L’Idylle éternelle/Finale

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Paul Ollendorff, éditeur (p. 171).


Finale


Souvenirs des amours frcmissantes encore !
Brunies du jour naissant, tendres éveils d’aurore,
Chansons dans les frissons des bois toujours fleuris,
Clairs lointains de soleil, et soirs endoloris
Ou la brise est soupir, ou le soupir halète !
Ô souvenirs aimés, mon âme vous reflète,
Blancs lilas, arbrisseaux chanteurs, ciel azuré !
Et dans ce doux pays où je l’isolerai
Mon Rève est calme et pur comme un Cygne en voyage
Sur un grand lac perdu dans un beau paysage.