L’Encyclopédie/1re édition/DRAGÉE

La bibliothèque libre.
◄  DRAGE
DRAGEOIR  ►

* DRAGÉE, s. f. (Fond. art méch.) plomb fondu à l’eau ou coulé au moule, en grains plus ou moins gros, dont on charge les armes à feu pour la chasse. On appelle ces grains dragées, pour les distinguer des balles dont une seule remplit le calibre du fusil ; au lieu qu’il faut une quantité plus ou moins grande de dragées pour la charge d’une arme à feu, selon la nature de l’arme ou l’espece de chasse, & la force ou la grosseur de la dragée. On évalue la charge ordinaire d’un fusil avec de la dragée, au poids d’une balle de six lignes de diametre.

Il paroît par la définition que nous venons de donner de la dragée, qu’elle se fait de deux manieres, ou à l’eau ou au moule. Nous allons expliquer ces deux manœuvres, après avoir observé d’abord qu’il peut arriver à la dragée fondue à l’eau d’être creuse, & par conséquent de perdre la vîtesse qui lui est imprimée par la poudre beaucoup plus promptement, que ne la perd la dragée coulée au moule : mais d’un autre côté, elle est plus belle, plus exactement sphérique, & se fabrique plus facilement & plus vîte.

De la dragée fondue à l’eau. Pour fondre le plomb à l’eau & le réduire en dragée, ayez une chaudiere de fonte, environnée d’une maçonnerie d’un pié d’épaisseur, & soûtenue sur quatre fortes barres de fer ; que le fond de la chaudiere soit elevé au-dessus du foyer d’environ un pié ; qu’il y ait à la maçonnerie une ouverture d’un pié en quarré, par laquelle on puisse introduire le bois sous la chaudiere ; & que le tout soit recouvert d’un grand manteau de cheminée, à la hauteur de cinq piés.

Vous pourrez mettre dans votre chaudiere jusqu’à douze ou quinze saumons de plomb, faisant au total environ 1200 livres. Vous allumerez dessous un bon feu ; vous mêlerez parmi les saumons de la braise & des tisons, afin d’empêcher qu’il ne se détruise par la perte de son phlogistique qui se trouve par-là remplacé par celui du charbon. Le bois n’échauffe que peu & fort lentement le corps sur lequel il est posé. Et lorsque votre plomb sera dans une fusion convenable, c’est-à-dire lorsqu’en y plongeant une carte, elle ne tardera pas plus d’une minute à s’enflammer, vous prendrez une cuillere de fer ; vous rangerez dans un coin de la chaudiere la grosse crasse, & les charbons qui nageront à la surface du plomb fondu, de sorte qu’elle paroisse claire & nette en cet endroit, où vous jetterez environ une demi-livre d’orpin grossierement concassé ; vous brouillerez l’orpin avec le plomb, en puisant dans la chaudiere quelques cuillerées de plomb fondu, & en les répandant dessus l’orpin, jusqu’à ce qu’il s’enflamme. S’il arrive à la flamme de s’élever de plus de quatre doigts, vous empêcherez l’orpin de brûler trop vîte avec des crasses que vous ramasserez sur la surface du plomb fondu, & que vous jetterez sur la flamme qui en sera en partie étouffée, & qui perdra par ce moyen un peu de sa trop grande activité. Vous réitérerez trois fois de suite cette manœuvre, & vous employerez sur une fonte de 1200 livres, telle que nous la supposons ici, une livre & demie d’orpin au plus. Cependant la proportion de la quantité d’orpin à la quantité du plomb, n’est pas fixe ; la qualité du plomb la fait varier. Il arrivera souvent à une fonte de 1200 livres de se préparer avec une livre ou cinq quarterons d’orpin ; mais quelquefois la même quantité de plomb en demandera jusqu’à une livre & demie, selon que le plomb sera plus ou moins pur, plus ou moins ductile, plus ou moins aigre.

Vous connoîtrez de la maniere qui suit, si le plomb a reçu assez d’orpin, ou s’il lui en faut davantage pour se mettre bien en dragée ; en conduisant votre fonte, prenez une poesle percée, nettoyez la superficie de votre plomb, ayez une cuillere de fer, prenez avec cette cuillere environ une livre de plomb fondu dans votre chaudiere, inclinez votre cuillere doucement au-dessus d’un vaisseau plein d’eau, faites tomber dans cette eau votre plomb fondu par un filet le plus menu & le plus lent que vous pourrez ; si vous avez donné à votre plomb de l’orpin en quantité suffisante, à mesure qu’il tombera dans l’eau, il se mettra en dragées rondes ; si au contraire il n’a pas eu assez d’orpin, les gouttes s’allongeront & prendront une figure de larmes ou d’aiguilles : dans ce dernier cas, vous ajoûterez de l’orpin à votre plomb jusqu’à ce que vous soyez assûré que vous lui en avez donné en quantité suffisante, par la rondeur des grains qu’il formera.

Les essais faits, & la chaudiere entretenue dans une chaleur égale, vous aurez un tonneau défoncé & plein d’eau ; vous le rangerez entre vous & la chaudiere ; vous placerez sur ce tonneau une frette de fer d’environ onze pouces de diametre, assemblée avec deux petites barres de fer assez longues pour porter d’un des bords du tonneau au bord opposé, & former une espece de chassis ; vous asseirez sur ce chassis une passoire de fer battu, ou d’une tole mince ; que cette passoire soit ronde ou faite en culot, c’est-à-dire qu’elle forme une calote sphérique d’environ trois pouces de profondeur au plus, qu’elle soit percée de trous d’une ligne de diametre ; que ces trous soient écartés les uns des autres d’un demi-pouce, & qu’ils soient tous bien unis & bien ébarbés.

Lorsque cette passoire sera posée sur la frette, de maniere que son fond ne soit éloigné de la surface de l’eau contenue dans le tonneau que de quatre doigts au plus, vous puiserez du plomb fondu dans votre chaudiere avec une cuillere de fer ; vous en prendrez jusqu’à sept livres à la fois ; vous le verserez dans la passoire, d’où il tombera en dragées de differens échantillons dans le tonneau ; vous écouterez si le bruit qu’il fera, en atteignant l’eau, sera égal & aigu ; si vous y remarquez de l’inégalité, & s’il se fait des petillemens sourds, vous en inférerez que votre plomb est trop chaud. La suite de cet inconvénient sera de mêler votre ouvrage d’une grande quantité de dragées creuses. Laissez-le donc un peu refroidir, & trempez dans l’eau le dessous de votre cuillere avant que de verser sur la passoire le plomb qu’elle contiendra, & que vous aurez puisé ; agitez aussi le plomb qui est en fusion dans la chaudiere. Mais une longue expérience vous donnera un coup-d’œil si certain sur le degré de chaleur de votre plomb, que vous ne vous y tromperez jamais.

En vous conformant à cette manœuvre, votre plomb passera fort vîte, & vous aurez de la grenaille depuis la cendrée la plus fine, jusqu’à la dragée la plus forte ; mais si vous n’en vouliez fondre que de deux ou trois échantillons seulement, entre lesquels le gros plomb fût le dominant, vous écumeriez de cette crasse qui, dans la fonte du plomb, se forme toûjours à sa surface ; vous la repandriez dans l’intérieur de votre passoire, de maniere qu’il y en eût par-tout environ l’épaisseur d’un pouce ; vous verseriez là-dessus votre plomb fondu qui, se filtrant alors plus lentement à-travers cette écume que s’il n’y en avoit point, se réduiroit en plomb de deux à trois échantillons au plus.

Pendant que votre plomb dégouttera à-travers votre passoire, vous aurez l’attention d’examiner souvent par-dessous s’il dégoutte également partout, & s’il ne file point en quelques endroits ; si vous remarquez de l’inégalité dans la stillation, vous écrasserez la chaudiere avec votre cuillere, & vous étendrez l’écume écrassée aux endroits de la passoire, où le plomb vous paroîtra s’échapper trop vîte & couler sans se granuler : vous rendrez ainsi la filtration plus lente, & votre grenaille plus ronde, plus égale, & sans aiguille.

Si vous avez commencé votre fonte de 1200 livres dans une demi-queue, & que votre eau se trouve un peu trop tiede ; lorsque vous y aurez coulé environ 600 livres de plomb, transportez votre chassis & votre passoire sur un autre tonneau, & achevez-y votre fonte. Il ne faut pas que vous négligiez de donner attention à la chaleur de l’eau, parce que le plomb se fait moins rond dans une eau trop chaude. Il en sera de même, si vous tenez le dessous de votre passoire trop élevé au-dessus de la surface de l’eau. Alors la goutte de plomb qui forme la dragée, frappant apparemment avec trop de force la surface de l’eau, ne manquera pas de s’applatir. Avec un peu de soin, vous préviendrez tous ces petits inconvéniens.

Pour connoître dans le commencement de la fonte la qualité & le plus ou moins de perfection du grain, & ne pas vous exposer à couler une fonte toute défectueuse, vous plongerez dans le tonneau, au-dessous de la passoire, à un pié de profondeur, une poesle dans laquelle vous recevrez la premiere dragée à mesure qu’elle se formera ; vous retirerez cette poesle de tems en tems, & vous examinerez si votre travail réussit, c’est-à-dire si votre plomb n’est point trop chaud ou trop froid, & s’il se met en dragées bien rondes.

Lorsque votre chaudiere sera épuisée, vous ferez sécher votre grenaille, soit en l’exposant à l’air sur des toiles, soit en vous servant de la chaudiere même où votre plomb étoit en fusion, & que vous tiendrez dans une chaleur douce & modérée. Votre dragée seche, vous la séparerez avec des cribles de peau suspendus : ce qui s’appelle mettre d’échantillon.

Votre dragée mise d’échantillon sera terne. Pour l’éclaircir & lui donner l’œil brillant qu’elle a chez le marchand, vous en prendrez environ 300 livres d’un même échantillon, que vous mettrez dans une boîte à huit pans bien frettée, de la longueur de deux piés, d’un pié de diametre, & traversée d’un essieu de fer d’un pouce en quarré, aux extrémités duquel il y aura deux manivelles ; vous supporterez cette boîte sur deux membrures scellées d’un bout dans le sol, & fixées de l’autre bout aux solives du plancher. Il y aura dans ces membrures ou jumelles deux trous où seront placés les tourillons de l’essieu qui traverse la boîte, & où il tournera. C’est par une ouverture d’environ trois pouces en quarré, que vous introduirez la dragée dans la capacité de la boîte : cette ouverture sera pratiquée dans le milieu d’une de ses faces. Sur 300 livres de plomb, vous mettrez une demi-livre de mine de plomb. Un ou deux hommes feront tourner cette boîte sur elle-même pendant l’espace d’une bonne heure ; c’est par ce mouvement que la dragée, mêlée avec la mine de plomb, s’éclaircira, se lissera, deviendra brillante ; & c’est par cette raison qu’en la maniant avec les doigts, ils se chargeront d’une couleur de plomb.

De la dragée coulée au moule. Pour fabriquer la dragée moulée, faites fondre votre plomb dans une chaudiere de fer, montée sur un fourneau de brique, comme vous le voyez Planche de la fonte du plomb en dragée moulée, fig. 1. C est le fourneau ; A la chaudiere, autour de laquelle sont deux cercles de fer qui garantissent la maçonnerie du frottement des moules ; D l’ouverture du foyer ; E la cheminée ; F le manteau ; B un fondeur à l’ouvrage & ouvrant un moule dont il se dispose à faire sortir la branche avec des pinces qu’on appelle bequettes. Voyez l’article Bequettes. Il saisira la branche avec ces pinces, la tirera, & la posera à terre, comme vous en voyez en G à ses piés.

Quant au moule dont il se sert, il est représenté même Planche, fig. 3. & en voici la description. Il est composé de deux parties AB, AC : ces parties qui sont de fer, se meuvent à charniere en A ; elles sont emmanchées en bois, en BD, CD. Vous remarquerez à l’extrémité E de l’une une éminence ou tenon, qui se place dans l’ouverture C correspondante de l’autre. L’usage de ce tenon est de tenir les deux parties du moule quand il est fermé, appliquées de maniere que les cavités semi-sphériques creusées d’un côté, tombent exactement sur les cavités semi-sphériques creusées de l’autre ; sans quoi les limites circulaires de ces cavités ne se rencontrant pas, le grain qui en sortiroit au lieu d’être rond, seroit composé de deux demi-spheres, dont l’une déborderoit l’autre : mais le tenon E pratiqué d’un côté, & l’ouverture C où il en entre de l’autre côté. empêchant les deux parties du moule de vaciller, & leur ôtant la liberté de diverger, la dragée vient nécessairement ronde, comme on le voit par une portion du moule coupé, & représenté fig. 4.

Les deux parties du moule ont été ébiselées à leurs arrêtes supérieures, inférieures, & intérieures ; ensorte que quand le moule est fermé, elles forment deux gouttieres, qu’on appercevra fig. 4, en supposant les deux coupes A, B, entierement rapprochées l’une de l’autre.

Au-dessous des gouttieres, sont les cavités semi-sphériques commencées avec une fraise, & finies à l’estampe avec un poinçon de même forme, elles sont placées à égale distance les unes des autres, & disposées sur une des parties exactement, de la même maniere qu’elles le sont sur l’autre ; ensorte que quand le moule est fermé, elles forment en se réunissant des petites chambres concaves. C’est-là le lieu où le plomb se moule en dragée ; il remplit en coulant fondu dans le moule, toutes ces petites cavités sphériques qu’on lui a ménagées.

Les chambres sphériques communiquent à la gouttiere pratiquée le long des branches, par des especes d’entonnoirs formés, moitié sur une des branches, moitié sur l’autre. Ces petits canaux ou entonnoirs servent de jets au plomb que l’on verse à un bout de la gouttiere, qui se répand sur toute sa longueur, qui enfile, chemin faisant, tous les petits jets qu’on lui a ménagés, & qui va remplir toutes les petites chambres sphériques, & former autant de dragées ou de grains qu’il trouve de chambres.

Lorsque le plomb versé dans le moule est pris, on l’ouvre ; on en tire un morceau de plomb, qui porte sur toute sa longueur les grains ou les dragées attachées ; & ce morceau de plomb qu’on voit fig. 6, s’appelle une branche.

On donne le nom de tireur à celui qui coule les branches. Il puise dans la chaudiere le plomb fondu avec la cuillere A, fig. 5 & 6. Pl. l. vous voyez qu’il est à-propos qu’on ait pratiqué un bec à cette cuillere, & qu’on lui ait fait un manche de bois.

Le même moule ayant deux gouttieres, l’une en-dessus, l’autre en-dessous, & deux rangs de chambres, donnera deux branches de dragées, ou de même échantillon, ou d’échantillons différens.

Lorsque les branches sont tirées du moule, elles passent entre les mains d’une coupeuse, c’est-à-dire d’une ouvriere qu’on voit en A, figure 2. qui les en sépare avec la tenaille tranchante de la figure 7. à laquelle il n’y a rien qui mérite d’être particulierement remarqué, que le talon D qui sert à limiter l’approche des poignées B, C, & par conséquent à ménager les tranchans des parties b, c.

L’ouvriere A de la figure 2. est assise devant son établi ; elle a à sa portée G des branches garnies de dragées : elle les prend de la main gauche, & les appuie d’un bout sur son établi ; elle tient ses ciseaux de la droite, dont elle tranche les jets qui unissent les dragées à la branche. Les jets coupés, les dragées tombent dans un tablier de peau qui tient d’un bout à son établi, & qui de l’autre est étendu sur elle.

Lorsque la coupeuse a son tablier assez chargé de dragées, elle les ramasse avec une sebile de bois F, & les met dans le calot D. Le calot est un fond de vieux chapeau. Elle a devant elle une autre sebile E, dans laquelle il y a une éponge imprégnée d’eau ; elle a l’attention d’y mouiller de tems en tems les tranchans de son ciseau ou de sa tenaille : elle en sépare plus facilement les dragées de la branche, le plomb devenant moins tenace ou moins gras, comme disent les ouvriers, sous les tranchans de la tenaille mouillée, que sous les tranchans secs. Les branches dégarnies de dragées retournent au fourneau.

Lorsque les dragées sont coupées, elles passent au moulin ; c’est-là qu’elles se polissent, & que s’affaissent ou du moins s’adoucissent les inégalités qui y restent de la coupe des jets par lesquels elles tenoient à la branche ou à leur jet commun.

Le moulin que vous voyez figure 8. est une caisse quarrée, dont les ais sont fortement retenus par des frettes ou bandes de fer. Ils ont chacun un pié de large sur quinze pouces de long. La caisse est traversée dans toute sa longueur par un arbre terminé par deux tourillons ; ces tourillons roulent dans les coussinets M des montans MN du pié de ce moulin : il est évident par l’assemblage des parties de ce pié, qu’il est solide. L’arbre est terminé en F par un quarré qui est retenu à clavettes dans l’œil de la manivelle LKF. On met dans cette caisse trois à quatre cents de dragées ; on la ferme avec le couvercle qu’on voit fig. 9. & qui s’ajuste au reste par des charnieres & des boulons de fer : les boulons sont arrêtés dans les charnieres avec des clavettes. Ces clavettes reçûes dans un œil, fixent les boulons d’un bout ; ils le sont de l’autre par une tête qu’on y a pratiquée. Les parois intérieures de la boîte sont hérissées de grands clous. Un homme tourne la boîte par le moyen de la manivelle. Dans ce mouvement les dragées se frottent les unes contre les autres, & sont à chaque instant jettées contre les clous ; & c’est ainsi qu’elles s’achevent, & qu’elles deviennent propres à l’usage auquel elles sont destinées.

La fabrique des balles ne differe de celle des dragées que par la grandeur des moules dont on se sert pour les fondre.

Ceux qui font ces sortes d’ouvrages s’appellent bimblotiers ; ils sont de la communauté des Miroitiers. Ils jettent encore en moule tous les colifichets en plomb & en étain, dont les enfans décorent ces chapelles qu’on leur construit dans quelques maisons domestiques, & où on leur permet de contrefaire ridiculement les cérémonies de l’église.

Il ne nous reste plus, pour finir cet article, qu’à donner la table des différentes sortes de balles & de dragées que les bimblotiers fabriquent au moule, & que les fondeurs de dragées fabriquent à l’eau.

La premiere sorte, est la petite royale. La sixieme, de la quatrieme.
La seconde, est la bâtarde. La septieme, de la cinquieme.
La troisieme, est la grosse royale. La huitieme, de la sixieme.
La quatrieme est appellée de la seconde sorte. La neuvieme, de la septieme.
La cinquieme, de la troisieme sorte. La dixieme, de la huitieme.
Les balles se comptent par leur nombre à la livre.
La premiere sorte est des 16 à la livre. La quatorzieme des 42.
La quinzieme des 44.
La seconde des 18 à la livre. La seizieme des 46.
La troisieme des 20. La dix-septieme des 48.
La quatrieme des 22. La dix-huitieme des 50.
La cinquieme des 24. La dix-neuvieme des 52.
La sixieme des 26. La vingtieme des 54.
La septieme des 28. La vingt-unieme des 56.
La huitieme des 30. La vingt-deuxieme des 58
La neuvieme des 32. La vingt-troisieme des 60.
La dixieme des 34.
La onzieme des 36.
La douzieme des 38.
La treizieme des 40.

De 60 à 80 il n’y a point de sortes de plomb intermédiaires, non plus que de 80 à 100, & de 100 à 120 ; 120 est la plus petite sorte de balles. Ainsi il y a vingt-six sortes de balles, dont

La vingt-quatrieme est des 80.

La vingt-cinquieme des 100.

La vingt-sixieme des 120.

Dragée, (Confiseur.) sont des especes de petites confitures seches faites de menus fruits, graines ou morceaux d’écorce ou racines odoriférantes & aromatiques, &c. incrustés ou couverts d’un sucre très dur & très-blanc. Voyez Confiture, Epicier, &c.