Journal (Eugène Delacroix)/12 juillet 1858
12 juillet. — Je trouve aujourd’hui Fleury qui est ici avec sa femme et sa fille. Enchanté de le retrouver ; mais avec mon indisposition, impossible de profiter de rien.
On m’avait assigné cinq heures du matin pour prendre mes bains…
Je trouve Barre[1] comme je causais sur la place avec Mocquart ; celui-ci me présente à Mme Guyon[2] qui loge avec lui et l’excellent Possoz ; elle est très aimable et encore, très bien : des yeux charmants, avec une bouche qui annonce des penchants redoutables.
Le soir, promenade au bord de la petite rivière, dans les nouveaux endroits disposés depuis l’année dernière ; tout cela est charmant.
Quelques mots de conversation avec M. Schneider me fatiguent grandement et me font manquer d’aller retrouver Fleury.