L’honneur de souffrir/XCVIII. Il faut que je dorme ou que j’aille
Librairie Grasset, (p. 151).
XCVIII
Il faut que je dorme ou que j’aille
(Car le vivre m’est interdit)
Par la terreuse et noire entaille,
Rejoindre vos cœurs assourdis.
Mais vais-je jamais vous rejoindre ?
Dans mon esprit lucide et fou
Je sens la certitude poindre
Que la mort, c’est la mort sans vous…