L’Encyclopédie/1re édition/ANTHYLLIS

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Texte établi par D’Alembert, Diderot (Tome 1p. 499).

* ANTHYLLIS. (Hist. nat. bot.) Il y a deux especes d’anthyllis ; l’une croît en Candie & en Sicile sur les bords de la mer, a la feuille douce, semblable à celle de la lentille & longue d’un palme ; sa racine petite & mince aime les lieux sablonneux & chauds, a le goût salé, & fleurit en été.

L’autre se trouve dans les pâturages, & fleurit en Mai. Elle a la feuille & les tiges semblables à l’encens de terre, excepté qu’elles sont plus velues, plus courtes & plus rudes au toucher ; sa fleur est purpurine ; elle a l’odeur forte, & sa racine ressemble à celle de la chicorée.

Dioscoride dit que quatre dragmes dix grains de la décoction de celle-ci sont un bon remede contre la rétention d’urine & l’inflammation de la matrice ; il lui attribue encore d’autres propriétés médicinales. Voyez lib. III. ch. cliij.