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Le Nouveau chatouilleur des dames/Lettre IV

La bibliothèque libre.
Le Nouveau chatouilleur des dames traduction de New Ladies tickler
Traduction par Anonyme.
Imprimerie de la société cosmopolite (p. 47-80).

LETTRE IV.


Émilie à Lucie.


C omment te décrire, ma chère Lucie, tous les plaisirs que je viens de goûter, plaisirs qui dépassent même les excès de jouissance que mon imagination avait pu concevoir d’avance et auprès desquels les transports que j’ai éprouvés dans tes bras me paraissent bien faibles et ne sont, pour dire la vérité, que des jeux d’enfant ! Quand bien même, d’ailleurs, je voudrais essayer de te peindre toutes mes sensations, je remplirais des volumes sans parvenir à t’en donner une idée incomplète, il faut donc me contenter de mettre sous tes yeux le récit détaillé de quelques-uns des événements qui viennent de se passer, en laissant à ton imagination le soin de te figurer le bonheur dont il m’a été donné de jouir.

Je te disais dans ma dernière lettre que nous attendions l’arrivée d’Henri. Il est venu en effet deux jours plus tard et ne nous a quittés que ce matin pour faire visite à l’un de ses amis. Comme il a changé depuis l’époque où nous nous sommes trouvés ensemble pour la dernière fois, il y a de cela deux longues années ! Et cependant c’est toujours le même cher et délicieux garçon, toujours aussi épris de moi et aussi désireux de faire tout ce qui est en son pouvoir pour me rendre heureuse ; pouvoir qui n’est d’ailleurs pas peu de chose, sois en sûre. Henri s’est beaucoup développé, et il a déjà l’air d’un homme bien que n’ayant pas plus de quinze ans ; je puis même te confier, pour en avoir fait l’expérience, qu’il possède certains attributs de son sexe d’une taille à le rendre un objet d’envie pour un grand nombre de ses compagnons plus âgés. Il est resté le même pour moi et l’absence n’a pas plus affaibli l’affection qu’il me porte qu’elle n’a diminué la mienne. En revanche, j’ai été très surprise du changement survenu dans la manière d’être d’Henri vis-à-vis de ma tante. Elle a évidemment pour lui un grand attachement. Mais au lieu de l’attitude quelque peu impertinente qu’il avait habituellement avec elle, il lui témoigne autant de respect que d’obéissance et paraît n’avoir d’autre but que de lui plaire et d’aller au-devant de ses désirs.

Il nous fut impossible, pendant les deux ou trois premiers jours, de nous trouver seuls ensemble ; nous pûmes cependant nous faire comprendre que nos sentiments réciproques n’avaient pas changé et que nous n’attendions qu’une occasion pour nous témoigner notre mutuelle ardeur. Pendant ce temps, ma tante fit peu d’attention à nous ; je ne puis cependant m’empêcher de croire qu’elle nous observait exactement et, que ce n’est pas sans motifs qu’elle fit en sorte de ne pas nous laisser en tête-à-tête un instant. Je dois ajouter que par suite de quelques réparations à effectuer à la chambre qui lui avait d’abord été destinée, Henri avait dû en occuper une autre, située dans une partie de la maison différente de celle où je logeais.

Quelques jours après son arrivée, M. Everard vint aussi nous rendre visite et j’appris qu’il devait demeurer une semaine avec nous.

Je fus d’ailleurs assez étonnée de voir qu’il paraissait fort intime avec Henri. Le premier soir qu’il passa à la maison, je m’étais retirée dans ma chambre et ne me sentant pas disposée à dormir, je m’étais installée près du feu dans un fauteuil, après m’être à moitié déshabillée. Je pensais à Henri et je me désolais de ce qu’étant si près l’un de l’autre, nous nous trouvions privés du bonheur de nous voir en tête-à-tête, lorsque le bruit d’une clef tournant doucement dans la serrure de la porte qui donnait sur le cabinet, me fit tressaillir. Je me levai fort effrayée, personne autre que moi-même ne passant jamais par là ; mais, à ma grande joie, ce fut mon cher garçon que je trouvai devant moi. Bonté du ciel, m’écriai-je, Henri comment êtes-vous arrivé ici ?” — Silence, me dit-il en posant un doigt sur ses lèvres, venez avec moi.” Il éteignit la lumière qui se trouvait dans ma chambre, et passant son bras autour de ma taille, me conduisit dans le cabinet où, grâce à la porte vitrée, l’on voyait assez clair, pour qu’il nous fût possible de nous placer sans faire de bruit à l’endroit où j’avais coutume de me tenir cachée. Henri avait déjà posé deux coussins devant la porte pour nous permettre de nous y installer à genoux et il avait arrangé le rideau de manière à nous laisser observer tout ce qui se passerait dans le boudoir. À ma grande surprise, il s’y trouvait trois personnes. Je m’attendais d’ailleurs à y voir M. Everard et ma tante et je n’eus pas de peine à reconnaître la troisième, une très jolie fille de dix-sept ans qu’à mon retour j’avais trouvée installée auprès de Lady Lovesport en qualité de femme de chambre, bien qu’elle se trouvât maintenant dans une situation très différente de celle où je l’avais vue jusqu’alors. M. Everard était auprès d’elle. Il était évident qu’il s’était déjà occupé à la déshabiller et il était présentement en train de lui relever sa chemise sur la tête, la mettant ainsi complètement nue et découvrant sans ménagement tous les charmes de sa ravissante personne. Ma tante se tenait de l’autre côté, ayant à la main une verge qu’elle se mit aussitôt à appliquer avec une grande sévérité sur le beau derrière qui se trouvait exposé tout nu devant elle.

Suzanne ne parut aucunement apprécier les sensations qui lui étaient ainsi procurées ; aussi chercha-t-elle à se dérober aux coups de verge, tout en plaçant ses mains derrière elle pour protéger ses fesses, mais sur l’ordre de ma tante, M. Everard, la tenant par les bras, la força à se courber et à se pencher en avant de manière à présenter plus complètement à ma tante la surface satinée des deux globes blancs et charnus que celle-ci put alors fouetter tout à son aise. Après que cette scène eût duré quelques instants, ils conduisirent Suzanne vers le sopha et l’y couchèrent sur le dos en ayant soin que son derrière se trouvât exactement au bord du canapé. M. Everard lui passant alors un de ses bras sous les jambes, les lui leva assez haut pour exposer complètement à la fustigation le cul potelé de Suzanne. Ensuite, lui maintenant les jambes dans cette position, il lui écarta les cuisses passa l’une de ses mains entre elles, et glissant son doigt dans le centre de la volupté, se mit à le faire mouvoir de haut en bas, de la même manière que tu as l’habitude d’en user avec moi dans l’effervescence de tes lascifs transports. De temps en temps, il s’arrêtait pour frotter le petit clitoris que je pouvais voir se montrer parfois hors de son charmant réduit, lorsqu’il était particulièrement excité par ces caresses voluptueuses.

Pendant ce manège ma tante donnait la verge sans relâche aux aimables fesses de Suzanne et il fut bientôt évident pour moi que cette vigoureuse fustigation, bien loin de lui causer une sensation douloureuse, ne servait qu’à l’exciter encore et à doubler sa jouissance. Elle ne cherchait plus à éviter les coups qui lui étaient administrés, mais au contraire poussait son derrière en avant pour les recevoir et j’apercevais distinctement les lèvres de sa ravissante ouverture s’ouvrir et se fermer alternativement et serrer avec une force convulsive le doigt scélérat qui la leurrait par les apparences du plaisir.

Au bout de quelques minutes d’une action énergique de part et d’autre. Suzanne s’écria tout à coup : Ah ! ah ! ça vient, ça vient”. Ma tante cessa alors de fouetter tandis que M. Everard répondait aux coups de reins excités de la patiente par quelques mouvements de son doigt plus ralentis et plus doux et la laissait retomber toute pantelante sur le sopha où elle demeura immobile et comme épuisée.

Pendant qu’elle reprenait ses sens, ma tante s’était assise auprès de M. Everard et lui passant un bras autour de la taille : „Laissez moi voir, dit-elle, si ce vilain monsieur est prêt à faire son devoir ou bien s’il a encore besoin d’être mis en état.” — Il répondit en souriant qu’il ne voulait pas lui donner cette peine, mais comme elle insistait pour constater l’état dans lequel il se trouvait, il ôta son habit et son gilet et la laissa écarter elle-même les autres obstacles qui lui cachaient la vue de l’objet désiré, en même temps qu’il travaillait, de son côté, à s’accorder sur sa personne, le même plaisir qu’elle prenait avec lui. Suzanne qui avait retrouvé ses esprits étant venue à son aide, ma tante fut bientôt déshabillée et mise aussi nue que Suzanne, offrant ainsi à nos regards ses charmes féminins dans toute leur perfection et leur splendide développement. Mais ma curiosité fut encore plus excitée par le spectacle de M. Everard une fois débarrassé de ses vêtements. En voyant sa chemise se soulever lorsque ma tante lui avait baissé ses pantalons, j’avais bien eu quelque idée de ce qui allait se montrer, mais lorsqu’elle eût relevé sa chemise, je fus vraiment stupéfaite en voyant apparaître son ardent priape, dans l’état le plus splendide qu’il fût possible de souhaiter. Je contemplais ce phénomène avec autant de surprise que d’admiration et c’est à peine si je pouvais en croire mes yeux.

Mais des sensations plus délicieuses encore m’attendaient. J’avais été si absorbée par la scène dont nous étions témoins que j’avais presque oublié la présence d’Henri ; je m’étais seulement aperçue que tandis que l’un de ces bras entourait ma taille, son autre main parcourait librement mes charmes les plus secrets Il maniait mes fesses satinées, jouait avec les poils frisés qui depuis notre séparation avaient entièrement garni la grotte de l’amour et essayait, sans y réussir, de glisser un doigt téméraire au centre du plaisir, si étroit, comme tu le sais, que c’est à peine s’il peut admettre tes doigts effilés.

Je n’avais d’ailleurs pas remarqué qu’en même temps que ma tante et ses partenaires se déshabillaient devant nous, le jeune drôle avait lâché ma taille et s’était activement occupé à faire la même opération sur lui-même si bien qu’il avait entièrement détaché ses pantalons et les avait laissé tomber jusqu’à ses genoux. Tu peux donc te faire une idée, sinon comprendre entièrement, quel fut ma joie lorsqu’au moment où je contemplais le miraculeux objet exhibé par M. Everard, je sentis mon compagnon me prendre la main et la placer sur un membre non moins excité et plus précieux encore pour moi que celui que j’avais sous les yeux. Ciel ! comme ce contact me fit tressaillir et quel frison de volupté me parcourut tout le corps lorsque je sentis palpiter entre mes doigts la chair tiède, douce et polie du cher objet ! Je le serrai tendrement et dans la violence de mes sensations, je serais tombée si Henri ne m’avait retenue dans ses bras.

Je m’étais sans doute promis un changement mais ce que je tenais dans la main dépassait tellement mon attente qu’il me semblait ne pouvoir en jouir assez par mes attouchements et mes caresses. Henri, toutefois, me donnant un chaud baiser comme pour me remercier du plaisir que je lui procurais, attira bientôt mon attention sur le spectacle que nous avions devant nous, spectacle excitant au plus haut degré bien qu’il ne fût certes pas nécessaire, le moins du monde, d’agir encore sur mes sens enflammés.

Lorsque je regardai de nouveau, je trouvai M. Everard couché, entièrement nu, sur le sopha et les jambes étendues devant lui. Son boute-joie montrant sa tête vermeille, se dressait dans toute sa majesté le long de son ventre et allait jusqu’au nombril. Ma tante s’était mise à cheval sur les jambes de son amant, son visage tourné vers le sien et Suzanne debout à côté d’elle, la verge à la main, se préparait sans doute à l’appliquer sur les fesses veloutées de Lady Lovesport qui penchée en avant, les lui présentait bien relevées et dans tout leur développement. Suzanne paraissait d’ailleurs, n’attendre pour agir que la plaisante union des deux sexes.

Ma tante se baissant alors un peu, empoigna le formidable engin de son amant et le plaça à l’entrée du centre voluptueux que je pouvais découvrir tout entier grâce à l’attitude inclinée de Lady Lovesport. Je fus stupéfaite de voir avec quelle facilité le monstre entrait dans le réduit qui lui était destiné, grâce aux efforts de ma tante qui se mit à pousser vigoureusement de haut en bas, de manière que ses fesses et son ventre se trouvèrent bientôt collés contre les cuisses et le ventre qui se trouvaient sous elle et que nous ne vîmes plus rien de l’énorme membre que j’aurais cru devoir inévitablement déchirer une femme en la pénétrant. Mais bien loin de lui faire mal cette introduction parut lui causer la plus grande jouissance. Elle resta quelques minutes parfaitement immobile comme pour savourer ce délicieux accouplement, ensuite appuyant ses mains sur les reins de son amant, elle commença à se trémousser en se haussant et en se baissant de la manière la plus lascive ce qui sembla causer les plus vives sensations aux deux lubriques acteurs de cette scène voluptueuse. Dès que ma tante se fut mise en mouvement, Suzanne, que l’on avait sans doute instruite d’avance du rôle qu’elle devait jouer, se mit à fouetter les deux fesses rondes et pleines qu’elle lui présentait. Leur surface nacrée prit bientôt une couleur pourprée, car Suzanne ne leur épargnait pas la verge et paraissait prendre grand plaisir à rendre à Lady Lovesport la correction qu’elle venait d’en recevoir.

Je remarquai cependant qu’elle appliquait les coups avec beaucoup de jugement. Elle ne les faisait tomber sur le derrière de ma tante que lorsque celle-ci en se baissant, se trouvait assise sur les cuisses de M. Everard et que la magnifique colonne de ce dernier disparaissait tout entière dans le centre du plaisir, mais lorsqu’elle se haussait de nouveau et nous montrait les proportions superbes du membre qui se tenait en pleine érection entre ses cuisses, Suzanne arrêtait alors son bras, de crainte sans doute de laisser pénétrer au milieu d’elles quelques brins de la verge et, en touchant l’objet délicat, source de tant de délices pour les deux amants, de nuire à la parfaite jouissance de leurs voluptueux ébats.

Ce manège continua plusieurs minutes au bout desquelles ma tante cessa ses mouvements allongés qui agissaient sur le dard amoureux depuis le sommet jusqu’à la base et se laissant tomber sur la poitrine de son partenaire, elle l’entoura de ses bras et colla aussi étroitement que possible, son ventre contre le sien. Elle se mit alors à donner une succession de coups de cul violents, courts et rapides, avec toute l’énergie dont elle était capable.

Ainsi couchée, elle étalait encore davantage son superbe derrière, aussi Suzanne, qui n’était plus retenue par la crainte de blesser le boute-joie dont on n’apercevait plus qu’une petite partie, fit-elle tomber en ce moment sur les fesses de sa maîtresse une grêle de coups rapides et vigoureusement appliqués, ce qui parut ajouter encore à l’état d’excitation et de fureur amoureuse de celle-ci.

De son côté, M. Everard serrant ma tante dans ses bras et la couvrant d’ardents baisers, se mit à jouer des reins avec la plus grande vigueur, lui enfonçant à chaque bond aussi profondément qu’il pouvait, le solide épieu sur lequel elle était empalée.

Ma tante fut la première vaincue dans ce furieux combat. L’énergique stimulant appliqué sur son postérieur parut l’avoir portée à un degré d’excitation qui dépassa les efforts de son amant pour finir en même temps qu’elle. Ses mouvements s’arrêtèrent et elle cessa de se démener sur lui tout en continuant à l’étreindre fortement, tandis que ses fesses frissonnantes tremblaient, convulsivement agitées par l’effet irrésistible de l’extrême jouissance qui l’envahissait.

M. Everard continua de pousser quelques minutes encore après que ma tante eût cessé de lui répondre, mais bientôt, cédant aux sensations brûlantes causées par l’émission voluptueuse qu’elle venait de répandre, il l’attira plus étroitement contre lui et poussant une exclamation de plaisir débordante, il laissa couler à flot le baume de la volupté dans son intérieur gorgé de jouissance.

Assuré qu’ils avaient atteint l’un et l’autre le comble de la félicité, je m’attendais à les voir se séparer et pour l’instant, tout au moins rompre le lien voluptueux qui les unissait Mais telle n’était point leur intention. Dès qu’ils furent un peu remis de l’excès de leurs sensations, ma tante se souleva légèrement et passant la main sous elle, parut s’assurer de l’état du superbe instrument qui continuait à les joindre ensemble. Satisfaite, sans doute, du résultat de son examen, et tout en ayant soin de se tenir cramponnée à son partenaire, elle se retourna doucement sur le dos de manière à placer son amant sur elle et à se mettre sous lui. Le postérieur de M. Everard se trouvait ainsi exposé aux coups énergiques de la verge que Suzanne commença à lui appliquer immédiatement.

Au premier moment, ils demeurèrent tous deux parfaitement tranquilles, occupés à jouir des baisers amoureux qu’ils échangeaient et à promener leurs mains lascives sur leurs charmes nus, mais bientôt l’excitante opération à laquelle son derrière était soumis, parut forcer M. Everard à l’action. Il se mit à jouer des reins, d’abord doucement et avec une certaine lenteur, puis avec une rapidité et une vigueur croissantes. Pendant quelques instants, Lady Lovesport resta comme passive, étendue sous lui, mais le délicieux frottement produit par le va-et-vient du magnifique outil dans le sentier du plaisir, eut promptement réveillé l’ardeur de ses sens et ce ne fut pas avec moins d’énergie et de marques de la jouissance qui l’envahissait qu’elle répondit aux efforts de son amant. Il s’ensuivit de nouveau un furieux assaut dans lequel chacun cherchait à augmenter ses sensations voluptueuses et celles de son associé dans l’œuvre du plaisir.

Enfin, leurs efforts atteignirent le résultat désiré ; ils cessèrent en même temps de se démener et serrés dans les bras l’un de l’autre, terminèrent ensemble cette lutte amoureuse par une abondante effusion ; avec des transports plus vifs encore que la première fois.

Durant toute cette scène, dont j’avais suivi passionnément les moindres détails, j’étais restée immobile et respirant à peine, tellement j’étais délicieusement captivée par le spectacle des mystères de l’amour si souvent rêvés et auxquels, pour la première fois il m’était donné d’assister. Henri, toujours près de moi, s’était occupé tour à tour à contempler les scènes voluptueuses que nous avions sous les yeux et à observer l’effet qu’elles produisaient sur mes sens encore novices. Ses mains, après avoir parcouru tous mes attraits, s’étaient arrêtées sur le jardin de l’amour et bien que son doigt téméraire ne pût pas pénétrer profondément dans le sanctuaire, ses attouchements lascifs, joints à l’excitation causée par ce qui se passait devant nous, me causaient une impression qu’il m’était impossible de réprimer.

Au moment de la conclusion du premier acte du drame amoureux joué par les deux principaux acteurs qui se trouvaient dans le boudoir, je sentis une douce rosée s’échapper de moi et se répandre sur les doigts d’Henri. Je vis qu’il y avait pris garde, au redoublement d’ardeur qu’il mit à me couvrir de baisers et à caresser avec son autre main les deux globes élastiques sur lesquels elle était posée. Je tenais toujours son précieux bijou mais je craignais trop d’en répandre prématurément le précieux contenu, pour faire autre chose que le presser tendrement. En ce moment, Henri ayant soulevé l’une de mes jambes, me laissa ainsi un instant appuyée sur un genou ce qui lui permit de me retrousser mes jupons sur le dos. Il se plaça alors derrière moi et je sentis bientôt contre mes fesses la peau tiède et satinée de son ventre, tandis qu’il introduisait son délicieux instrument entre mes cuisses où il leva aussitôt fièrement la tête et se mit à battre mon ventre avec raideur. Henri entr’ouvrit alors délicatement avec une main les lèvres du réduit amoureux, tandis que de l’autre il y appliquait la pointe de son dard et cherchait à l’introduire dans l’étroite ouverture. Malheureusement, il dut y renoncer dans l’attitude où nous étions. Après deux ou trois efforts infructueux, il reconnut l’impossibilité de la chose et essaya seulement de se satisfaire en pressant contre mon ventre, mes cuisses et mes fesses son membre brûlant dont le contact ne faisait qu’augmenter mes désirs et porter mes sens au comble de l’excitation la plus lubrique.

Lorsque le dernier acte du drame dont nous avions eu le spectacle délicieux, eut pris fin, je me sentis de nouveau près de défaillir sous le poids des émotions qu’il avait éveillées en moi, ma tête commença à tourner et je tombai presque sans connaissance. Je m’aperçus cependant qu’Henri m’ayant relevée, me prenait dans ses bras et m’emportait vers ma chambre.

Arrivé là, il me coucha sur mon lit et se mit à m’enlever les vêtements que j’avais encore. Quand bien même j’aurais été en état de lui opposer quelque résistance, je n’en aurais pas même eu l’idée, mais en réalité je ne me rendis compte de ce qu’il faisait que lorsqu’il m’eût mise entièrement nue et qu’il eut accompli sur lui la même besogne, et je ne retrouvai complètement la conscience de ce qui se passait qu’en éprouvant l’exquise sensation qu’il me causa par l’étroit contact de son corps nu sur toutes les parties du mien.

je ne puis décrire le plaisir que je ressentis en me trouvant ainsi étendue sur le dos, tandis que mon cher Henri couché sur moi excitait mes sens au plus haut degré par la manière dont sa peau douce et satinée caressait la mienne. Il me serrait dans ses bras tandis que ses baisers ardents descendaient de mon front à mes lèvres et de mes lèvres à mes tétons, qui étaient surtout l’objet de ses brûlantes caresses. En même temps ses mains parcouraient toutes les parties de ma personne qui ne se trouvaient pas directement en contact avec la sienne.

Comme il pressait toujours plus étroitement son ventre contre le mien, je pus sentir son membre aussi dur que du fer se frotter contre moi en allant et venant de haut en bas ; il s’agitait et palpitait si fort que je craignais à chaque instant le voir répandre son précieux contenu avant qu’Henri eût atteint le but qu’il se proposait, et que je connus maintenant ; aussi fus-je bien contente de le voir se soulever légèrement sur les genoux, et passant sa main entre nous, de la sentir se glisser sur mon brûlant conin pour essayer d’en agrandir l’entrée.

Comprenant que notre bonheur mutuel ne pouvait être obtenu sans quelque souffrance de ma part, je me résolus à tout supporter pour parvenir au comble de nos vœux, aussi lorsqu’il eut écarté les lèvres de ma petite ouverture et placé son instrument à l’entrée, bien loin d’essayer de me soustraire à ses coups, je me plaçai dans la position la plus favorable possible ; ensuite lorsqu’il m’eut serrée dans ses bras et se fut mis à jouer des fesses, en essayant de faire pénétrer son affaire dans mon étroite fente, je l’étreignis moi-même fortement et l’attirant contre moi, je subis avec courage la première attaque qu’il dirigea contre la malheureuse virginité que j’abandonnais à ses coups.

Grâce à nos efforts réunis, la tête de son boute-joie parvint bientôt à s’introduire à l’entrée du sanctuaire inviolé jusque-là. Cette première tentative ne laissa pas que de me causer quelque douleur, mais elle fit si promptement place à une sensation si délicieuse de voluptueuse plénitude et d’excitation, que je n’hésitai pas à seconder les efforts d’Henri, lorsqu’après une courte pause durant laquelle il parut jouir autant que moi de l’effet produit sur ses sens par cette première pénétration, il recommença à pousser de toutes ses forces son fier champion dans le sentier du plaisir. Mais alors l’extension violente produite par cette intromission dans une forteresse dont personne encore ne s’était rendu maître, me causa une angoisse si insupportable qu’il me fut impossible de l’endurer plus longtemps et que je m’écriai en larmes : Oh ! Henri, tu me tues !

Le cher garçon qui, grâce à mon courage, n’avait pu se douter jusque-là de ce que je souffrais et s’était imaginé au contraire que j’avais autant de plaisir que lui, n’hésita pas à s’arrêter court dans sa victorieuse carrière, en entendant la plainte involontaire qui s’était échappée de mes lèvres et me couvrant de caresses me demanda seulement de laisser son instrument où il se trouvait, jusqu’à ce que je fusse en état de supporter ses progrès ultérieurs.

Mais hélas, il avait trop présumé de ses forces pour pouvoir remplir ses généreuses intentions. Il avait cessé lui-même ses vigoureux coups de reins, et laissé son affaire demeurer quelques instants immobile, mais le malaise dont je souffrais avait sur moi trop d’influence pour me permettre de rester tranquille, et il me fut impossible de ne pas me remuer et m’agiter sous l’aiguillon de la douleur que je ressentais. L’excitation produite par mes mouvements sur le membre furieux que serrait l’étroit passage dont les bords agissaient sur lui avec toute la force du plaisir, fut bientôt trop violente pour qu’Henri pût résister plus longtemps, et m’étreignant avec vigueur : Oh Émilie, s’écria-t-il, je n’en puis plus, pardonne moi, mais il faut… il faut que je le fasse.

Son dard impétueux se précipita deux ou trois fois en avant et en arrière, puis dans une dernière convulsion, je sentis une chaude et délicieuse rosée s’en échapper et se répandre avec force dans mon intérieur en me causant les titillations les plus voluptueuses. Le cher garçon était lui-même dans les convulsions du plaisir. Aussi oubliant mes propres souffrances, je le serrai tendrement dans mes bras, et le couvris de baisers et de caresses, tandis que ses sens paraissaient l’abandonner dans les transports de jouissance auxquels il était en proie.

Pendant qu’il restait étendu sur moi, hors d’haleine et tout pantelant, j’eus le loisir d’examiner l’état du petit charmeur qui lui avait procuré tant de volupté, mais qui m’avait causé, à moi, de si cuisantes douleurs. Je pensais qu’après avoir si bien servi aux plaisirs de son maître il aurait dû se détendre et s’échapper de son agréable prison, de même qu’autrefois il avait glissé hors de ma bouche ; mais, malgré tout le mal qu’il me faisait, je fus enchantée de voir qu’il ne bougeait pas. Il gardait la même position et quoique j’eusse, à la vérité, conscience d’une légère diminution dans la sensation de plénitude douloureuse qu’il m’avait occasionnée jusqu’à ce moment, c’est à peine, cependant, si je pus découvrir les plus légers signes d’amoindrissement de sa force ou de sa raideur.

Peu de temps après, mon cher Henri leva sa tête de mon sein et m’exprima joyeusement sa reconnaissance de la félicité que je lui avais procurée. Il me demanda avec tendresse si je croyais pouvoir supporter un nouvel assaut, en vue de la consommation du sacrifice ? Je ne savais que répondre. En effet, si la vue de transports que je ne pouvais partager me mettait hors de moi, je redoutais d’un autre côté le retour des affreuses angoisses qui avaient accompagné son entrée partielle dans le sanctuaire de la volupté. Mais quand le cher enfant observant les plus grandes précautions, eut doucement retiré son vigoureux instrument jusqu’au bord même de la cavité et l’eut fait rentrer ensuite avec lenteur, jusqu’au point de sa première intrusion, je m’aperçus que la lubrification du passage, résultat naturel de cette première et agréable émission, avait tellement déblayé la voie et aplani les obstacles, que je n’hésitai plus. Lui rendant ses ardentes caresses, je le laissai entièrement maître de poursuivre sa course de la manière qu’il jugerait convenable.

Mais hélas ! Je n’étais pas au bout de mes peines. Tant qu’il se maintint dans la partie du chemin couvert qu’il avait déjà parcourue, l’effet produit fut agréable, mais dès qu’il tenta de pousser plus loin et de faire pénétrer l’arme d’amour jusqu’au fond de mon être, l’écartement des parties et le déchirement dû à son passage, me causèrent une si atroce douleur, que laissant échapper quelques gémissements à demi étouffés que m’arracha la souffrance, je me trouvai contrainte de l’implorer de retirer l’instrument du supplice et de mettre fin à mes angoisses.

Quoiqu’il dût faire un bien pénible effort pour s’interrompre ainsi au milieu de sa carrière de jouissance, alors qu’il touchait au but de ses désirs, le cher enfant n’hésita pas à se conformer à ma demande. Il était en train de retirer lentement de sa gaîne l’objet qui m’avait tant fait souffrir, quand, à mon grand étonnement, j’entendis des rires étouffés, suivis bientôt du sifflement bien connu des verges en contact violent avec la chair nue. Je ne pouvais ignorer qui était la victime et sur quelle partie s’exerçait la flagellation. Le postérieur du pauvre Henri, excité par l’éperon qui lui était si soudainement et si inopinément appliqué, bondit en avant avec un soubresaut si formidable et si énergique que cette seule prodigieuse poussée fit plus pour déblayer la route que tous ses efforts précédents.

En me sentant ainsi brusquement déchirée je poussai un cri de douleur, mais les coups qui pleuvaient dru sur le derrière infortuné du pauvre Henri, joints à l’état d’intense excitation où l’avaient plongé ses tentatives amoureuses, ainsi que le contact prolongé de mes charmes nus, l’animèrent de désirs si furieux, que ne songeant plus qu’à la pressante nécessité de satisfaire sa folle ardeur et sa rage lascive, il redoubla ses assauts avec une telle violence et avec tant de succès, qu’au moment où je ne savais guère plus où j’en étais, la flèche de feu s’élança d’un seul bond jusqu’au fond du sanctuaire et nos corps nus se trouvèrent si étroitement entrelacés que les duvets de nos toisons se mélangèrent et frottèrent l’un contre l’autre.

À peine cette agréable conjonction se fut-elle effectuée, que la flagellation cessa aussi brusquement qu’elle avait commencé. Henri, convaincu que toute la partie pénible de l’opération était terminée, suspendit un moment ses vigoureux efforts et tourna la tête pour savoir qui avait pu, d’une façon si inattendue et si étrange, lui être d’un si puissant auxiliaire dans le couronnement de l’œuvre où avaient tendu tous ses efforts, et à laquelle il avait failli renoncer, au moment même où il touchait à la victoire.

La cessation de ses coups furibonds, jointe au soulagement amené par la rupture complète des obstacles qui, jusqu’ici, avaient retardé sa marche, me laissa un sentiment de bien-être tel que, bien qu’éprouvant encore un reste de la sensation de plénitude douloureuse dont j’ai parlé déjà et due à l’écartement des parties violemment dilatées, il ne me resta plus de ma souffrance première qu’une légère cuisson intérieure, laquelle se convertit bientôt en une brûlante et titillante démangeaison qui réclamait un soulagement immédiat.

N’étant plus maintenant occupée seulement de mes propres désagréments, je me hasardai à jeter mes regards autour de moi et je vis un spectacle qui me remplit de confusion et de trouble. D’un côté, se trouvait Lady Lovesport debout à côté du lit, une verge de bouleau à la main, ses ravissants tétons s’échappant dans toute leur splendeur de la chemise entr’ouverte, qui était son unique vêtement. De l’autre côté M. Everard en chemise également, armé de deux flambeaux afin de mieux éclairer les ébats de la méchante fille et du vilain garnement qui se montraient ainsi nus devant eux dans les joies du coït, son magnifique priape, en pleine érection, retroussait la chemise et donnait des marques non équivoques de l’effet enchanteur que cette lascive scène produisait sur lui.

Lady Lovesport fut la première à rompre le silence. Eh bien ! petit coquin, est-ce donc là la leçon que vous avez apprise à l’école ? C’est donc ainsi qu’on vous a enseigné à traiter les demoiselles ? Faut-il que je vous fustige et refustige, vilain garçon, pour vous guérir de vos méchantes façons ? Et à chacune de ses paroles elle cinglait de la verge le joli postérieur blanc qui brillait comme l’ivoire à la clarté des bougies.

Ma honte fut grande et je fermai les yeux pour éviter ses regards. Mais Henri se chargea promptement de donner un autre cours à mes pensées. Sa seule réponse aux railleries de Lady Lovesport fut un mouvement de va-et-vient de ses fesses à l’unisson des coups de la verge, poussant en avant puis se retirant juste assez pour ne pas dégager du fourreau l’arme charmante qui, à chaque instant, s’enfonçait d’un bout à l’autre et qui me perforant profondément se plongeait, jusqu’aux réduits les plus secrets, avec une animation et une furie telles que je sentis les mêmes ardeurs se communiquer à mon être tout entier. En dépit de la confusion et de la honte dont j’étais remplie, je ne pus m’empêcher de riposter par des mouvements semblables, aux délicieux coups de son arme, et je cherchai à mesurer sur les siens le remuement de mes fesses de façon à recevoir et à rendre au moment opportun les attaques incessantes et vigoureuses de mon cher Henri. J’entendais toujours les coups de verge résonner sur son postérieur sans défense ; mais ils ne lui étaient évidemment appliqués que dans un but de plaisanterie et non comme châtiment. Les rires des deux folâtres spectateurs, qui tout à l’heure encore se divertissaient de la même agréable façon, me montrèrent que nous n’avions rien à craindre de leur part.

Comme je sentais que l’excitation et l’irritation produites par les assauts répétés du vaillant héros qui exerçait ses ravages à l’intérieur de la place, me conduisaient a cet heureux état qui annonce la prompte arrivée de la crise bénie, je saisis et serrai mon cher Henri entre mes bras, me collant à lui et faisant tous mes efforts pour ajouter à nos mutuelles sensations de jouissance. Il ne tarda pas à me payer de retour, et j’acquis bientôt la certitude qu’il était, aussi bien que moi, prêt à participer à la délicieuse consommation de nos labeurs.

Quand je me sentis, pour la première fois inondée de la brûlante liqueur qu’avait tirée de mon vagin frémissant l’arme virile de mon héros, je ne pus que murmurer : Oh Henri, Henri, quelle félicité !” et au même moment j’eus conscience que lui de son côté venait de verser en moi le glorieux tribut de sa virilité, tout en manifestant son bonheur et son extrême ravissement. Unies en un fleuve d’amour, nos liqueurs coulèrent en torrents d’une volupté presque surhumaine et qu’il serait impossible de décrire. Épuisée et à demi pâmée, je retombai accablée par l’excès du plaisir et je sentis les bras du charmant enfant se détacher de mon corps et retomber inertes à ses côtés.

Lady Lovesport s’empressa aussitôt autour de nous, et nous ayant couchés tous deux sur le côté, elle se joignit à M. Everard pour nous couvrir de baisers et de caresses, jusqu’à ce que nous eussions recouvré nos forces et rassemblé assez nos idées pour avoir conscience de ce qui se passait.

Je ne parlerai pas ici de la façon dont Lady Lovesport et M. Everard firent leur entrée en scène car les détails en seront fournis avec plus de clarté par l’explication que me donna Henri ; qu’il suffise de dire que, n’ignorant pas que nous avions assisté à leurs ébats amoureux, et certains que nous allions suivre un si bon exemple, ils avaient résolu d’être témoins, à leur tour, de nos plaisirs, dans le but de faire tout leur possible pour les favoriser.

Se bornant d’abord au rôle de simples spectateurs, puis voyant qu’Henri était assez simple pour ne pas profiter de l’avantage obtenu, Lady Lovesport et M. Everard avaient imaginé de recourir au puissant excitant appliqué avec tant de succès à son postérieur, juste au bon moment, et qui avait donné tous les résultats espérés.

Ils nous mirent promptement à notre aise par la liberté des caresses prodiguées à nos formes nues qu’ils semblaient ne pouvoir se lasser d’admirer et de louer. La vigueur de mon cher Henri avait quelque peu souffert à la suite de son double et récent exploit et lorsque son petit bijou me quitta, il ne dressait pas avec autant d’arrogance sa tête de corail ; mais sous les caresses de Lady Lovesport qui plaisanta Henri de cet état de mollesse et qui couvrit de baisers le petit susdit bijou, le vilain sournois redressa bientôt son rouge étendard, et peu après, Henri prouva par des symptômes manifestes, qu’il était capable et désireux de reprendre les hostilités. Dès que Lady Lovesport s’en fut aperçue, elle dit qu’il ne fallait pas trop se presser, et qu’après un intervalle de repos, nous n’éprouverions tous deux que plus de plaisir. Elle ajouta, qu’en attendant, nous devions les récompenser de leurs bons offices en leur rendant la pareille, c’est-à-dire en leur octroyant une fessée aussi vigoureuse que celle dont on avait si utilement gratifié le ravissant postérieur de mon Henri chéri. J’avais déjà remarqué, s’il fallait en croire les protubérances qui se dessinaient sous la chemise de M. Everard et les mouvements désordonnés dont elle était agitée, que le spectacle voluptueux qui s’était déroulé à ses regards l’avait efficacement préparé à une action immédiate. Mais telle était ma honte que, ne sachant que faire, je n’osais pas même bouger Henri me tira bien vite d’embarras. Sautant à bas du lit et s’écriant qu’il serait trop heureux de contribuer de tout son pouvoir à leurs plaisirs il les dépouilla incontinent de leur unique vêtement et leur fit prendre place sur le lit. Puis allumant quelques autres bougies, afin de mieux éclairer nos jeux, il se saisit d’une poignée de verges, m’en mit une autre dans la main, et se plaçant d’un côté du lit il me fit prendre position à l’autre bord.

M. Everard, sans plus tarder, se mit en besogne. Couché sur Lady Lovesport et lui écartant les cuisses, il chercha à introduire son magnifique priape dans l’asile de la volupté. À peine en eut-il appliqué le bout à l’ouverture, qu’Henri fit pleuvoir une grêle de coups sur les opulentes fesses qui immédiatement bondirent en avant de façon à enfoncer d’une seule traite et jusqu’à la garde la formidable braguette[1] dans la ravissante cavité. Les mouvements de haut en bas s’accentuèrent de plus en plus, et enfin le folâtre Henri me disant de faire, à mon tour, bon usage des verges, s’agenouilla sur le lit et saisissant les deux amants, les retourna complètement, de sorte que les délicieuses fesses de Lady Lovesport se trouvèrent à leur tour exposées à nos regards. Je redoutais presque de blesser ces beaux mamelons d’ivoire et Henri, prétendant que je ne frappais pas à moitié assez fort, reprit les verges et se mit à l’œuvre avec une vigueur qui me parut impitoyable.

Cependant tous deux éprouvaient de suprêmes jouissances ; mais il paraît que leur plaisir était si vif qu’ils désiraient le prolonger aussi longtemps que possible, car leurs coups réciproques et leurs poussées quoique tout aussi énergiques, n’étaient plus donnés qu’à de longs intervalles. On les retourna de la même façon, à plusieurs reprises, et l’on régala leurs fessiers respectifs d’une bonne correction qui donna à leurs charmants promontoires le vif éclat du rubis.

Enfin, ne pouvant plus contenir leurs brûlants désirs, Lady Lovesport accéléra ses mouvements et M. Everard s’abandonnant à toute sa fougue amoureuse, fournit une suite rapide de coups saccadés et furibonds qui, de plus en plus énergiques et voluptueux, amenèrent promptement la crise finale et enchanteresse.

S’inondant mutuellement de leur rosée d’amour, les deux amants retombèrent sur le lit, hors d’haleine et pâmés.

Une fois revenus à eux, ils ne s’opposèrent plus au désir qu’avait manifesté Henri de recommencer la lutte amoureuse, et ils nous aidèrent même aux préparatifs qui devaient rendre plus vives nos jouissances et nos voluptés. Ayant remarqué, cependant, aux taches écarlates dont mes cuisses et la braguette[2] d’Henri étaient couvertes, que notre récent combat ne s’était pas terminé sans quelques désastres, Lady Lovesport, s’emparant d’une éponge, fomenta avec de l’eau froide les parties endommagées ; puis elle envoya Henri à sa chambre pour y aller chercher de la graisse d’ours dont elle oignit, non seulement l’ouverture de mon pertuis, mais encore l’arme raide et gonflée du cher Henri. De cette façon, lorsqu’il s’étendit sur moi, à peine eut-il frappé de son malicieux bâton à la porte de la grotte des plaisirs, qu’il y pénétra avec la plus grande facilité, et presque sans douleur ni inconvénient pour moi.

Vous pouvez facilement vous imaginer notre bonheur. Rien ne saurait dépasser la somme de plaisir que le cher garçon me procura. Ses précédentes décharges n’avaient point du tout refroidi son ardeur et leur seul effet avait été de nécessiter de son côté un effort un peu plus prolongé pour arriver au spasme amoureux. Les conséquences de ce retard furent charmantes pour moi, car le frottement continu du doux instrument d’amour faisant naître en moi les sensations les plus voluptueuses, m’excitèrent au point que deux fois je me sentis fondre et inonder de ma propre liqueur. Ce second flux de volupté commençait à couler, lorsque le cher Henri donna un coup furieux, profond, puis resta immobile, son gentil bijou engagé jusqu’à la garde. Le fier champion resta ainsi pendant une seconde ou deux, puis une sorte de spasme le fit vibrer, et la troisième offrande d’amour pénétra délicieusement jusqu’à mes entrailles brûlantes, lancée en un jet ardent de l’arme enfoncée jusqu’à l’extrême limite,

Lady Lovesport alors nous fit observer que nous nous étions, peut-être, excités à l’excès, que cela ne nous valait rien ; puis elle pria Henri de se retirer à sa chambre et de me laisser reposer dans la mienne.

J’aurais bien voulu le garder près de moi, mais elle ne pouvait se fier à nous deux réunis,[3] car nous ne manquerions pas de nous caresser de nouveau. Comme elle ne voulut rien entendre, malgré toutes nos prières, nous fûmes contraints de nous quitter bien à contre-cœur, mais pour nous consoler elle nous promit, au cas où nous ne nous ressentirions pas de nos fatigues, de nouveaux plaisirs pour le lendemain. Là-dessus, après nous être fait les plus tendres adieux, nous nous séparâmes pour aller nous livrer au sommeil.

Vous pouvez vous faire une idée des pensées agréables qui, pendant cette bienheureuse nuit, me tinrent longtemps éveillée, car je me disais avec des transports de joie que maintenant, la possession d’Henri après laquelle j’avais si souvent soupiré, m’était désormais assurée. Lorsque le sommeil eût enfin clos mes paupières, des songes encore plus agréables me firent éprouver cette volupté suprême que j’avais goûtée entre les bras de mon cher Henri, mais avec des raffinements fantastiques qui en avivaient les délices.

Je m’éveillai le lendemain matin parfaitement reposée et en bonnes dispositions. Je me livrai à un examen des ravages qu’avait fait en moi le membre vigoureux du méchant garnement et j’eus la satisfaction de constater qu’il n’y avait pas grand mal et que, à part un peu de raideur et de cuisson, qu’une application d’eau froide fit bientôt disparaître, il n’y avait rien qui pût m’empêcher de recommencer nos jeux enchanteurs aussitôt que l’occasion s’en présenterait. Mais ce qui me fit plaisir surtout, ce fut de constater que bien que l’introduction de mon doigt dans la cavité ne présentât pas la même difficulté qu’auparavant, les chairs voisines se refermaient autour du doigt avec autant de fermeté, et je fus ainsi convaincue que la pénétration renouvelée de l’arme charmante du cher garçon nous procurerait à tous deux des transports aussi délicieux que la première fois.

Quand nous nous revîmes à déjeuner, le lendemain matin, en présence des autres convives, nous fûmes naturellement contraints de nous observer, mais Lady Lovesport trouva bien vite l’occasion de nous assurer qu’elle n’entendait point apporter d’obstacles à nos relations, mais qu’elle espérait toutefois que nous voudrions bien suivre ses conseils ; car il était plus prudent et plus convenable pour tous les intéressés, ajouta-t-elle, de ne nous livrer à nos penchants amoureux que lorsqu’elle nous en fournirait les occasions, qu’elle nous promit de faire naître, d’ailleurs, aussi souvent qu’elle le croirait opportun. Nous lui devions trop de reconnaissance de toutes ses bontés pour hésiter un seul instant à l’assurer de notre entière obéissance.

Depuis cette soirée, le petit boudoir a été chaque nuit le témoin discret des jouissances les plus vives et nous nous y sommes livrés sans contrainte à toutes les folies amoureuses imaginables. Mais je n’en finirais pas si j’essayais de vous décrire toutes ces voluptés qu’il faudrait partager pour apprendre à les apprécier à leur juste prix. Du reste, je dois abréger cette lettre qui menace de devenir interminable.

Henri et moi, nous trouvâmes souvent l’occasion de reprendre nos promenades d’autrefois sur le rivage et par les bois, et je lui fis me raconter tous les incidents qui avaient suivi notre séparation. Il m’apprit comment s’étaient produits les heureux résultats de notre rencontre, mais comme il m’a fait la promesse de m’écrire ses aventures, je n’en parlerai pas ici. Je préfère vous en envoyer le récit dès que je l’aurai reçu. Ce récit, avec la relation fidèle de mes aventures telle que je viens de la faire, vous encouragera, je l’espère, à poursuivre la charmante histoire de vos propres sensations alors que vous fûtes initiée aux mystères de l’amour, et me fera pardonner d’avoir révélé au cher Henri tous nos jolis secrets.

Vous ne m’en voudrez pas, j’en suis persuadée, car il m’était absolument impossible de lui refuser quoi que ce soit. En présence de mon hésitation, il menaça de me couper les vivres nécessaires à la continuation de la campagne amoureuse dont les débuts avaient été si agréables, si je ne consentais à satisfaire sa curiosité en lui donnant d’amples détails sur tout ce qui s’était passé entre nous et sur toutes nos escapades amoureuses. Je doute que sa menace eût été suivie d’effet, mais je n’eus pas le courage de repousser sa demande.

Adieu
Émilie.


  1. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot instrument (instrument, outil) dans l’édition anglaise.
  2. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot weapon (arme) dans l’édition anglaise.
  3. ndws. La phrase est manifestement fautive. Le texte original anglais est : « I would fain have kept him with me, but she said she could not trust us together, as we would be certain to repeat our naughty tricks. » (source : new ladies tickler sur Horntip.