La Science pratique des filles du monde/33

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TRENTE-TROISIÈME MANIÈRE.

Le Nœud de fidélité.

Rendre les femmes fidèles n’est pas chose facile. Leur con s’ouvre pour le premier venu, si par hasard un caprice leur passe par la tête. On a beau prendre des précautions, il est difficile de garder une serrure dont tout le monde a la clé ; car vous mettriez une femme dans votre poche, elle foutrait encore par la boutonnière.

Comment donc s’y prendre pour la retenir dans vos filets ?

Le plus sûr moyen c’est de les baiser, de les foutre de manière à ce que leur con n’ait plus d’appétit, et de leur donner chaque jour une ration si complète qu’elles n’aient plus de désirs. vous répondrez que l’appétit vient en mangeant, et qu’il existe des garces qui useraient un vit d’acier, tel bien trempé qu’il fût.

Vous me poussez là un argument presque sans réplique. Je sais qu’un vit ne peut pas toujours bander. Il reste bien la ressource de branler, de gamahucher ces cons affamés qui ouvrent toujours la gueule comme un requin. Tâchez de les enchaîner, de former des nœuds qui leur plaisent et qui puissent les retenir. J’ai essayé, me dit, mon interlocuteur, voici comme je me suis exprimé, et la réponse qu’on m’a faite.

Foutant hier sur mes genoux
La trop lascive Adèle,
Au sein des transports les plus doux,
Je demande à la belle
Si toujours à nos nœuds d’amour
Elle sera fidèle.
Écoutez, voici sans détour
La réponse d’Adèle :

— Si par ces doux nœuds on entend
La chaîne que je forme ;
Quand dans tes bras m’entrelaçant,
Ton vit me met en forme ;
Oui, mon cher, l’amour te répond
D’une chaîne aussi belle,
Tant que ces nœuds-là dureront
Je te serai fidèle.