L’Idylle vénitienne/Consolation
Georges Crès et Cie, Éditeurs, (p. 112-113).
XXII
CONSOLATION
Ne pleure pas ! Ne pleurons pas !
Notre bonheur, — puisque tu pars, ce soir, — notre bonheur, c’est vrai, n’aura duré que deux semaines… deux semaines et deux jours ! Mais, peut-être, cela vaut-il mieux…
N’avons-nous pas bu toute la coupe ? Que nous resterait-il pour demain ? Quels baisers pourrions-nous inventer ?
Tu sais bien que Pietro l’Aretino n’a écrit que seize sonnets !