La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/19

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DAVID D’ANGERS (Pierre-Jean)

David d’Angers.

Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), naturaliste, né à Étampes (Seine-et-Oise) le 15 juin 1772, décédé à Paris le juin 1840. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 40). Signé : David, 1831. (19e div.)


David d’Angers.

Bœrne (Ludwig), pseudonyme de Loeb Baruch, publiciste allemand, né à Francfort-sur-le-Mein le 22 mai 1786[1], décédé à Paris le 12 février 1837. — Buste en bronze (H. 0m 45), placé dans un enfoncement pratiqué au sommet d’une pierre de granit en forme de pyramide. Ce buste est dû au ciseau de David d’Angers. Au-dessous du buste, sur la face antérieure de la pyramide, est fixé un bas-relief en bronze (H. 0m 40. L. 0m 60) : La France et l’Allemagne unies par la Liberté. La Liberté debout, coiffée du bonnet phrygien, pose les mains sur les épaules de deux jeunes femmes personnifiant la France et l’Allemagne. Signé : David, 1842. Fonderie de Richard, Eck et Durand. (19e div.)


LEBÈGUE (Jean-Louis-Augustin).

Dord (Claudius), décédé en 1855, à l’âge de 40 ans. — Deux statues en marbre blanc (H. 0m 78) sont posées sur des piédestaux de chaque côté d’une chapelle. Celle de droite, ailée, debout, a les bras croisés sur la poitrine ; celle de gauche, également ailée et debout, a le bras droit levé ; la main gauche tient une fleur. Cette dernière statue est signée : L. Lebègue, 1857. (19e div.)


LEBÈGUE (Paul).

Lebègue.

Segaud (Victor), décédé le 23 octobre 1865. — Tombeau en pierre de Volvic, ayant la forme d’un rocher rustique, surmonté d’une croix, par Paul Lebègue[2]. (19e div.)


LEQUESNE (Eugène-Louis) et GUILLAUME (Eugène).

Lequesne et Guillaume (Eugène).

Duret (François-Joseph, dit Francisque), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 19 octobre 1804[3], décédé dans la même ville le 26 mai 1865. — Edicule en marbre blanc (H. 2m 40. L. 0m} 90). Dans la partie supérieure est sculpté le médaillon de l’artiste, par Lequesne. Au-dessous, le génie de la sculpture, représenté par une jeune femme planant dans les airs et ayant une palme dans la main droite, soulève son voile. Un maillet et un ébauchoir complètent cette décoration due au ciseau de Eugène Guillaume[4]. Sur la tombe est une couronne de laurier en bronze, « hommage des élèves de Duret », portant la signature de A. Thahard et la date de 1870. Le monument de Duret, élevé sur les dessins de G.-J.-A. Davioud, architecte, a été gravé par J.-J. Sulpis et par Bessy[5]. (19e div.)


SCULPTURE ANONYME

Bertrand (Jean-Amable-Vincent, baron), général de division, né à Bonifacio le 15 juillet 1790, décédé à Paris le 15 décembre 1876. — Buste en marbre (H. 0m 65) surmontant une stèle. (19e div.)


Salcedo (Famille de). — Buste de femme, en marbre (H. 0m 50), placé dans une chapelle. (19e div.)


Demidoff (Comtesse Marie). — Riche monument en marbre décoré de nombreux motifs de sculptures. Ce monument, exécuté à Carrare, a été construit sur les dessins de Jaunet, architecte, et placé par Chatillon, aussi architecte. Gravé par L. Normand[6] par Collette, d’après un dessin de Quaglia[7], et par Bordet[8]. (19e div.)

  1. Dezobry, dans son Dictionnaire, écrit « 1784 ».
  2. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  3. C’est à tort qu’on a inscrit sur le tombeau la date de « 1802 ».
  4. Renseignements fournis par Mme Juliette Cot, fille du statuaire et veuve du peintre Pierre-Auguste Cot, qui repose dans le tombeau de Duret (19 juin 1897).
  5. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. ix et x.
  6. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxxix.
  7. Les cimetières de Paris, etc., pl. xv.
  8. Architecture funéraire contemporaine, 2e section D, pl. xii et xiii.