La France Juive (édition populaire)/Livre 1/Chapitre 1

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Victor Palmé (p. 7-20).


CHAPITRE PREMIER


Le Juif. — Le type. — Aryens et Sémites. — L’oppression du Juif. — Le mépris du goy. — Le Juif civilisé et le Juif nature.


I


Il nous faut, au début de cette étude, essayer d’analyser cet être particulier, si vivace, si complètement différent des autres êtres : le Juif.

La tâche, au premier abord, paraît facile. Nul type n’a une physionomie plus énergiquement caractérisée, nul n’a conservé plus fidèlement la netteté de l’effigie première. En réalité, ce qui nous gêne pour le bien comprendre et pour le bien peindre, ce sont nos propres idées, le point de vue où nous nous plaçons et qui est absolument distinct du sien.

« Le Juif est lâche », dit le vulgaire. Dix-huit siècles de persécutions, supportées avec une force d’endurance incroyable, témoignent que, si le Juif n’a pas la combativité, il a cette autre forme de courage qui est la résistance.

Lorsque nous voyons certains hommes, qui sont riches, qui avaient des noms honorés, servir un gouvernement qui outrage toutes leurs croyances, pouvons-nous sérieusement traiter de lâches des gens qui ont tout souffert plutôt que de renoncer à leur foi ?

« Le Juif a le culte de l’argent. » Cette constatation d’un fait évident est encore une phrase déclamatoire dans la bouche de la plupart de ceux qui la prononcent.

Voilà des grands seigneurs, des femmes pieuses, des habituées de Sainte-Clotilde et de Saint-Thomas d’Aquin, qui quittent l’église pour aller faire des salamalecs à un Rothschild, lequel regarde comme le plus vil des imposteurs le Christ qu’ils adorent. Qui les force à aller là ? L’amphitryon qui les attire a-t-il un esprit extraordinaire ? est-il un causeur incomparable ? a-t-il rendu des services à la France ? Nullement. C’est un étranger, un Allemand peu parleur, quinteux, et qui fait souvent payer en grossièretés à ses hôtes de l’aristocratie l’hospitalité qu’il leur donne par vanité.

Tous ces mépriseurs d’argent sont bien contents quand ceux qui l’ont ramassé veulent bien les en faire profiter.

Laissons donc de côté ces lieux communs. Demandons à un examen plus attentif et plus sérieux les traits essentiels qui différencient le Juif des autres hommes, et commençons notre travail par la comparaison ethnographique, physiologique et psychologique du Sémite et de l’Aryen, ces deux personnifications de races distinctes irrémédiablement hostiles l’une à l’autre, dont l’antagonisme a rempli le monde dans le passé, et le troublera encore davantage dans l’avenir.


II


Le nom générique d’Aryens ou Aryas, d’un mot sanscrit qui signifie noble, illustre, généreux, désigne, on le sait, la famille supérieure de la race blanche, la famille indo-européenne, qui eut son berceau sur les vastes plateaux de l’Iran.

La race aryenne rayonna sur le monde par des migrations successives. Les Ario-Pélasges (les Grecs et les Romains) s’arrêtèrent sur les bords de l’Hellespont et de la Méditerranée, tandis que les Celtes, les Ario-Slaves et les Ario-Germains se dirigeaient vers l’Occident, en contournant la mer Caspienne et en franchissant le Danube.

Toutes les nations de l’Europe se rattachent donc par les liens les plus étroits à la race aryenne, d’où sont sorties toutes les grandes civilisations.

Les Sémites, représentés par des familles diverses : la famille araméenne, la famille hébraïque et la famille arabe, semblent être originairement partis des plaines de la Mésopotamie.

Sans doute Tyr, Sidon, Carthage, atteignirent un moment à un haut degré de prospérité commerciale ; l’empire arabe, plus tard, eut une splendeur passagère : mais rien, dans ces établissements éphémères, ne ressemble à ces civilisations fécondes et durables de la Grèce et de Rome, à l’admirable société chrétienne du moyen âge.

La race aryenne ou indo-européenne possède seule la notion de la justice, le sentiment de la liberté, la conception du Beau.

Dès les premiers jours de l’histoire nous voyons l’Aryen en lutte avec le Sémite. Le conflit se perpétua à travers les âges, et presque toujours c’est le Sémite qui a été le provocateur avant d’être le vaincu. Le rêve du Sémite, en effet, sa pensée fixe, a été constamment de réduire l’Aryen en servage, de le mettre à la glèbe.

Aujourd’hui le Sémitisme a remplacé la violence par la ruse. A l’invasion bruyante a succédé l’envahissement silencieux, progressif, lent. Plus de hordes armées annonçant leur arrivée par des cris ; mais des individualités séparées, s’agrégeant peu à peu en petits groupes, se mettant à l'état sporadique, prenant possession sans éclat de toutes les places, de toutes les fonctions d’un pays, depuis les plus basses jusqu’aux plus élevées. Au lieu d’attaquer l’Europe en face, les Sémites l’ont attaquée à revers : ils l’ont tournée. Dans les environs de Wilna, ce Vagina Judœorum, se sont organisés des exodes qui ont occupé l’Allemagne, franchi les Vosges et conquis la France.

Rien de brutal, je le répète ; mais une sorte de prise de possession douce, une manière insinuante de chasser les indigènes de leurs maisons, de leurs emplois, une façon moelleuse de les dépouiller de leurs biens d’abord, puis de leurs traditions, de leurs mœurs, et enfin de leur religion. Ce dernier point, je le crois, sera la pierre d’achoppement.


III


Par leurs qualités, comme par leurs défauts, les deux races sont condamnées à se heurter.

Le Sémite est mercantile, cupide, intrigant, subtil, rusé ; l’Aryen est enthousiaste, héroïque, chevaleresque, désintéressé, franc, confiant jusqu’à la naïveté. Le Sémite est un terrien, ne voyant guère rien au delà de la vie présente ; l’Aryen est un fils du ciel, sans cesse préoccupé d’aspirations supérieures : l’un vit dans la réalité, l’autre dans l’idéal.

Le Sémite est négociant d’instinct ; il a la vocation du trafic, le génie de tout ce qui est échange, de tout ce qui est une occasion de mettre dedans son semblable. L’Aryen est agriculteur, poète, moine, et surtout soldat : la guerre est son véritable élément ; il va joyeusement au-devant du péril, il brave la mort.

Le Sémite n’a aucune faculté créatrice ; au contraire, l’Aryen invente ; pas la moindre invention n’a été faite par un Sémite. Celui-ci par contre exploite, organise, fait produire à l’invention de l’Aryen créateur, des bénéfices qu’il garde naturellement pour lui.

L’Aryen entreprend les voyages d’aventures et découvre l’Amérique ; le Sémite, qui aurait eu une si belle occasion de s’arracher fièrement à l’Europe, à la persécution, et de montrer qu’il était susceptible de faire quelque chose par lui-même, attend qu’on ait tout exploré, tout défriché, pour s’enrichir aux dépens des autres.

En un mot, tout ce qui est une excursion de l’homme dans des régions ignorées, un effort pour agrandir le domaine terrestre, est absolument en dehors du Sémite, et surtout du Sémite juif ; il ne peut vivre que sur le commun, au milieu d’une civilisation qu’il n’a pas faite.

Le malheur du Sémite — retenez bien cette observation fondamentale en mémoire de moi — est qu’il dépasse toujours un point presque imperceptible qu’il ne faut pas franchir avec l’Aryen.

L’Aryen est un géant bon enfant. Il est heureux pourvu qu’on lui conte une de ces légendes dont a besoin son imagination éprise du merveilleux. Il a écouté longtemps la légende de 89, comme il eût écouté le récit d’un cycle chevaleresque. Un peu plus, et les rédacteurs de la République française lui auraient fait croire que les membres du gouvernement de la Défense nationale, montés sur des chevaux fougueux, comme les anciens preux, avaient bravé les plus affreux périls pour gagner la bataille de l’emprunt Morgan. Pendant qu’il est naïvement intéressé par ces prouesses, rien n’est plus facile que de lui enlever sa bourse, et même de lui enlever ses bottes, sous prétexte qu’elles le gêneraient pour marcher dans la voie du progrès.

A l’Aryen, je le répète, on peut tout faire ; seulement il faut éviter de l’agacer. Il se laissera dérober tout ce qu’il possède, et tout à coup entrera en fureur pour une rose qu’on voudra lui arracher. Alors, soudain réveillé, il comprend tout, ressaisit l’épée qui traînait dans un coin, tape comme un sourd, et inflige au Sémite qui l’exploitait, le pillait, le jouait, un de ces châtiments terribles dont l’autre porte la trace pendant trois cents ans.

Le Sémite, du reste, n’est nullement étonné. Il est dans son tempérament d’être oppresseur, et dans ses habitudes d’être châtié. Il trouve presque une certaine satisfaction quand tout est rentré dans l’ordre normal ; il disparaît, s’évanouit dans un brouillard, se terre dans un trou, où il rumine une nouvelle combinaison pour recommencer quelques siècles après.

L’intelligence du Sémite, si perspicace et si déliée, est, au fond, bornée ; il n’a ni la faculté de prévoir, ni celle de voir au delà de son nez recourbé sur la terre, ni le don de comprendre certaines petites nuances délicates comme des fleurs, et qui sont les seules choses en ce monde qui méritent que l’homme expose sa vie sans regret.

Les défauts du Sémite expliquent que l’antagonisme naturel qui existe entre l’Aryen et lui, se perpétue à travers les siècles.

Si vous voulez comprendre l’histoire du Moyen Age, regardez ce qui se passe chez nous.

La France, grâce aux principes de 89 habilement exploités par les Juifs, tombait en dissolution. Les Juifs avaient monopolisé toute la fortune publique, tout envahi, à part l’armée. Les représentants des vieilles familles, gentilshommes ou bourgeois, s’étaient divisés en deux classes : les uns se livraient au plaisir, avaient pour maîtresses des filles juives qui les corrompaient et les ruinaient, pour amis des marchands de chevaux ou des usuriers, juifs également, qui aidaient les filles ; les autres obéissaient à cette attraction de la race aryenne vers le Nirvana indou, le paradis d’Odin ; ils se désintéressaient presque du mouvement contemporain, ils se perdaient dans l’extase, ils n’avaient presque plus pied dans la vie réelle.

Si les Sémites avaient eu quelques années de patience, ils touchaient au but. Un des rares hommes vraiment sages qu’ils comptent parmi eux, un disciple de Philon, un représentant de l’école juive d’Alexandrie, Jules Simon, leur disait bien ce qu’il fallait faire : occuper la terre tout doucement, et laisser les Aryens émigrer au ciel.

Les Juifs n’ont jamais voulu entendre de cette oreille-là. La franc-maçonnerie a donné, les journaux juifs ont monté l’opinion ; on a prodigué l’or, on a payé largement les commissaires de police, qui, jusqu’au dernier moment, refusaient de se rendre coupables d’un crime.

Qu’est-il arrivé ? Ce que nous disions plus haut. L’Aryen, agacé, troublé, blessé dans les sentiments de noblesse et de générosité innés chez lui, a senti le rouge lui monter au visage devant le spectacle de malheureux vieillards traînés hors de leur ? cellules par des argousins. Il lui a fallu un peu de temps pour réfléchir, pour rassembler ses idées, pour se recueillir.

— Enfin au nom de quel principe agit-on ? a-t-il demandé ?

— Au nom du principe de liberté, ont répondu en chœur les journaux des Porgès, des Reinach, des Dreyfus, des Eugène Mayer, des Camille Sée, des Naquet.

— En quoi consiste ce principe ?

— En ceci : un Juif quelconque sort de Hambourg, de Francfort, de Wilna, de n’importe où ; il amasse un certain nombre de millions aux dépens des goym ; il peut promener partout ses équipages ; son domicile est inviolable, à moins d’un mandat d’amener, que naturellement on ne décerne jamais.

— Au contraire, un Français natif, un Français naturel, pour employer le mot de Saint-Simon, se dépouille de tout ce qu’il possède pour le donner aux pauvres ; il marche pieds nus, il habite une chambre étroite et blanchie à la chaux, dont ne voudrait pas le domestique du domestique de Rothschild ; celui-là est hors la loi : on peut le jeter dans la rue comme un chien.

L’Aryen, réveillé de sa somnolence, jugea, non sans raison, que, du moment où l’on comprenait ainsi cette fameuse tolérance dont on parlait tant depuis cent ans, il valait encore mieux donner des coups que d’en recevoir ; il estima qu’il n’était que temps d’arracher le pays à des maîtres aussi peu endurants. « Puisque la robe de bure du moine gêne ta redingote, nous te remettrons la loque jaune, mon vieux Sem. » Telle fut la conclusion de ces méditations.

C’est de cette époque que date en France la première constitution du comité antisémitique, ou, pour être plus précis, antijuif.

Ce qui se passe en France s’est passé en Allemagne. Les Juifs avaient aidé tant qu’ils pouvaient au kulturkampf, poussé de toute leur énergie aux vexations contre les catholiques. Le kulturkampf est fini, et la guerre antisémitique commence à peine.

En lisant cet ouvrage jusqu’au bout, vous verrez d’ailleurs le même fait se reproduire, dans des conditions presque identiques, à toutes les époques et dans tous les pays.


IV


Il semble que le Juif, en revenant toujours aux procédés qui le font toujours chasser, obéisse véritablement à une impulsion irrésistible. L’idée de se conformer aux habitudes, aux traditions, à la religion des autres, n’entre pas dans ces cervelles. C’est vous qui devez vous soumettre au Juif, vous plier à ses coutumes, supprimer tout ce qui le gêne.

De cette société du passé, remarquez-le, ils veulent bien accepter tout ce qui flatte leur vanité ; ils recherchent avec un grotesque empressement les titres militaires de barons et de comtes, qui vont à ces manieurs d’argent comme un chapeau de femme à un singe. Il n’est pas d’abject tripoteur ou de fabricant de chaînes de sûreté, appartenant de près ou de loin à Israël, qui ne soit au moins chevalier de la Légion d’honneur, du Mérite agricole, ou officier d’Académie. Mais là s’arrête la condescendance ; dès qu’un de nos usages les choque, il faut qu’il disparaisse.

Le droit du Juif à opprimer les autres fait partie de sa religion. Contre le chrétien, le gentil, le goy (au singulier goy, au pluriel goym), tous les moyens sont bons.

L’évolution sociale du Sémite elle-même est absolument différente de la nôtre. Le type de la famille aryenne, dans l’état de civilisation, est la gens romaine, qui devint la famille féodale. Pendant de longues générations, la force vitale, le génie s’économisent ; puis l’arbre, dont les racines plongent dans le sol, porte au sommet un homme illustre, qui est comme le résumé des qualités de tous les siens. L’être prédestiné met un siècle parfois à se développer ; mais de l’extraction la plus humble sort une de ces figures complètes, charmantes et vaillantes, héroïques et lettrées, comme notre histoire en compte tant.

Dans la race sémitique, les choses se passent autrement. En dehors des familles sacerdotales, qui constituent une sorte de noblesse, la noblesse n’existe pas ; il n’y a pas de familles illustres. Quelques-unes se transmettent du crédit de père en fils ; dans aucune on ne se lègue de la gloire.

En moins de vingt ans, si les circonstances lui sont favorables, le Juif atteint tout son développement ; il naît au fond d’une judengasse ; il gagne quelques sous dans une première opération ; il se lance à Paris, se fait décorer par l’entremise d’un Dreyfus quelconque, achète un titre de baron, se présente hardiment dans un grand cercle, prend les allures de quelqu’un qui a toujours été riche. Chez lui la transformation est en quelque manière instantanée ; il n’éprouve nul étonnement ; il ignore absolument certaines timidités.

Prenez un Juif de Russie chez lui, sous sa thouloupe crasseuse, avec ses tirebouchons et ses boucles d’oreille, et, après un mois de bains, il s’installera dans une loge à l’Opéra avec l’aplomb d’un Stern ou d’un Gunzbourg.

Par contre, si le Juif arrive tout de suite à l’aplomb, il ne parvient jamais à la distinction. A part certains Juifs portugais, qui, jeunes, ont de beaux yeux, vieux, une certaine majesté orientale, vous ne trouverez jamais chez aucun d’eux ce je ne sais quoi de calme, d’aisé, de courtois, de digne, qui fait qu’un grand seigneur français authentique, un Français de race, eût-il un vêtement râpé, se reconnaît partout.

Le Juif est insolent, jamais fier ; il ne dépasse jamais ce premier degré, auquel d’ailleurs il atteint très facilement. Les Rothschild, malgré leurs milliards, ont l’air de revendeurs d’habits. Leurs femmes, avec tous les diamants de Golconde, ressembleront toujours à des marchandes à la toilette, non point endimanchées, mais ensabbatées.

Il manquera toujours au Juif, vis-à-vis du chrétien, ce qui est l’attrait des rapports sociaux : l’égalité. Le Juif — qu’on tienne bien compte encore de cette observation — ne sera jamais l’égal d’un homme de race chrétienne. Il rampe à vos genoux, ou il vous écrase sous son talon ; il est dessous ou dessus, jamais à côté.

Il faut le tenir à la main soigneusement. Que l’on cause avec un millionnaire ou avec un besoigneux, il faut lui rappeler à chaque instant qui vous êtes et qui il est.

Une autre cause rend le Juif peu propre aux relations où l’on se propose un autre but que l’intérêt : c’est la monotonie du type. Tandis que la race aryenne comporte une variété infinie d’organisations et de tempéraments, le Juif, lui, ressemble toujours à un autre Juif ; il n’a point de facultés, mais une aptitude unique, qui s’applique à tout : la Thebouna, cette subtilité pratique si vantée par les Moschlim, ce don merveilleux et inanalysable qui est le même chez l’homme politique que chez le courtier et qui le sert admirablement dans la vie.

En art, les Juifs n’ont créé aucune figure originale, puissante ou touchante, aucune œuvre maîtresse ; ils n’admettent que ce qui se vend ; ils font le sublime au besoin, le faux sublime bien entendu, mais ils préfèrent le bas, ce qui leur permet à la fois de s’enrichir en flattant les appétits grossiers de la multitude, et de servir leur cause en tournant en risée les enthousiasmes, les souvenirs pieux, les traditions augustes des peuples aux dépens de qui ils vivent.

S’agit-il de déchaîner avec une musique de carrefour la bande hurlante des Olodoches ? Strauss, le chef d’orchestre, lève son archet. Veut-on tourner l’armée en ridicule, au moment où une guerre terrible se prépare ? voilà Ludovic Halévy qui invente le général Boum. Est-il opportun pour nos ennemis que tout ce qu’un peuple respecte : l’héroïsme, l’amour honnête, les chefs-d’œuvre immortels, soient raillés à outrance ? Offenbach, l’agent prussien, est tout prêt. Est-il utile de déshonorer le théâtre de Racine et de Molière, de mettre la guillotine sur les planches, et d’introduire sur la scène, qui fut glorieuse, un personnage qui dise s. n. d. D. ? Le Juif Busnach s’offre à cette tâche.

Pendant que les Juifs allemands viennent commettre ces infamies en France, d’autres Juifs écrivent en Allemagne : « Voilà où en est la France, voilà sa littérature, voilà ce qu’elle produit ! »

Quand les ancêtres de ces hommes ont-ils prié avec les nôtres ? Dans quel coin de village ou de ville sont donc leurs tombeaux de famille ? dans quel vieux registre de paroisse trouvez-vous le nom de ces nouveaux venus, qui, il y a moins d’un siècle, n’avaient pas le droit d’habiter sur cette terre d’où ils veulent nous chasser maintenant ? En quoi se rattachent-ils aux traditions de notre race ?

Ainsi l’on répond aux vrais Allemands, aux compatriotes de Gœthe et de Schiller, en répudiant toutes ces pornographies et toutes ces opérettes. Ils vous disent alors : « Tant pis pour vous ! il ne fallait pas recevoir ces gens-là ; vous deviez bien supposer qu’ils ne venaient chez vous que pour vous déshonorer et vous trahir. »

Notons ce nouveau point encore, que vous ne pourrez pas citer un Juif qui soit un grand écrivain français.

Le Juif attrape admirablement le jargon parisien. Parler français est autre chose. Pour parler une langue, il faut d’abord penser dans cette langue : il y a entre l’expression et la pensée une corrélation étroite. Il faut avoir sucé en naissant le vin de la patrie, être vraiment sorti du sol. Alors seulement, qu’il s’agisse d’attaquer comme Voltaire, Paul-Louis Courier ou Proudhon, de défendre comme Louis Veuillot, votre phrase a un goût de terroir puisé à un fonds commun de sentiments et d’idées.

Cette impuissance à s’assimiler dans sa subsstance même la langue d’un pays s’étend jusqu’à la prononciation. Le Juif, qui parle si facilement tous les idiomes, garde toujours je ne sais quel accent guttural qui le décèle à un observateur attentif.