les assurances qui m’ont été données de
son efficacité, consiste tout simplement à ne
pas decharger ensemble, c’est-à-dire que la
femme veille à ne laisser partir ses écluses qu’avant
ou après qu’elle a senti la rosée de l’homme,
parceque selon les personnes qui préconisent
ce moyen infaillible, il n’y aurait
lieu à conception que lorsque les deux amants
déchargent ensemble, leurs semences se mêlent
à l’instant même à l’éjaculation mutuelle,
prétendant que le moindre intervalle entre les
deux éjaculations, ôte au mélange de ces semences
leurs vertu et s’oppose à la conception.
Je ne crois pas un mot de ce systême ; j’admets
seulement que le plaisir est plus grand
quand les deux amants déchargent ensemble,
celà est incontestable, et que dans ce cas aussi,
les parties génératrices sont par cette raison même,
si l’on veut, mieux disposées pour engendrer,
mais il ne s’en suit nullement qu’elles n’engendrent
pas, s’il n’y a pas simultanéité complète
dans l’éjaculation des semences, celà est démenti
par une foule d’expériences dont l’analyse ne peut trouver ici sa place qui est dans les livres
de médecine.
IV. le ruban ou redingotte anglaise.
Un autre moyen c’est l’emploi du ruban
ou redingotte anglaise, condom &a nom qu’on
donne à une espèce d’étui, fait exprès, ouvert
d’un côté où on a mis des rubans pour le fermer
avec un coulisse et l’attacher autour de la racine
du vit, l’autre côté est fermé en forme de
fond de dé à coudre ; cet étui est fait de la peau
fine appelée baudruche, il est sans couture,
et a la forme et la longueur nécessaire pour
recouvrir le vit tout entier. On l’emplit d’eau,
ou on souffle dedans avant de s’en servir, (mais
l’eau vaut mieux) pour s’assurer qu’il n’a ni
trou ni fissure, et pour qu’étant humide, il colle
mieux sur le vit ; on le vide et on en affuble le
membre viril, dont la tête vient au bout du fond
en forme de dé à coudre, et à la racine duquel
on noue les rubans qui sont à l’autre bout.
On se livre ensuite en toute sureté à la fouterie.
La semence au lieu de se répandre dans le
vagin de la femme, est obligée de rester dans cet
étui, qui est si mince du reste, que ni la femme
ni l’homme ne s’apperçoivent de sa présence pendant l’action, qui s’opère en conséquence avec les
mêmes voluptés que s’il n’y avait pas d’intermédiaire
entre les parties sexuelles de l’amant et de sa
maîtresse.
Mais justement parcequ’il est mince, cet
étui, que l’on emploie aussi pour se préserver
de l’atteinte des maladies vénériennes quand on a
affaire à quelqu’un qui donne des doutes sur
sa santé, laisse la crainte qu’il ne se crêve
pendant l’action, ou que le frottement l’use assez,
pour qu’une liqueur d’ailleurs subtile
puisse la traverser et qu’ainsi son secours devienne
inutile. Celà peut sans doute arriver,
mais cela est rare, surtout en mettant le prix
convenable à ces rubans ou redingottes. J’en ai
usé beaucoup avec quelques dames craignant la
grossesse et jamais elles n’ont crevé. Seulement
leur emploi est assez ennuyeux à la longue,
par les soins qu’il demande avant et après chaque
emploi, car il faut renouveller la redingotte
après chaque coup.
V. L’Éponge.
Le dernier moyen dont j’ai fait usage
aussi dans le même but, est fondé sur une vérité
incontestable d’histoire naturelle relative à la génération ; c’est qu’il est constant que pour produire
la conception, la semence doit être pure et
sans le moindre mélange, une liqueur quelconque,
un âtome d’air ou de quoi que ce soit qui se mêlerait
à cette semence, lui enlèverait toute espèce
de vertu prolifique. Or, en combinant ceci avec
cette autre nécessité, pour la génération, que la
semence pénètre dans certains canaux spéciaux,
qui ont leur entrée dans le vagin et la matrice, on
a imaginé de se servir d’une petite éponge ronde,
fine, de la grosseur de deux pouces dos à dos, et traversée
par un cordonnet de soie, dont un bout pend
de dix à douze pouces plus ou moins. On trempe
cette éponge dans de l’eau saturée de vinaigre
ou de tout autre acide inoffensif quand il [est] étendu
suffisamment d’eau, puis on plonge cette éponge
ainsi imbibée dans le con en veillant à ce
que le bout du cordonnet de soie qui la traverse,
reste en dehors des grandes lèvres, pour retirer
l’éponge en tirant ce bout de soie, après chaque
consommation d’acte vénérien, afin de rincer
l’éponge, l’imbiber de nouveau et le replacer
avant de recommencer un autre acte.
On comprend qu’au moyen de la présence de
cette éponge mouillée dans le con, outre que la
décharge de l’homme rencontre un obstacle entre elle et les canaux de la conception dans le
sein de la femme ; si la semence franchissait cet
obstacle, ce ne pourrait être qu’en se mêlant
avec l’eau acidulée dont l’éponge est imbibée,
ce qui ôterait toute vertu prolifique à cette semence
avant qu’elle peut arriver aux canaux où
cette vertu s’exerce.
Je ne connais pas d’autres moyens de sécurité
contre la conception, c’est aux amans à choisir
entre ceux là, ou à en trouver d’autres
s’il est possible, et s’ils n’ont pas confiance bravement
dans cette vérité, qu’en amour comme en
guerre tous les coups ne portent pas et que les
plus poltrons sont les premiers pris. Comme
je mets de côté ainsi que je te l’ai dit, les raisons
de religion lorsqu’il s’agit de ces matières, j’ai
beaucoup d’indulgence pour les faiblesses des femmes
qui veulent du plaisir sans courir le danger
d’enfants. Mais cette indulgence n’existe plus
s’il s’agit de détruire le résultat d’une faiblesse,
car alors on commet une faute contre la société
on sait assurément que l’acte qui en est la cause
originaire, n’a plus d’excuse et n’est plus que le
premier pas d’un crime. Quand on emploie des
moyens pour empêcher la conception, on ne fait pas plus de mal, on n’est pas plus coupable que quand
on se branle solitairement ; mais si vous cherchez
à détruire une conception opérée vous détruisez un être
qui appartient à la société dont vous faites partie,
vous foulez aux pieds les lois humaines et sociales.
Aussi ne te dirai-je rien des moyens propres à
procurer l’avortement qui est comme tu le sais la
destruction d’un enfant conçu.
Justine. – Et tu as raison, ce dernier point
me fait trop d’horreur pour m’inspirer la moindre
curiosité. Je te remercie, je suis maintenant
pleinement satisfaite sur tout ce que je voulais
savoir, et suis toute prête à te témoigner comme
tu voudras ma reconnaissance pour la peine
que tu as prise et surtout la bonne grâce
que tu y as mise.