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Le Doctorat impromptu/Avertissement

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Texte établi par [Poulet-Malassis], Auguste Poulet-Malassis Voir et modifier les données sur Wikidata (p. i-iii).



AVIS DES ÉDITEURS.





Un valet d’auberge, chargé de jeter dans la boîte la première de ces lettres, et supposant, d’après le volume, qu’elle pouvait contenir quelque chose de mystérieux, la porta chez un jeune homme attaché, en sous ordre, à l’un des bureaux ministériels, et qui logeait dans l’hôtel. Ce commis, abusant de la circonstance, ouvrit le paquet ; mais au lieu de secrets d’État, il n’y trouva que des folies, qu’il transcrivit pour son amusement. Cette copie, qui a circulé, nous est parvenue, et c’est d’après elle que nous avons imprimé.

Le lecteur nous pardonnera la liberté que nous avons prise de jeter par ci par là quelques notes. Celles qui tendent à l’instruire étaient du moins nécessaires, et ce n’est pas sans quelque peine que nous nous en sommes procuré les sujets. Quant à nos réflexions, si elles préviennent celles du public, c’est que, premiers lecteurs, nous avons dû avoir, avant lui, les idées qui lui viendront, sans doute, en lisant cette étrange anecdote.

Il nous reste à rendre compte de ce qu’a d’équivoque la première planche, qui montre un abbé dont il n’est nullement fait mention dans la peinture du moment auquel cette estampe est appliquée. Mais qu’on lise tout : on saura que des amants qui se croyaient seuls au monde à l’instant de leur bonheur, étaient vus.