La bête du Gévaudan/III

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Librairie Floury (p. 13-22).

CHAPITRE III

LE MANDEMENT DE L’ÉVÊQUE DE MENDE



En face de ces douloureuses infortunes que ne consolait point l’espérance d’une prochaine délivrance, l’évêque de Mende, Mgr de Choiseul-Beaupré[1] s’était senti ému d’une profonde pitié.

Là où le bras de l’homme était impuissant, l’assistance de Dieu serait peut-être plus efficace. Cette calamité sans précédent n’était-elle point un fléau que le Ciel envoyait pour punir les crimes de la terre ? Et alors ne convenait-il pas de joindre au secours des armes, l’aide de la prière ?

En conséquence, l’Évêque, dans un mandement du 31 décembre 1764, ordonna que le 6 janvier de l’année qui allait s’ouvrir, le Saint-Sacrement serait exposé dans toutes les églises du diocèse, et que les prières publiques des quarante heures seraient récitées.


« Une bête féroce, disait ce mandement, inconnue dans nos climats, y paraît tout à coup comme par miracle, sans qu’on sache d’où elle peut venir. Partout où elle se montre, elle laisse des traces sanglantes de sa cruauté. La frayeur et la consternation se répandent ; les campagnes deviennent désertes, les hommes les plus intrépides sont saisis de frayeur, à la vue de cet animal destructeur de leur espèce, et n’osent sortir sans être armés ; il est d’autant plus difficile de s’en défendre qu’il joint à la force la ruse et la surprise. Il fond sur sa proie avec une agilité et une adresse incroyables ; dans un espace de temps très-court, vous le savez, il se transporte dans des lieux différents, et fort éloignés les uns des autres : il attaque de préférence l’âge le plus tendre et le sexe le plus faible, même les vieillards en qui il trouve moins de résistance.

« … Pères et mères qui avez la douleur de voir vos enfans égorgés par ce monstre que Dieu a armé contre leur vie, n’avez-vous pas lieu de craindre d’avoir mérité par vos dérèglements que Dieu les frappe d’un fléau terrible ? Souffrez que nous vous demandions un compte de la manière dont vous les élevez ; quelle négligence à les instruire des principes de la religion et des devoirs du christianisme ! Quel soin prenez-vous de leur éducation ?

« … On vous voit bien moins occupés de leur salut que de leur fortune et de leur avancement pour lequel tout vous paraît légitime, et de ces passions naissantes que vous auriez dû arrêter et étouffer par des corrections salutaires, vous prenez soin au contraire de les nourrir et d’en faire éclore le germe… Après cela faut-il être surpris que Dieu punisse l’amour déréglé que vous avez pour eux par tant de sujets d’affliction et de douleur qu’ils vous préparent pour la suite de votre vie…

« Entrons dans le dessein de Dieu qui ne nous frappe que pour nous guérir ; si nous cessons de l’offenser, ses vengeances cesseront aussi, sa colère fera place à ses anciennes miséricordes. Le monstre redoutable qui exerce sa fureur contre nous ou sera exterminé, ou Dieu le fera disparaître pour n’y plus revenir.

« Loin de vous cette pensée folle que ce monstre est invulnérable, que les pasteurs et tous ceux qui sont chargés du sort des âmes s’appliquent à dissiper par de solides instructions ces contes fabuleux dont le peuple grossier aime à se repaître, et à bannir de son esprit tout ce qui ressent l’ignorance et la superstition.

« Cet animal, tout terrible qu’il est, n’est pas plus que les autres animaux à l’épreuve du fer et du feu. Il est sujet aux mêmes accidents, et à périr comme eux, il tombera infailliblement sons les coups qu’on lui portera dès que les moments de la miséricorde de Dieu sur nous seront arrivés…

« Déjà cette miséricorde nous a ouvert une ressource : les États de la province, sensibles aux calamités de ce pays, ont accordé une gratification à celui qui l’en délivrera, et nous avons lieu d’espérer que plusieurs bras s’armeront pour nous secourir. Mais soyons bien persuadés que ces moyens humains et tous ceux que nous sommes obligés d’employer pour notre défense n’auront d’autre succès que celui qu’il plaira à Dieu de leur donner ; supplions-le donc très-instamment de les bénir et de les faire réussir[2]. »


L’Évêque de Mende, en somme, ne se bornait pas à demander seulement des prières. Aide-toi, le ciel t’aidera. Il demandait aussi à la vaillance et à la dextérité des chasseurs la délivrance de son diocèse, et, par la peinture de toutes ces infortunes, il cherchait à apitoyer les cœurs et à les convier à une entente et à des efforts énergiques pour la destruction de ce monstre insaisissable.

Enfin, pour appuyer d’arguments plus irrésistibles ses exhortations, il promettait mille livres à l’heureux vainqueur qui purgerait la terre de ce fléau.

La terreur et les croyances superstitieuses auxquelles ce mandement faisait allusion en essayant de les combattre, étaient en effet d’une exagération inconcevable que nourrissaient les feuilles publiques, les relations imprimées et les complaintes chantées qui se colportaient dans les villages.

L’une d’elles dépeignait ainsi le monstre :


« La Bête féroce qui a paru dans le Gévaudan au mois de novembre dernier, et qui fait tous les jours de si grands ravages dans cette province ainsi que dans le Rouergue où elle se montre si souvent, a la gueule presque semblable à celle du lion, mais beaucoup plus grande, des oreilles qui, dressées, passent la tête de quelques pouces et se terminent en pointe ; le cou couvert d’un poil long et noir qui, étant hérissé, la rend encore plus effroyable ; outre deux rangées de grosses dents pointues, elle en a deux en forme de défense, comme les sangliers, lesquelles sont extrêmement pointues ; ses jambes de devant sont assez courtes, mais les pattes sont en forme de doigts et armés de longues griffes ; son dos ressemble à celui qu’on nomme requin et cayman, il est couvert d’écailles terminées en pointes ; ses pattes de derrière sont comme celles d’un cheval, et il s’y dresse dessus pour s’élancer sur sa proie ; sa queue est semblable à celle du léopard, et est même un peu plus longue, son corps est de la longueur de celui d’un veau d’un an, couvert de côté et d’autre d’un poil ras de couleur rousse et il n’en a point sous le ventre[3]. »

Il est inutile d’ajouter que l’animal ainsi fantastiquement décrit n’avait de réalité que dans le cerveau des auteurs de la relation citée.

Il ne faut pas s’étonner de voir faire une description aussi fantaisiste par des personnes qui, vivant loin de là, n’avaient jamais aperçu l’animal en question, puisque M. Duhamel qui l’avait lui-même pourchassé, vu et serré de près, dans une lettre à l’Intendant d’Auvergne, en faisait un portrait assez singulier :


« Je vous envoye, M., le détail « exat » de la figure de la Bête féroce après laquelle je cours.

« Cet animal est de la taille d’un taureau d’un an. Il a les pattes aussi fortes que celles d’un ours, avec six griffes à chacune de la longueur d’un doigt, la goeulle (sic) extraordinairement large, le poitrail aussi long que celui d’un léopard, la queue grosse comme le bras est au moins de quatre pieds de longueur, le poil de la bête noirâtre, les yeux de la grandeur de ceux d’un veau et étincelants, les oreilles courtes comme celles d’un loup et droites, le poil du ventre blanchâtre, celui du corps rouge avec une raye noire large de quatre doigts depuis le col jusqu’à la quüe (sic).

« Je crois que vous penserez comme moi, que cet animal est un monstre dont le père est un lion ; reste à savoir quelle en est la mère.

« J’avois reçu des ordres pour rentrer avec mon détachement dans son quartier, mais huit jours après y être rentré, S. A. Mgr le comte d’Eu m’a envoyé des ordres pour retourner à la poursuite de ce monstre avec le même détachement. Je suis arrivé ici le 10 de ce mois, avec ordre de suivre cet animal partout où il yra jusqu’à ce que je l’ai enfin entre les mains…

« Duhamel[4]. »


La génération actuelle sourit à l’imagination naïve et féconde de ce brave officier, et ne souscrit point à ce portrait « exat » que démentirent catégoriquement les captures faites plus tard et l’inspection de toutes les bêtes qui tombèrent une fois ou l’autre sous les coups des chasseurs[5]. On ne s’explique pas d’où pouvait venir cet étonnant mirage, cette exubérante exagération ! Ce qui était indiscutable, c’était l’existence même de la Bête qui semblait prendre plaisir à attester sa présence et déceler ses instincts sanguinaires par des méfaits sans cesse renouvelés.

Le 2 janvier, elle est au Mazel de Grèzes, près Saugues. On lit, en effet, dans les registres de paroisse :


« L’an mil sept cens soixante-cinq et le deuxième du mois de janvier, a été dévoré par la bette féroce Jean Châteauneuf, du Mazel, sur notre paroisse, âgé d’environ quatorze ans, et les débris ont été enterrés le lendemain au cimetière de cette paroisse, tombeau de ses prédécesseurs, en présence de Jean Maurin et de Jean Bret, qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce en quis et requis.

« Signé : De Rochemure[6]. »


Au jour même où se faisaient les prières ordonnées, elle apparaît à Chaudesaigues.


« À Chaudesaigues, le 7 Janv. 1765.

« Mgr… J’ai cru qu’il est de mon devoir d’instruire Votre Grandeur du dégât que cette beste farouche vient de faire le six du présent mois dans notre voisinage où elle a égorgé dans le même jour une femme et une fille dans deux endroits différents et éloignés d’une demy lieue l’un de l’autre.

« Le premier cas, Mgr, est arrivé à un village qu’on appelle Saint-Juéry[7], limite de l’Auvergne et du Gévaudan. Une femme estoit vers les dix heures du matin dans son jardin pour y cueillir des herbes pour mettre au pot, cette beste ly aperçut et fut à elle, la saizit par le col, luy a fait une ouverture aux mameles et luy a mangé la face.

« Le second est arrivé le même jour à onze heures du matin, dans un petit bois qu’on appelle de Monclergue sittué sur la paroisse de Maurines pendant qu’on disoit la grand-messe, une fille passant dans le bois fut attaquée de cette beste et fut égorgée comme la première. Lesdits accidents sont arrivés à une lieue de cette ville, ce qui jette l’épouvante dans tout le pays.

« Signé : Azemar[8]. »


De là, six jours après, le 12 janvier, la Bête vient attaquer, de l’autre côté de la Margeride, dans la paroisse de Chanaleilles près Saugues, les sept enfants du Vileret d’Apcher.

Ces enfants, cinq garçons et deux filles, par une sage mesure de prudence en usage dans ces jours dangereux, s’étaient réunis ensemble pour garder leurs troupeaux. Chacun d’eux était armé d’une pique ou d’une lame de couteau solidement emmanchée au bout d’un bâton. Soudain, l’horrible Bête est devant eux. Portefaix, Pic et Couston, les trois plus âgés, — ils avaient à peine douze ans, — lui font face et abritent derrière eux les fillettes, Madeleine Chausse et Jeanne Gueyfier, et les deux enfants. C’est Portefaix qui dirige la défense. La Bête se met à tourner autour, les enfants aussi, les piques en avant. Mais elle, plus agile, d’un bond saute à la gorge de Panafieu, l’un des plus petits qui était derrière. Les trois grands fondent sur elle, et à coup de piques, lui font lâcher sa proie. Elle se retire à deux pas, emportant une partie de la joue de l’enfant, puis revient avec fureur, tourne toujours et se jette sur le petit Veyrier qu’elle renverse. Repoussée encore une fois, elle bondit avec rage et saisit à nouveau Veyrier par le bras et l’emporte.

La troupe se précipite sur elle avec ses piques, mais ne peut lui faire lâcher prise. Le pauvre enfant va périr, lorsque Portefaix et Couston se divisent et obligent le loup à passer à travers un bourbier qui se trouvait à quelques pas. Ce bourbier ralentit sa course et les enfants peuvent le rejoindre. Comme les coups portés par derrière restaient sans effet, Portefaix suggère à ses compagnons de frapper à la tête, dans les yeux et dans la gueule. Ces efforts incessants qui le harcèlent et l’obligent à se défendre empêchent le monstre de mordre sa victime. Dans sa rage, il fausse avec ses dents la pique de Portefaix. Enfin, sur un dernier coup qui le blesse à la tête, l’animal fait un bond en arrière et abandonne l’enfant. Aussitôt Portefaix se met devant Veyrier qu’il protège de son corps et de son arme, et le monstre bientôt poursuivi par tous les autres, finit par prendre la fuite.

Une assez longue relation — nous en avons abrégé le récit — fut faite alors de cet événement[9].

Portefaix reçut, ainsi que ses compagnons, diverses gratifications. Élevé aux frais de l’État, il entra dans le corps du génie et mourut lieutenant du corps d’artillerie pour les colonies à Douai, en 1785.

On a quelque peine à croire que ce soit une seule et même bête qui ait commis ces divers méfaits, dans un si court délai et en des lieux si éloignés l’un de l’autre.

Le loup se repaît, une fois gorgé, il se terre dans son antre et attend que la famine le pousse pour se mettre de nouveau en chasse. Ici, rien de tel. Une victime était dévorée le matin, une seconde égorgée le soir. Bien plus, deux personnes étaient quelquefois jugulées à deux ou trois heures d’intervalle.

Et alors comment expliquer dans plusieurs individus cette même communauté de goût pour la chair humaine, et cette similitude de procédés dans les attaques et la manière de dévorer les victimes ? Ne serait-ce point une portée de louveteaux que leur mère, un jour de pénurie et de trop grande faim, aurait nourris avec de la chair humaine ?

On sait la prédilection qu’ont les animaux pour les aliments qui leur ont été donnés en pâture dans leur jeune âge et pour lesquels ils gardent plus tard une préférence très marquée. Ces fauves durent trouver à la chair humaine une saveur particulière et purent garder pour elle un appétit si irrésistible qu’il leur fit surmonter cette timidité, cette répulsion naturelle qu’a le loup pour le voisinage de l’homme, et les poussa à venir rôder incessamment autour des villages pour guetter et atteindre leur proie.

Certains sauvages du nouveau continent ne trouvent-ils pas succulente la chair humaine qu’ils dévorent avec une évidente satisfaction ? Est-il donc étonnant que ces loups aient trouvé un goût préféré à cette chair dont ils devinrent insatiables ? Et peut-être même ces loups, ainsi copieusement gorgés, durent-ils à cet aliment d’un nouveau genre, ce développement remarquable et ces plus grandes proportions qui caractérisent les bêtes fauves tuées dans ces chasses, ainsi qu’il sera dit en son lieu ?

Ce qui semble encore plus singulier, c’est le nombre d’animaux extraordinaires que l’on voyait en même temps, en des lieux très distants les uns des autres.

M. Vigier, consul de Saint-Flour, dans une lettre du 14 janvier 1765, annonce à l’Intendant d’Auvergne que la Bête féroce, ou du moins son semblable, vient de paraître aux environs de Durfort et de Sourniac en Limousin, où elle a dévoré un enfant qui gardait les brebis.

« Le père de cet enfant, qui est accouru à son secours, a eu une joue entièrement emportée, et deux autres voisins qui étoient égallement accourus ont reçu des coups de griffe dans le visage ou sur les bras ; ces trois personnes ont passé icy hier dimanche pour aller chés Madame de Sourniac, pour se faire penser, croyant avoir été mordues par un loup enragé[10]. »

D’autre part, M. Pagès de Vixouses rappelait qu’il y a dix-huit ans, on avait vu un animal semblable dans les environs d’Aurillac[11]. Un berger fut attaqué à deux pas de sa porte par cet animal. Il en garde encore la marque le long du visage et à la tête. Cet animal le mordit au sein dont il emporta une partie. Celui du Gévaudan doit être de la même espèce[12].

Que fallait-il croire de ces récits divers ? Quelle était dans ces assertions la part de l’imagination et la part de la vérité ? Ce n’est point à cette distance des faits accomplis que l’on peut avoir la prétention d’élucider la question et de faire complètement la lumière.

Ce qui contribuait à jeter le trouble dans les esprits, c’était la cupidité des paysans qui, parce qu’ils avaient vu allouer certaines indemnités aux enfants et aux grandes personnes attaquées et blessées par la Bête, se donnaient quelquefois le rôle imaginaire de victimes pour attirer sur eux la commisération des pouvoirs publics et solliciter ainsi une aumône rarement refusée.

Le 13 janvier, un certain Géraud, métayer au domaine de Boulan, appartenant à M. d’Estremons, bourgeois de Mauriac, revenait de cette ville, à une heure un peu tardive. Il fut soudain attaqué par la Bête. Mais comme il avait un gros bâton, il sut se défendre, la mit en fuite et en fut quitte pour quelques blessures. Son récit paraissant un peu louche, M. de Tournemire vint faire une enquête et ne tarda pas à découvrir la supercherie du paysan qui, disait-il, « était hyvrogne, et en cette année les vins du Limousin sont fumeux ».

Qu’arriva-t-il ? On emprisonna, pour en avoir imposé, le paysan trompeur, et le 8 février, M. de Saint-Florentin écrivait à M. de Ballainvilliers que l’on avait bien fait de mettre en prison pour quelques jours cet homme : «  Cette punition pouvant servir à contenir ceux qui auroient envie de se servir d’un pareil stratagème pour se procurer quelque gratification[13]. »

  1. Mgr. Gab.-Florent de Choiseul-Beaupré, év. de Mende, 1724-1767.
  2. Pourcher, p. 137 et suiv.
  3. Ibid. p. 150. André. Bullet. de la Soc. d’Agr. de la Lozère, 1872. p. 100.
  4. Archives du Puy-de-Dôme. C. 1731. Doc. inéd.
  5. L’abbé Trocellier, curé d’Aumont, dans une relation qui a été conservée, fait aussi un portrait peu fidèle de l’animal poursuivi.
  6. Reg. de Grèzes. Greffe de Riom.
  7. « Acte de décès, Delphine Courtiol, femme à Étienne Gervais, de Saint-Juéry, décédée le six janvier 1765, enterrée le lendemain. Les parents ont assisté à sa sépulture.
    « d’Apcher, curé. »

    « Avis. — La susdite Delphine Courtiol a été dévorée dans son jardin, audit lieu de Saint-Juéry, par une bête féroce inconnue qu’on prétend être une hyène et qui, depuis le mois d’août qu’elle est dans le diocèse, y a causé des ravages affreux. » (Pourcher, p. 163).

  8. Archives du Puy-de-Dôme. C. 1731 Doc. inédit.
  9. Archives de Montpellier. Pourcher, p. 165 et suiv.
  10. Invent. des Archives du P.-de-D., p. 80.
  11. Près de cinquante ans auparavant un loup féroce s’était montré dans la paroisse de Lezoux : « 12 sept. 1716. J’ay enterré Gabrielle Challi, décédée le jour précédent munie du sacrement de Pénitence. Cette femme avait été mordue d’un loup enragé, et elle devint enragée… Signé, Parizet, curé de Saint-Pierre de Lezoux. »
    (Reg. de Lezoux.)
  12. Archives du P.-de-D. C. 1731.
  13. Archives du P.-de-D. C. 1732.