Leçons sur le calcul des fonctions/Leçon 12

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LEÇON DOUZIÈME.

Théorie générale des équations dérivées et des constantes arbitraires.

Nous avons déjà démontré que toute équation entre deux variables, par laquelle une de ces variables est fonction de l’autre, subsiste également en prenant les fonctions dérivées, premières, secondes, etc., de chaque terme de l’équation par rapport à l’une de ces variables.

Ces équations dérivées ayant lieu en même temps que l’équation primitive, il s’ensuit qu’une combinaison quelconque de ces différentes équations aura lieu aussi. Donc, comme les constantes qui entrent dans une fonction restent les mêmes dans ses fonctions dérivées, on pourra toujours, par le moyen des équations dérivées, éliminer autant de constantes de l’équation primitive qu’on aura d’équations dérivées ; l’équation résultante de cette élimination sera une équation du même ordre que la plus haute des équations dérivées, laquelle sera vraie en même temps que l’équation primitive et pourra par conséquent en tenir lieu ; elle renfermera autant de constantes de moins que l’exposant de son ordre contiendra d’unités.

Ainsi l’équation primitive, combinée avec son équation dérivée ou prime, pourra donner une équation du premier ordre contenant une constante de moins que l’équation primitive.

L’équation primitive, combinée avec les équations dérivées prime et seconde, donnera une équation du second ordre contenant deux constantes de moins que l’équation primitive, et ainsi de suite.

On ne peut parvenir que d’une seule manière à l’équation du premier ordre qui résulte de l’équation primitive et de son équation dérivée par l’élimination d’une constante donnée ; mais on peut parvenir de deux manières différentes à l’équation du second ordre déduite de la primitive et de ses deux premières dérivées par l’élimination de deux constantes données ; et ce double point de vue donne lieu à des conséquences importantes relatives à ce genre d’équations.

Au lieu d’éliminer à la fois les deux constantes par le moyen des trois équations dont il s’agit, on peut n’éliminer d’abord que l’une ou l’autre de ces constantes, à l’aide de l’équation primitive et de sa dérivée on aura ainsi deux équations différentes du premier ordre, dont l’une ne contiendra que l’une des deux constantes, et dont l’autre ne contiendra que l’autre constante. Maintenant, en combinant chacune de ces équations avec sa dérivée, on pourra aussi en éliminer la constante qui y était restée, et on aura deux équations du second ordre sans les deux constantes, lesquelles devront être équivalentes entre elles et avec l’équation qui résulte de l’élimination simultanée des deux constantes.

En effet, chacune de ces équations donnera la valeur de la fonctions seconde de la variable qu’on regarde comme fonction de l’autre, valeur qui sera exprimée par la fonction prime de la même variable et par les deux variables mêmes, sans les deux constantes qui entraient dans l’équation primitive ; et il est facile de se convaincre que cette valeur est unique et déterminée, de quelque manière qu’on y parvienne, puisque les fonctions dérivées d’une fonction donnée, soit explicite ou non, sont uniques et déterminées, et que les résultats de l’élimination sont aussi toujours déterminés.

On doit conclure de là qu’une équation du second ordre peut être dérivée de deux équations différentes du premier ordre, renfermant chacune une constante arbitraire de plus, et que ces équations seront par conséquent deux équations primitives de la même équation du second ordre, mais primitives du premier ordre, pour les distinguer de l’équation primitive absolue d’où celles-ci sont censées dérivées.

Enfin on peut étendre aux équations des ordres supérieurs au second le raisonnement que nous venons de faire sur celles de cet ordre, et on en conclura de la même manière qu’une équation du troisième ordre peut être dérivée de trois équations du second ordre, et qu’alors elle peut avoir trois équations primitives, de cet ordre ; et ainsi de suite.

Nous allons éclaircir et confirmer cette théorie générale par quelques exemples.

Soit l’équation de premier degré

en regardant comme fonction de et en prenant les fonctions dérivées, on aura

En éliminant au moyen de ces deux équations, on obtiendra l’équation du premier ordre

dont l’équation primitive sera

étant la constante arbitraire.

Si la constante dépendait de la constante par exemple si

alors en éliminant c’est-à-dire en substituant pour on aurait l’équation du premier ordre

et l’équation primitive de celle-ci serait

étant la constante arbitraire.

Supposons

on aura l’équation du premier ordre

dont l’équation primitive sera

est la constante arbitraire.

Soit, encore l’équation

sa dérivée sera

équation du premier ordre dont la proposée est l’équation primitive, et où sera la constante arbitraire.

Mais, si l’on veut que la constante arbitraire soit alors il faudra éliminer or l’équation dérivée donne

donc, substituant cette valeur dans la proposée, elle donnera

ou bien

d’où l’on tire

équation du premier ordre dont la primitive sera

étant la constante arbitraire.

Si l’on voulait éliminer à la fois et il faudrait employer les fonctions secondes. Ainsi, puisqu’on a déjà trouvé l’équation du premier ordre

ne se trouve plus, il n’y aura qu’à former l’équation dérivée de celle-ci, laquelle sera

d’où l’on tire

et cette valeur, substituée dans la précédente, donnera

équation du second ordre dont l’équation

sera la primitive absolue, et étant les deux constantes arbitraires.

On parviendrait à la même équation en faisant disparaître de l’équation du premier ordre

trouvée plus-haut ; car, en prenant les fonctions dérivées, on aura

en éliminant au moyen de la précédente, il viendra

savoir, comme on l’a vu plus haut,

On voit aussi que cette même équation du second ordre a deux équations primitives du premier ordre, savoir :

et sont les deux constantes arbitraires ; et ces deux-ci, par l’élimination de la fonction dérivée donneront l’équation primitive

absolue entre et

savoir,

et, en faisant disparaître le radical,

qui est la même dont nous sommes parti.

En éliminant ainsi les constantes qu’on veut faire disparaître, on tombe souvent, comme on le voit, dans des équations où la plus haute fonction dérivée est élevée à des puissances ; et ce n’est que par la résolution qu’on peut avoir la valeur de cette fonction en fonction des variables et des fonctions dérivées d’un ordre moindre.

On peut cependant parvenir directement à une équation dérivée où la plus haute fonction dérivée ne se trouve qu’au premier degré ; pour cela, il n’y a qu’à préparer l’équation primitive de manière que la constante arbitraire qu’on veut faire disparaître s’en aille d’elle-même en prenant la fonction dérivée de chacun de ses termes ; ce qui arrive lorsque cette constante est dégagée des variables, et forme elle seule un des termes de l’équation ; car alors, la fonction dérivée de ce terme étant nulle, l’équation dérivée se trouvera naturellement délivrée de la constante, et la plus haute fonction dérivée y sera nécessairement à la première dimension ; car, comme on l’a vu dans la Leçon VI, en prenant la fonction dérivée d’une fonction de plusieurs variables, chaque variable ne peut donner que des termes multipliés par la fonction dérivée de la même variable.

Or il est évident que cette préparation ne demande que de résoudre l’équation primitive, en regardant la constante qu’on veut éliminer comme l’inconnue de l’équation. Ainsi l’on peut obtenir par ce moyen le même résultat qu’on aurait par la résolution de l’équation dérivée par rapport à la plus haute fonction dérivée.

Dans le second exemple, où l’équation primitive était

nous avons trouvé l’équation dérivée

laquelle donne, par la résolution,

Mais, si nous avions d’abord résolu l’équation par rapport à la constante nous eussions eu

sa dérivée serait

savoir, en multipliant par

équation qui coïncide avec la précédente, à cause de l’ambiguïté du signe du radical.

On peut de la même manière faire disparaître successivement plusieurs constantes en préparant toujours l’équation en sorte que la constante à éliminer soit dégagée des variables.

Ainsi l’équation primitive

contenant la constante isolée dans un seul terme, donne tout de suite l’équation du premier ordre sans

ensuite, en dégageant on a prenant la fonction dérivée de chacun des deux membres, on obtient

équation qui, multipliée par devient

comme plus haut.

En commençant l’élimination par la constante nous avions trouvé l’équation du premier ordre

comme la constante y est dégagée des variables, il n’y a qu’à prendre la fonction dérivée de chaque terme pour avoir tout de suite l’équation du second ordre sans ni

On a ainsi

Cette équation se réduit à cette forme

Comme le facteur ne renferme que la fonction prime il ne peut donner une équation du second ordre ; ainsi, c’est l’autre facteur qu’il faut employer, et l’on a

comme ci-dessus.

Nous verrons plus bas, lorsqu’il sera question des équations primitives singulières, l’usage du premier facteur.

Ce peu d’exemples, que j’ai choisis parmi les plus simples, suffit pour montrer comment les équations dérivées se forment des équations primitives, par l’évanouissement des constantes. On voit que, pour une équation primitive donnée, il est toujours possible de trouver une équation dérivée qui renferme autant de constantes de moins qu’il y aura d’unités dans l’ordre de cette équation, et que, de quelque manière qu’on parvienne à cette équation, et sous quelque forme qu’elle se présente, elle sera toujours essentiellement la même. Ainsi le problème de trouver l’équation dérivée d’une primitive donnée est résolu dans toute sa généralité. Nous allons considérer maintenant le problème inverse, qui consiste à remonter des équations dérivées aux primitives.

Puisque, dans les équations à deux variables, une équation du premier ordre peut renfermer une constante de moins que l’équation primitive, une équation du second ordre peut renfermer deux constantes de moins que l’équation primitive, et ainsi de suite ; il s’ensuit réciproquement que l’équation primitive peut contenir une constante de plus qu’une équation du premier ordre, deux constantes de plus qu’une équation du second ordre, et ainsi de suite, constantes qui seront par conséquent arbitraires ; et on voit en même temps qu’elles ne sauraient en contenir davantage, puisqu’on ne pourrait les faire disparaître toutes par le moyen des équations dérivées.

Cette proposition étant d’une grande importance dans la théorie des fonctions dérivées, et n’ayant pas encore été démontrée d’une manière tout à fait rigoureuse, nous croyons devoir en donner une démonstration directe, tirée de l’expression générale de la fonction primitive.

Si est une fonction quelconque de et qu’on dénote par les valeurs de et de ses fonctions dérivées qui répondent à et qui sont par conséquent constantes, on aura, par ce que nous avons démontré à la fin de la Leçon IX,

et, si l’on veut arrêter la série au terme ième, alors on aura les limites du reste, en substituant dans le terme suivant

à la place de la plus grande et la plus petite valeur de depuis jusqu’à la grandeur qu’on veut attribuer à

Maintenant, si la valeur de est donnée par une équation du premier ordre entre et on aura par cette équation la valeur de en et et de là on trouvera, en prenant les fonctions dérivées, une équation du second ordre en et ensuite une équation du troisième ordre entre et et ainsi de suite ; de sorte que, en substituant successivement dans ces équations les valeurs de données par les équations précédentes, on aura, en dernière analyse, les valeurs de exprimées en et Or, en faisant les quantités se changeront en ainsi, on aura les valeurs de exprimées en qui demeurera indéterminée.

De même, si l’on n’a pour la détermination de qu’une équation du second ordre entre et on en tirera successivement des équations des ordres supérieurs entre entre et ainsi de suite ; et, par les substitutions successives des valeurs de données par les équations précédentes, on aura en dernière analyse données en et de sorte qu’en faisant on aura les valeurs de exprimées en et ces deux quantités demeurant indéterminées ; et ainsi de suite.

Donc enfin, faisant ces substitutions dans l’expression générale de en il est clair qu’il restera dans cette expression une indéterminée constante lorsque la fonction sera donnée par une équation du premier ordre ; qu’il y restera deux constantes indéterminées et lorsque ne sera donnée que par une équation du second ordre ; qu’il y en restera trois, savoir, et lorsque sera donnée par une équation du troisième ordre ; et ainsi de suite.

Donc, en général, l’expression de en renfermera autant de constantes indéterminées qu’il y aura d’unités dans l’exposant de l’ordre de l’équation qui détermine la fonction et, quoique cette conclusion soit fondée ici sur la théorie des séries, il n’est pas difficile de se convaincre qu’elle doit avoir lieu généralement, quelle que soit l’expression de puisqu’on peut toujours regarder une expression en série comme le développement d’une expression finie.

Dans l’analyse précédente, on voit que les constantes arbitraires sont toujours les valeurs de qui répondent à au lieu qu’en envisageant, comme nous l’avons fait plus haut, les équations dérivées comme le résultat de l’élimination des constantes, ces constantes peuvent être quelconques ; mais il est toujours facile de les réduire les unes aux autres car, quelles que soient les constantes qui entrent dans l’expression de si l’on déduit de cette expression celles de et qu’ensuite on fasse ce qui changera les valeurs de en on pourra toujours, en prenant autant de ces valeurs qu’il y a de constantes arbitraires, déterminer celles-ci en et les substituer ensuite dans l’expression générale de

Or, quelle que puisse être la forme de cette expression ou de l’équation d’où elle dépend, à raison des différentes constantes qui y seront contenues, il est visible que, lorsque ces constantes seront réduites aux valeurs de cette forme deviendra nécessairement la même pour la même équation dérivée.

On peut donc conclure, en général, que, si l’on a une équation dérivée d’un ordre quelconque, et que l’on trouve, de quelque manière que ce soit, une équation entre les mêmes variables qui y satisfasse, et qui renferme autant de constantes arbitraires qu’il y aura d’unités dans l’exposant de l’ordre de l’équation dérivée, cette équation sera l’équation primitive de la proposée, avec toute la généralité dont elle est susceptible ; de sorte qu’elle renfermera nécessairement toute autre équation qui pourrait aussi satisfaire à la même équation avec autant de constantes arbitraires.

On voit par là que les constantes arbitraires forment proprement la liaison entre les équations primitives et les équations dérivées ; celles-ci sont, par leur nature, plus générales que les équations d’où elles dérivent, à raison des constantes qui ont disparu ou qui peuvent avoir disparu ; elles équivalent donc à toutes les équations primitives, et qui ne différeraient entre elles que par la valeur de es constantes.

On pourra donc toujours passer d’une équation primitive à une de ses dérivées d’un ordre quelconque, et revenir ensuite de celle-ci à une nouvelle équation primitive, pourvu que cette dernière opération y introduise le nombre requis de constantes arbitraires. Alors cette dernière équation renfermera la première et lui deviendra équivalente, en déterminant convenablement ses constantes arbitraires. C’est ainsi qu’on en a usé dans la Leçon précédente, pour la transformation des fonctions angulaires.

Comme nous avons vu qu’une équation du second ordre peut provenir de deux équations différentes du premier ordre, renfermant chacune une constante arbitraire qu’une équation du troisième ordre peut être dérivée de même de trois équations différentes du second, et ainsi de suite, il est naturel d’en conclure aussi réciproquement que toute équation du second ordre aura deux équations primitives du premier ordre, chacune avec une constante arbitraire ; que toute équation du troisième ordre aura trois équations primitives du second ordre, ayant chacune une constante arbitraire ; et ainsi de suite. Mais nous pouvons démontrer aussi cette proposition d’une manière directe, par une analyse semblable à celle que nous avons employée ci-dessus.

Considérons la formule générale du développementdes fonctions

Faisons et on aura

et deviendra c’est-à-dire égale à la valeur de ou lorsqu’on y fait valeur que nous avons désignée plus haut par Ainsi, par ces substitutions, on aura cette formule

Changeons maintenant dans la formule générale en et l’on aura de même

Donc, faisant de nouveau

ce qui donnera

valeur de ou de lorsque que nousavons désignée par on aura cette autre formule

et ainsi de suite.

Cela posé, si est donnée par une équation du premier ordre, on aura les valeurs de toutes données en et comme on l’a vu plus haut ; si on les substitue dans la formule

on aura une équation entre et avec la constante arbitraire

Si est donnée par une équation du second ordre, on aura données en et donc, substituant ces valeurs dans les deux formules

on aura deux équations en et ayant chacune une des constantes arbitraires et lesquelles seront également deux équations primitives du premier ordre de la proposée du second ordre, et ainsi de suite.

Quoique ces équations soient en séries, les conclusions qu’on peut tirer relativement à la nature des équations primitives n’en sont pas moins exactes ; et il est visible, par la forme même de ces équations, qu’elles sont essentiellement différentes, et qu’il ne peut y en avoir qu’un nombre égal à celui de l’ordre de l’équation donnée.

On en conclura donc aussi que, si pour une équation du second ordre on trouve d’une manière quelconque deux équations différentes du premier ordre qui y satisfassent, et qui renferment chacune une constante arbitraire, on aura les deux équations primitives du premier ordre de la proposée ; et toute autre équation de cet ordre, qui y satisferait avec une constante arbitraire, sera nécessairement renfermée dans celle-ci.

Ces deux équations primitives étant connues, on pourra toujours en déduire l’équation primitive absolue, sans fonctions dérivées, en éliminant par leur moyen la fonction dérivée qu’elles contiendront, et qui est censée être la même dans les deux équations.

L’équation résultante, ne contenant plus de fonction dérivée, sera l’équation primitive absolue de la proposée du second ordre ; et, comme les deux constantes arbitraires, qui entraient dans les deux équations primitives du premier ordre, se trouveront dans cette équation, elle aura toute la généralité dont elle est susceptible.

Donc, ayant une équation du second ordre, on aura également son équation primitive absolue, soit qu’on trouve immédiatement une équation entre les mêmes variables qui y satisfasse, et qui renferme en même temps deux constantes arbitraires, soit qu’on trouve séparément deux équations du premier ordre qui y satisfassent chacune en particulier, et qui renferment chacune une constante arbitraire.

Mais, si l’une de ces deux équations du premier ordre ne contenait point de constante arbitraire, alors l’équation primitive qu’on en déduirait, ne contenant qu’une seule constante arbitraire, n’aurait pas toute la généralité qu’elle peut avoir ; mais elle satisferait toujours à l’équation du second ordre d’où on l’aurait tirée, en même temps qu’elle satisfera aux deux du premier ordre.

Il suit encore de là que, si l’on a une équation du premier ordre, et qu’on en déduise d’une manière quelconque une équation du second ordre, soit en éliminant une constante ou non, qu’ensuite on passe de celle-ci à une autre équation primitive du premier ordre, avec une constante arbitraire, on pourra, par l’élimination de la fonction dérivée qui se trouve dans les deux équations du premier ordre, avoir une équation entre les deux variables et la constante arbitraire, qui sera par conséquent l’équation primitive absolue de la proposée du premier ordre.

En général, si de la proposée du premier ordre on passe à une équation d’un ordre supérieur, et si l’on trouve d’une manière quelconque une équation primitive de celle-ci d’un ordre inférieur avec une constante arbitraire, on pourra toujours, par l’élimination successive des fonctions dérivées, parvenir à une équation entre les deux variables et la constante arbitraire, laquelle sera ainsi l’équation primitive de la proposée.

Enfin on peut étendre aux équations des ordres supérieurs au second ce que nous venons de trouver relativement à celles de cet ordre, et en déduire des conclusions semblables.


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