La Preuve égoïste/11

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(E. Figuière) (I. Dire du mieux. III. La Preuve égoïstep. 49-50).
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[Chaud, oh !
[Chaud, oh !chaud est le Fer, l’on doit ! le marteler
chaud haut, lourd ! plat — martelons métal et métaux
comme les heures : d’un vol ! d’un heurt, doit ! aller
le vent dans les peuples ventant grand des Marteaux…
Comme les heures qui ouvrent la Fête, allons
comme les heures, Tous !



Les marteaux virant en martelant (martelons !)
pour la part devant œuvres pareille, ouvreront
Issante irradiant en éparre dardant
(Martelons ! haut, lourd ! les quatre arêtes qu’iront
les vœux) – la métallique Tour du phare ardant :



et d’élan de paix (d’un vol ! d’un heurt, doit ! aller
le vent dans les peuples ventant grand des Marteaux)
Toute elle montera, de lumières et grand
Tonnante, au loin d’Humanités qui vont errant :

et vers elle portant la vertu des métaux —
Multiples, pour que viennent les peuples (aller
le vent dans les peuples ventant grand des Marteaux !)

Chaud, oh !
Chaud, ohchaud est le Fer, l’on doit ! le marteler
chaud : haut, lourd ! plat — martelons métal et métaux
et qu’irradie au loin d’Humanités, le Train
multiple et vite allant en roulement d’airain
comme les heures :
comme les heurespour que viennent d’unité
clore les routes d’erreurs, les peuples errant
clore les routes d’erreurs,vers l’Amativité !…]

Chœur : c’est le multiple que devraient aux délires
des heurts splendants et durs multiplier, qui aient
(Forêt en proie à des orages) l’épouvante
de vols heurtés — les hauts Marteaux levés qui vont
Faisant une rumeur de nature qui vente…
Mais,
Maiscent ils sont, quand mille et quelques ils allaient !
et se perdirent les voix en déroute lente :
Forts de l’élan, noirs et le marteau dans le poing
maints et maints Travailleurs dont ne vaut la manœuvre
quelque soir, stupides prirent le sentier long
et sinistre et sinistre et sinistre des ires
et pleurs : et dans les Yeux ils eurent large au loin
le désespoir muet de leur main vide d’œuvre…