Le Grand Esclairsissement/Table des matières

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TABLES DES MATIÈRES
entenduës en ce livre par les lettres de l’Alphabet.


A

Signifie la misericorde infinie du vray Dieu. page 1.

B

La matiere Lunaire, c’est à dire le Vin, dont est tiré notre précieuse liqueur. page 2.

C

Le premier esprit (separé de son phlegme) qui brusle du tout le coton moüillé d’icelui. Ce qu’estant, il le faut encore distiller une fois, en prenant seulement les deux tiers, comme verrez en la practique. Raymond dit jusqu’à ce qu’il brusle le sucre au premier livre des Quintessences. page 4.

DD

L’aiguisement de notre esprit rectifié, selon que vous verrez en la pratique & préparation du rayon de miel, pour aiguiser ledit esprit. page 5.

E

La Circulation, qui s’appelle le Menstruë vegetable simple. page 9.

F

Nostre Mercure ou bien terre & sa preparation en général, comme verrez en la practique. page 10.

G

Le suc ou jus des deux Luminaires, desquels nous faisons vraye dissolution avec conservation de leur humidité radicale, qui est la vie d’iceux luminaires. Et si la dissolution n’est faicte avec le jus susdit, ce ne sera jamais dissolution physique ains vulgaire. Au regard de celle-cy nous vous commenterons les operations physiques ou bien naturelles, & est appelé Menstruë composé, Menstruë resolutif, Menstruë vegetable, Menstruë minéral, Menstruë animal, eau vive : & comme il sera circulé vous sentirez une odeur si grande, que langue humaine ne la sçauroit exprimer. Remond dit qu’il y a de deux sortes de Menstruës, Vegetable, Resolutif & Resoluble. Le resolutif est double, un céleste, & l’autre non. Le resoluble est une vapeur potentielle, qui est en tout corps metallique, conjoignant le souphre & argent vif qui ne peut estre vu sans le résolutif.  

Le resolutif est une quintessence tirée du vin, ou du tartre, de la nature duquel le resoluble produit son effect. Autrement c’est une eau ardente parfaitement rectifiée, par la vertu de laquelle tous corps sont dissous, putrifiez, purifiez ; les elemens divisez, & la terre est exaltée en un sel, par sa merveilleuse vertu attractive, & qui cherche une autre eau que celle-cy, il est fol & ignare, & ne parviendra jamais à aucun effect. pag. 13.

H

La Calcination des deux luminaires ; & de tous autre metaux imparfaicts. page 18.

I

La philosophique dissolution.page 21.

K

La vraye putrefaction.page 26.

L

Le soulfre vivifié & sublimé en général, tant des métaux parfaits qu’imparfaits : & après des individus, vegetables & animaux, qu’il faut bien lire & relire en son chapitre. page 27.

M

Inceration, qui est l’huille d’or, à sçavoir propre à incerer.  

N

La séparation des Elemens en general. 51.

O

Inceration qu’on appelle sur la fin fermentation. page 70.

P

L’or.

Q

L’argent.

R

Le cuyvre.

S

Le fer.

T

Le plomb.

V

L’Estaing.

X

Le mercure vulgaire, duquel se tire la moyenne substance, à laquelle faut bailler un des deux luminaires reduict en l’huille sans quoy il est impossible de faire transmutation.

FIN


Achevé d’imprimer le 13. Aoust 1628.