Aller au contenu

L’appel de la terre/Avant-propos

La bibliothèque libre.
Imprimerie de "L’Événement" (p. v-vi).

AVANT-PROPOS



L’« Appel de la Terre » ayant été publié, en feuilleton, dans la Vie Canadienne, au cours de l’été dernier, le directeur de cette revue, disait de cet ouvrage :

« Se rendant aux conseils de ses amis et de plusieurs lecteurs de la Vie Canadienne, M. Damase Potvin a décidé de publier en volume son joli roman l’Appel de la Terre, qu’il a donné en primeur à notre revue où il l’a signé Jean Ste-Foy, et dont nous avons achevé la publication dans notre dernier numéro.

« Nous félicitons notre collaborateur de sa décision, et bien des lecteurs l’en féliciteront après nous, car son roman est aussi vivant qu’il peut l’être, dans la simplicité de sa trame et de son intrigue, l’une et l’autre prenantes et vécues. Comme fidélité de description et de couleur locale, les mœurs et le paysage du pays si pittoresque du Saguenay sont décrits avec une exactitude et une facilité qui trahissent — heureuse trahison — la vivacité des impressions et des souvenirs de la jeunesse et des longs séjours de l’auteur.

« Oui, ce joli roman est bien canadien en tout, et c’est sans doute ce qui le rend d’une lecture aussi attachante que facile. Rien n’y paraît compliqué ; le style en est aisé, parfois enjoué, toujours bien naturel, jamais laborieux. Et le roman est surtout bien vivant, ce qui est une qualité essentielle pour un roman.

« Pas besoin de dire qu’il y a de l’amour dans l’Appel de la Terre, non seulement de l’amour pour la terre, mais de l’amour aussi pour quelques-unes des plus attachantes beautés qui embellissent la terre. On pourrait même dire qu’il n’y a que de l’amour dans ce roman canadien, ce qui n’est pas pour l’empêcher d’être canadien. Mais cet amour est honnête et touchant, même quand il est moins raisonné.

« Nous souhaitons grand succès à notre aimable collaborateur Jean Ste-Foy. Son roman mérite le succès. La fin de la guerre va, d’ailleurs, ramener les esprits vers la terre et vers la bonne vie canadienne que son livre fera mieux connaître et mieux aimer à la jeunesse du présent et de l’avenir. »

S. D.