Le Secret de Frédéric Marcinel
« Et en cela, je veux connaître si tu aimes Dieu et moi, son serviteur et le tien, si tu fais qu’aucun frère qui soit dans le monde, qui péchera autant qu’il pourra pécher, et qui ensuite verra tes yeux, jamais ne parte sans ta miséricorde… Et s’il ne te demande pas miséricorde, toi, demande-la-lui… Et que tous les frères qui savent qu’il a péché, ne lui fassent ni honte, ni injure, et tiennent son péché très caché… Si quelqu’un des frères, par l’instigation de l’ennemi, pèche mortellement, qu’il soit tenu par obéissance de recourir à son gardien, et que le gardien, semblablement, par obéissance soit tenu de l’envoyer au custode et que lui, custode, pourvoie à lui comme il voudrait que l’on pourvoie à son égard, s’il était dans le même cas. Et tous deux n’ont en tout aucun pouvoir de donner pénitence, sinon celle-ci, c’est-à-dire : « Va, et dorénavant ne pèche plus… »
scritta da tre suoi compagni.
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