La cathédrale est grise admirablement

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I


La cathédrale est grise admirablement,
Tandis que le jour luit adorablement
Et que les arbres sont verts tout doucement.

Les paysans sont naïfs et de province,
Pour la plupart parents, dont la toilette grince,
De Parisiens dont l’orgueil n’est pas mince

De les promener autour du fameux monument
Qui, néanmoins froissant l’orgueil de leur village,
Semble à leurs yeux matois quelque chose qui ment
Et va, comme un peu vil, dans le sillage

Des bateaux mouches d’ailleurs pleins abondamment
D’une clientèle amusante en diable
Qui file néanmoins, dévots irrémédiables,
Voir les autels déserts et les tombeaux décorés richement.


Paris, jeudi 30 mars 1893.