L’Encyclopédie/1re édition/LAIS

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LAIS, s. m. (Jurisprud.) en termes d’eaux & forêts signifie un jeune baliveau de l’âge du bois qu’on laisse quand on coupe le taillis, afin qu’il revienne en haute futaie.

Lais dans quelques coutumes signifie ce que la riviere donne par alluvion au seigneur haut-justicier. Cout. de Bourbonnois, art. 340.

Lais se dit aussi quelquefois au lieu de laie à cens ou bail à rente, ou emphitéotique. Voyez Laie.

Tous ces termes viennent de laisser. (A)

LAIS, (Géog. sacr.) ou plûtôt LAISCH, puisqu’il faut exprimer le Shin, ville située à l’extrémité de la Terre-sainte du côté du nord, & dans le teritoire assigné à la tribu d’Aser. Les Israëlites la nommerent ensuite Dan. Reland prétend que c’est la même que la Lésem de Josué, ch. xix. v. 47. Les Grecs l’appellerent Panéas, Diospolis, Cesarée de Philippe, & enfin Néroniade. Elle eut un évêque suffragant de Tyr, mais elle est détruite depuis long-tems. (D. J.)