Aller au contenu

Journal (Eugène Delacroix)/26 juillet 1855

La bibliothèque libre.
Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 3p. 61).

26 juillet. — Voir Mirrha avec le cousin. Cette Ristori est vraiment pleine de talent ; mais que ces pièces sont ennuyeuses !

Je souffre horriblement de la chaleur et de cet ennui. La fatigue de mes journées employées à l'église[1] est un peu cause de ce malaise, le soir. J’ai fait tout gratter et j’emplâtre, pour ainsi dire à la truelle, non seulement les parties creusées, mais toutes les parties des figures destinées à être lumineuses, telles que chairs, draperies. Les tableaux y gagneront, mais j’ai failli y prendre la colique des peintres.

  1. L'église Saint-Sulpice, dont il ne termina la décoration (première chapelle à droite en entrant) qu’en 1857. (Voir Catalogue Robaut, no 1328 à 1345.)