Le Fanatisme/Édition Garnier/Lettre de remerciement au pape
LETTRE DE REMERCIEMENT
AU PAPE.
Non vengono tanto meglio figurate le fattezze di Vostra Beatitudine su i medaglioni che ho ricevuti dalla sua singolare benignità, di quello che si vedono espressi l’ingegno e l’animo nella lettera della quale s’è degnata d’onorarmi ; ne pongo a i suoi piedi le più vive ed umilissime grazie.
Veramente sono in obbligo di riconoscere la sua infallibilità nelle décisioni di letteratura, siccome nelle altre cose più rive rende : V. S. è più pratica del latino che quel Francese il di cui sbaglio s’è degnata di correggere : mi maraviglio come si ricordi cosi appuntino del suo Virgilio. Ira i più letterati monarchi furono sempre segnalati i sommi pontefici ; ma tra loro, credo che non se ne trovasse mai uno che adorasse tanta dottrina di tanti fregi di bella letteratura.
Se il Francese che sbagliò nel riprendere questo hic, avesse tenuto a mente Virgilio come fa Vostra Beatitudine, avrebbe potuto citare un bene adatto verso dove hic è breve e lungo insieme. Questo bel verso mi pareva un presagio dei favori a me conferiti dalla sua beneficenza. Eccolo :
Cosi Roma doveva gridare quando Benedetto XIV fu esaltato. Intanto bacio con somma riverenza e gratitude i suoi sacri piedi, etc.
Les traits de Votre Sainteté ne sont pas mieux exprimés dans les médailles dont elle m’a gratifié par une bonté toute particulière, que ceux de son esprit et de son caractère dans la lettre dont elle a daigné m’honorer. Je mets à ses pieds mes très-humbles et très-vives actions de grâces.
Je suis forcé de reconnaître son infaillibilité dans les décisions littéraires comme dans les autres choses plus respectables. Votre Sainteté a plus d’usage de la langue latine que le censeur français dont elle a daigné relever la méprise. J’admire comment elle s’est rappelé si à propos son Virgile. Parmi les monarques amateurs des lettres, les souverains pontifes se sont toujours signalés ; mais aucun n’a paré comme Votre Sainteté la plus profonde érudition des plus riches ornements de la belle littérature.
Si le Français qui a repris avec si peu de justesse la syllabe hic avait eu son Virgile aussi présent à la mémoire, il aurait pu citer fort à propos un vers où ce mot est à la fois bref et long : ce beau vers me semblait contenir le présage des faveurs dont votre bonté généreuse m’a comblé. Le voici :
Rome a dû retentir de ce vers à l’exaltation de Benoît XIV. C’est avec les sentiments de la plus profonde vénération et de la plus vive gratitude que je baise vos pieds sacrés.