Le Pain dur/Acte I, Scène IV
Scène IV
Monsieur le Comte…
Vous étiez là ?
Monsieur le Comte, l’aubergiste du Pot d’Étain, à Fismes…
Qu’il aille au diable !
… Dit qu’il a reçu un télégramme de Paris. Quelqu’un qui veut venir vous voir. D’urgence. On lui retient une voiture.
Qui a signé le télégramme ?
Interrompu par le brouillard.
Ce ne serait pas Louis, par hasard ?
Non, qui l’aurait prévenu ?
Prévenu de quoi, je vous prie ? Il n’y a à le prévenir de rien.
Louis arrive ! Quel bonheur !
Non, Mademoiselle, je vous demande pardon, ce n’est pas un bonheur du tout.
Grossoleil l’aubergiste, n’avait pas de chevaux libres. J’ai pensé bien faire d’envoyer notre voiture.
Vous avez très mal fait. Le cheval est vieux et se passerait bien de ces quinze kilomètres sous la pluie.
Réellement, vous devriez en acheter un autre.
Adieu, je vais faire préparer la chambre de Louis.
Adieu, Monsieur le Comte !