La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/Laisse 192
Apparence
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CXCII | |||
Genz païenur ne voelent cesser unkes : | L’armée païenne ne veut pas faire halte un moment. | ||
2640 | Issent de mer, venent as ewes dulces ; | Elle sort de la mer, entre dans les eaux douces, | |
Laissent Marbrise e si laissent Marbruse, | Laisse derrière elle Marbrise et Marbrouse, | ||
Par Sebre amunt tut lur navilie turnent. | Et remonte le cours de l’Èbre avec tous ses navires. | ||
Asez i ad lanternes e carbuncles : | Que de lanternes, que d’escarboucles sur cette flotte ! | ||
Tute la noit mult grant clartet lur dunent. | C’est pendant toute la nuit une clarté immense... | ||
2645 | A icel jur venent à Sarraguce. | Aoi. | Le jour même elle arrive à Saragosse. |
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Vers 2639. — Gent. O. V. la note du vers 611. ═ Paienor. O. V. la note du vers 30.
Vers 2640. — Venent. V. la note du vers 2836.
Vers 2641. — Marbrise et Marbrose sont à tort placés dans le manuscrit l’un à la place de l’autre.
Vers 2642. — Naviries. O. Navirie. Mu. La forme navilie, au vers 2627, est d’une formation plus exacte.
Vers 2645. — Venent. V. la note du vers 2636.
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