La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/Laisse 97
Apparence
XCVII | |||
E sis cumpainz Gerets fiert l’Amurafle, | Le compagnon de Gerin, Gerer, frappe l’Émir ; | ||
1270 | L’escut li freint e l’osberc li desmailet, | Il brise l’écu et démaille le haubert du païen, | |
Sun bon espiet li met en la curaille, | Lui plante sa bonne lance au cœur, | ||
Empeint le ben, par mi le cors li passet, | Le frappe si bien qu’il lui traverse tout le corps, | ||
Que mort l’abat el’ camp pleine sa hanste. | Et qu’à pleine lance il l’abat mort à terre : | ||
Dist Olivers : « Gente est nostre bataille. » | Aoi. | « Belle bataille, » s’écrie Olivier. |
Vers 1269. — Gilbers, Lyon. ═ Ce même manuscrit nous donne amaroine, au lieu d’amurafle.
Vers 1271. — Ment. O. Erreur du scribe ; correction de G. et de Mu. ═ Sun gonfanon li fit el cors baignier, Lyon.
Vers 1272. — Bien. O. V. la note du vers 34, et surtout celle du v. 1500.
Vers 1274. — Oliver. O.V. la note du v. 1500.