Le Miroir des jours/Louanges

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Louanges (1912)
Le Miroir des joursMontréal (p. 247).
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LOUANGES


 
C’est toujours à vos pieds, Seigneur, que je reviens
Lorsque je souffre trop et que j’ai l’âme triste ;
À votre grâce auguste aucun mal ne résiste :
Vous êtes, ici-bas, le meilleur des soutiens.

Vos deux bras étendus sur la croix disent : Viens !
Oublie, en m’adorant, tout ce monde égoïste
Par qui tant de douleur injustement existe ;
En pleurant sur tes maux, mon enfant, songe aux miens !

Seigneur, votre voix douce inspire confiance.
J’appelle, et vous prenez aussitôt ma défense,
Et je sens une joie infinie en mon cœur !

Car vous êtes le Dieu proclamé qui délivre,
Celui que les élus au ciel chantent en chœur,
Et de qui l’homme obtient le courage de vivre !