La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle/Planche 53

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Planche 53, t. I, p. 381, note, et suivantes.


Fig. 1, 2. Portions supérieures de deux individus entiers de l’espèce Pentacrinites Briareus. Ces fossiles se voient en relief, à la surface d’une table épaisse d’environ deux pouces, et composée entièrement d’une masse d’osselets pétrifiés de la même espèce ; ils sont revêtus d’une pellicule délicate de pyrite ferrugineuse, qui leur donne l’apparence d’un beau bronze. (D’après nature.)
1a. Continuation de la tige de la fig. 1.
2a. Portion de la tige de la fig. 2.

La longueur de ces tiges, quand elles sont entières, est égale à trois ou quatre fois celle des fragmens que l’on voit conservés dans cette planche.

On voit, sur la tige 2, presque tous les bras latéraux conservés à la place qu’ils occupent dans les rainures qui séparent les arêtes saillantes de la colonne pentagonale : ces bras diminuent de grosseur de leur base vers l’extrémité. On les voit d’une manière distincte à la partie supérieure de la colonne de la fig. 1.

Première pièce costale ; seconde pièce costale.
Fig. 3. Portion d’une troisième colonne ayant conservé presque tous ses bras auxiliaires a leur place naturelle.
Fig. 3a. Continuation de la même colonne, dépourvue de ses bras latéraux.
Fig. 4. Portion d’une autre colonne avec les traces de quelques bras latéraux.
Fig. 4a. Continuation de la fig. 4.
Fig. 5. Fragment d’une autre colonne, dont les articles ont éprouvé une torsion, sans dislocation, si parfaite qu’on dirait la colonne disposée en spirale.
Fig. 6. Corps d’un Pentacrinites Briareus, et sommet de la colonne vertébrale ; on y voit l’intérieur des osselets qui entourent la cavité abdominale.
E. Le bassin première pièce costale.—D’après un échantillon appartenant au muséum d’Oxford. (Dessin original.)
Fig. 7. Fragment d’une colonne appartenant à la collection de M. Sowerby, pour faire voir l’articulation oblique des bras latéraux avec les articles les plus larges de la colonne Voyez t. I, p. 384, note. (D’après nature.)
Fig. 6. Coupe amplifiée d’une portion d’une colonne qui appartient au muséum d’Oxford. Elle se compose, de même qu’on le voit dans la planche 52, fig. 4 et 5, et dans la planche 49, fig. 3 et 4, d’articles alternativement plus épais et plus minces, séparés par une troisième série d’articles plus minces encore. (D’après nature.)
Fig. 8b. La même, de grandeur naturelle.
Fig. 8a. Portion de colonne destinée à faire voir comment les articles les plus minces ne sont visibles que le long des arêtes saillantes. Dans les sillons intermédiaires, les articles plus épais de la première et de la seconde grandeur, recouvrent et cachent les bords des articles plus minces, c. Ce mécanisme est fondé sur les mêmes principes que dans le Pentacrinites subangularis (pl. 52, fig. 4 et 5), et dans l’Encrinites moniliformis (pl. 49, fig. 8 et 4) ; mais la forme cylindrique de la colonne de cette dernière espèce est cause que les lames les plus petites, c, sont visibles au dehors tout autour de leur circonférence. (D’après nature.)
On voit les bases de deux bras latéraux s’articulant dans deux des sillons avec le grand article supérieur de cette colonne, et les autres grands articles portent des cavités articulaires d’où les bras se sont détachés.
Fig. 9, 10, 11, 12, 13. Surfaces étoilées d’articulation de vertèbres conservées dans la masse d’encrinites disloquées, sur laquelle reposent les figures 1 et 2. Ces rayons pétaloïdes et crénelés étaient probablement destinés à modifier la flexibilité suivant des rapports avec la place des articles dans la colonne. La petite vertèbre de la figure 13 est empruntée à un autre individu. (D’après nature.)
L’ouverture qui se voit au centre de ces articles était destinée au passage du canal alimentaire qui, suivant Miller, aurait eu dix branches correspondantes à chaque article, dont cinq intérieures, et cinq extérieures aux rayons ou pétales.
Fig. 14. Un des plus grands bras auxiliaires ; quelques uns de ces bras, les plus grands, contiennent plus de cent articles. (D’après Goldfuss.)
a, b, c représentent des articles de formes différentes, et pris sur des points différens des bras latéraux, avec les surfaces articulaires parfaitement disposées.
Fig. 15, 16. a, 6 etc. Diverses modifications des surfaces articulaires des pièces qui constituent les doigts et les tentacules. (Goldfuss, pl. 51.)
Fig. 17. Extrémité grandie de l’un des tentacules. Les deux derniers articles constituent une paire de pinces très délicates, destinées à saisir la proie. (D’après nature.)