Le catholicisme en Corée, son origine et ses progrès/5

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NOTES FINALES ET CONCLUSION.


OBSTACLES ACTUELS À LA PROPAGATION DU CATHOLICISME EN CORÉE. — Nous l’avons déjà signalé dans notre avant-propos : nombreuses sont les religions diverses, qui en Corée travaillent chacune de leur côté avec plus ou moins d’activité l’esprit de la masse. Bouddhisme et Shintoïsme jouissent d’une protection spéciale du Gouvernement. Ce sont les religions officielles. Le Confucianisme également se voit soutenu et protégé. Les Doctrinaires du Ciel, la Garde Céleste, la Religion de Tankoun, etc. etc. se donnent comme religions strictement coréennes, et conséquemment, seules nationales, et à ce titre se font fort de captiver de nombreux adeptes par leurs rêveries mi-politiques, mi-religieuses, par le secret aussi dont plusieurs d’entre elles savent entourer leurs cérémonies et surtout leurs visées. Nous avons fait remarquer également, en parlant de toutes ces religions, le particulier état d’âme que cette confusion de croyances hétéroclites a créé chez le Coréen païen : tout cela a fini par l’amener à un éclectisme religieux, où les rites extérieurs seuls ont quelque importance, et où les croyances peuvent varier sans inconvénient au gré d’un chacun et suivant les circonstances, de telle sorte que chez un certain nombre cela se traduit en fin de compte par une sorte d’athéisme pratique. Avec cette mentalité, le Coréen païen fait facilement montre de tolérance : pour lui toutes les religions sont bonnes. À chacun de suivre celle qui lui plaît, dira-t-il à celui qui discute avec lui, surtout s’il est étranger. Mais au fond du cœur, il penche surtout vers une des religions de son pays, parce qu’elle est de son pays, et en même temps, il ne lui répugne pas de suivre les rites de plusieurs de ces religions, fussent-elles contradictoires dans leur doctrine. De cela, il n’a aucun souci. Aussi, grand est son étonnement, quand après avoir admiré parfois les beautés du dogme et de la morale catholique, et avoir même manifesté le désir plus ou moins ferme de suivre cette religion si pleine d’espérances, on lui fait voir les sacrifices qu’il y a à faire, pour mettre sa conduite en conformité avec les préceptes divins, les vaines observances qu’il faut abandonner, le culte des ancêtres qu’il est nécessaire de laisser à tout prix de côté. Si la grâce du bon Dieu ne l’a pas touché complètement, il lui est impossible alors de se résoudre à embrasser une doctrine si exclusive dans ses principes, si intolérante aussi à ses yeux dans ses prescriptions. Tel est le premier obstacle que rencontre le Catholicisme en Corée.


Une famille Coréenne

Le second, c’est le matérialisme, qu’apporte ici la civilisation nouvelle. Inutile de le décrire. Cette civilisation a partout produit les mêmes fruits. Mais pour un peuple, encore hier si fermé aux relations extérieures, est-il étonnant qu’il se laisse facilement prendre et dominer par le seul côté matériel de la culture moderne ? Est-il étonnant qu’à ses yeux ce côté brillant soit le seul qui compte ? Tout n’est-il pas fait pour le fasciner et l’entraîner ? Quels principes modérateurs a-t-il en lui pour le retenir dans ses désirs et appétits ?

À signaler aussi la grande vogue des idées socialistes et bolchevistes, qui envahissent la péninsule à l’heure actuelle, et qui trouvent chez le peuple coréen, grand amateur de nouveautés, un champ particulièrement fécond.

Le troisième obstacle, c’est le Protestantisme, dont nous allons parler plus longuement.


LE PÉRIL PROTESTANT EN CORÉE. — Avant 1883, il n’y avait aucun pasteur protestant dans le « Royaume Ermite », d’accès si sévèrement défendu aux Étrangers. Mais une fois les traités conclus avec les diverses nations, ils ne tardèrent pas à arriver nombreux. Aujourd’hui Méthodistes, Presbytériens, Congrégationalistes, Adventistes, Sabbatistes, Armées du Salut, Anglicans, etc. y sont installés. Les statistiques suivantes en disent bien long sur leur travail en Corée depuis 40 ans :


Année
1921 1923
Stations protestantes 3 426 3 890
Temples ou maisons de prières 2 718 3 114
Ministres protestants étrangers 470 542 dont plus de 100 à Séoul
Ministres Coréens 265 611
Catéchistes et porteurs de bibles 1 197 1 449

Écoles de théologie et de catéchistes 6 7
Élèves dans ces écoles 350 802
École de médecine 1 1
Élèves à l’école de médecine 48 63
Hôpitaux 25 19
Lits dans ces hôpitaux 834 681
Écoles primaires de garçons 32 827 45 302
Écoles primaires de filles 14 763 20 595
Adeptes 204 650 295 698 dont 103 957 baptisés
Budget : plusieurs millions de Yens chaque année.


Quand on considère attentivement les chiffres donnés plus haut, une question se pose de suite tout naturellement.

Pourquoi un tel succès, chez les protestants en un laps de temps relativement court ? Car, il ne faut pas se faire illusion, et croire et dire comme autrefois, que les protestants ne font rien en pays de mission, qu’ils exagèrent leurs succès, et qu’en définitive, rien n’est à craindre pour nous de ce côté. Ce serait agir en aveugle et refuser de voir la réalité : le succès existe, je dirai même qu’il est énorme, et qu’il constitue un danger véritable pour la propagation de la religion catholique. Les raisons de ce succès sont multiples.

Les pasteurs protestants ont d’abord sur les Missionnaires catholiques un avantage incomparable : ils sont pourvus de ressources pour ainsi dire illimitées. Voyez leur budget actuel en Corée : Deux millions de Yens au minimum. Comparez-le avec la maigre allocation reçue de la Propagation de la Foi pour les Missionnaires des 3 Vicariats coréens : cette allocation n’atteint pas actuellement 200 000 frs, soit à peine 30 000 Y. ou 15 000 dollars. Les ministres protestants sont plus nombreux : on en compte 542 contre 60 missionnaires catholiques. D’autre part, grâce à leurs ressources, ils ont à leurs services de nombreux pasteurs indigènes (611) et de très nombreux catéchistes (1449) qu’ils peuvent rétribuer largement. L’Église catholique en Corée, au contraire, n’a encore que 42 prêtres indigènes et une trentaine de catéchistes rétribués. Inutile de poursuivre la comparaison ; il faudrait de la même façon comparer les chiffres respectifs des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, imprimeries, journaux, revues, et toujours reviendrait la même explication pour le succès obtenu : personnel considérable d’un côté au service de l’erreur ; maigre budget et rareté des ouvriers apostoliques au service de la vérité. De plus, autre raison : les protestants demandent beaucoup moins de leurs adeptes que les Missionnaires catholiques n’exigent de leurs fidèles. Le Christianisme qu’ils prêchent est très élastique, et les prescriptions imposées se réduisent à bien peu parfois : il n’est pas rare de rencontrer des coréens, protestants actifs et zélés, qui ont encore des concubines, ou observent le culte des ancêtres. Ajoutons enfin une remarque qui a sa grande importance : c’est qu’avec les moyens financiers dont ils disposent, avec leur organisation méthodique et complète, avec leur personnel nombreux, les protestants s’efforcent avant tout d’exercer leur influence sur les classes dirigeantes. C’est ici que nous découvrons leur grande force et une des raisons de leur succès.

Oui, disons-le bien haut, ils cherchent avant tout à jeter l’emprise sur les classes moyennes et supérieures de la société. Pour cela, ils ne se contentent pas de poursuivre leur but religieux, ils ont aussi un but éducateur, qui paraît même chez eux primer le premier : éducateur par leurs écoles de tout degré, soit littéraires, soit scientifiques, soit industrielles ou commerciales, éducateur par leurs journaux, revues, tracts et périodiques, éducateur par leur célèbre Association de la Jeunesse Chrétienne, par le culte des sports, qu’ils propagent partout. Que sais-je encore ? En poursuivant ce but éducateur, les pasteurs protestants, d’une part admirablement organisés, il faut le reconnaître, d’autre part, anglo-saxons d’origine, par conséquent servis à la fois par un idéalisme et une vue pratique des choses, veulent avant tout, bien que déclarant faire œuvre religieuse, (ce qui cadre avec leur idéalisme) veulent avant tout, dis-je, éduquer les hommes, leur infuser leur propre mentalité, et ainsi les avoir sous leur influence : ceci répond à leur réalisme. Qui sait ce que nous réserve l’Extrême-Orient dans un avenir prochain ? Quand on songe à la manière dont il évolue actuellement ? On devine et l’on peut prévoir facilement les avantages que retireront ceux qui maintenant auront su prendre la direction de ce mouvement. Les avantages du reste ne seront pas seulement religieux, mais aussi politiques et économiques. Les Anglo-Saxons, gens pratiques, le savent très bien. La justesse de ces réflexions se vérifie de plus en plus en Corée, comme ailleurs du reste : aussi il n’est pas inutile de signaler d’une manière spéciale cette propagande protestante et ces succès dangereux pour la cause catholique. Ce n’est pas notre rôle de signaler ce danger au point de vue politique et économique. Passons, après avoir fait la simple remarque suivante, dont la vérité est déjà vérifiée par l’expérience. C’est que le protestantisme, avec sa mentalité particulière et son système d’éducation, est forcément révolutionnaire : il arrive même à dénationaliser ses élèves, tandis que le catholicisme, essentiellement conservateur, s’accommode très facilement des habitudes du peuple chez qui il s’implante. Nous voulons seulement signaler le danger protestant au point de vue de l’avenir du Catholicisme en Corée. Il est un fait, que tous les missionnaires ont expérimenté, là où les protestants ont jeté la semence de l’erreur, c’en est fait pour le moment de l’espoir de conversions sérieuses à la religion catholique. Les théories du libre examen, de la self-éducation, du self-government, font leur travail dans les esprits. Le principe d’autorité, autrefois en honneur parmi ces peuples, est battu en brèche. Aussi peut-on dire que les Coréens une fois protestants sont moins que jamais préparés à recevoir notre doctrine, doctrine qui se présente justement avec ce principe d’autorité qui fait sa force, et principe indiscutable et intangible. Telle est la situation. Faut-il malgré cela désespérer ? se décourager ? Non, certes. Malgré sa grande prospérité, malgré ses succès énormes, le protestantisme, partout où il se trouve, porte en lui et contre lui un germe de mort, de division, de désagrégation. « Un mauvais arbre ne peut pas produire de bons fruits ». Voilà sa faiblesse.

Déjà en Corée nous voyons les sectes se fractionner, se diviser, se rendre indépendantes. La théorie du self-government se retourne contre ceux qui la prônent : ici ou là nous voyons des groupes indigènes protestants rejeter le contrôle des pasteurs étrangers. Ils veulent à leur tour se diriger et se gouverner eux-mêmes. En réponse aux pasteurs américains qui leur reprochent leur défection, certains adeptes ne craignent pas de dire : « Mais nous suivons en tout point la doctrine par vous enseignée : si vous étiez investis d’une autorité spirituelle comme le sont les prêtres catholiques, la question se poserait autrement pour nous, et avant de vous rejeter, nous attendrions que parmi nous il y ait l’élément nécessaire et suffisant pour vous remplacer. Mais vous, qui êtes-vous ? et qu’avez-vous de plus que nous ? » N’est-ce pas une réponse de grand bon sens. Gardons-nous bien d’autre part de nous laisser impressionner outre mesure par les seuls chiffres de la statistique protestante. Il faut d’abord savoir faire la distinction entre la qualité et la quantité. La doctrine que prêchent les protestants est bien différente de celle prêchée par les catholiques, et n’exige pas beaucoup de ceux qui la suivent. Ne voit-on pas, par exemple, des polygames admis au baptême protestant, sans qu’il y ait pour cela aucune modification dans leur genre de vie ! Aussi, quand vous lisez une statistique d’une mission protestante, ne prenez pas les chiffres donnés dans le même sens que ceux donnés par une Mission catholique. Celle-ci, en effet, en déclarant tel ou tel nombre de chrétiens, désigne par là des gens déjà baptisés et remplissant leur devoir de chrétien. Dans les statistiques protestantes, au contraire, beaucoup de païens sont déjà comptés parmi les adeptes, alors qu’ils ont simplement donné leur nom à la secte, ou accepté une Bible. D’ailleurs, les Protestants eux-mêmes font parfois la distinction, en donnant leurs chiffres, et désignent par « communicants » ceux qui ont été baptisés, les autres n’étant qu’adorateurs. C’est ainsi que le tableau donné plus haut donne 295 698 adeptes, dont seulement 103 957 baptisés.


CONCLUSION.


Que ces dernières constatations ne fassent pas pour cela diminuer à nos yeux le succès considérable du Protestantisme en Corée. Il est malheureusement trop grand, et pour cette raison ce serait une grossière erreur de paraître l’ignorer, ou de vouloir le mépriser. Il faut au contraire le voir dans sa réalité, tel qu’il est, et une fois constaté et dénoncé, il appartient aux catholiques, à tous les vrais catholiques, de faire leur devoir, tout leur devoir pour l’œuvre de la Propagation de la Foi : s’ils faisaient les sacrifices que s’imposent les protestants, que ne pourraient pas faire les missionnaires catholiques malgré leur petit nombre ? Eux du moins, malgré tout, ne désespèrent pas, ne se découragent pas. Ils savent qu’un jour viendra où le triomphe sera de leur côté. L’Église catholique a connu ce triomphe à toutes les époques de son histoire. Elle l’a connu déjà plusieurs fois en Corée. Le Régent, ce cruel persécuteur, dont nous avons conté plus haut la barbarie, avait, en 1866, cru pouvoir la noyer dans le sang de ses fils. Quinze ans après, le Roi, son fils, avouait publiquement dans son édit de 1881 l’impuissance de ses prédécesseurs à lutter contre elle, « Au temps où florissait le Roi Tjyeng-tjong (1776-1800), dit l’édit royal, l’on s’est gardé de ses humbles commencements, et on l’a empêchée de se propager : en vérité, on a bien arraché la racine et coupé les branches, mais contre toute attente, sous la plante abattue, la plante est née : on l’anéantissait, et elle revivait plus plantureuse, et pourtant dans cet intervalle, de grandes exécutions ont eu lieu, et pas une ou deux fois seulement ! » Cet Édit royal ne semble-t-il pas à sa façon enregistrer la victoire de l’Église, victoire qui n’a fait que grandir. Si on jette en effet les yeux sur les tableaux qui vont suivre, l’Église catholique en Corée est plus florissante que jamais.

Pourquoi devrait-elle s’arrêter là dans son triomphe et dans son progrès ? Pourquoi le sang de tant de martyrs aurait-il été versé en vain ? Non, l’Église catholique a pour elle les promesses éternelles de vie, aussi malgré tous les obstacles, peut-elle encore et toujours espérer de nouvelles victoires. Aux catholiques zélés, d’aider efficacement les missionnaires du Christ, et de hâter l’heure des nouveaux triomphes et par leurs prières, et par leurs aumônes, et par leurs sacrifices.


ÉTAT DU CATHOLICISME EN CORÉE.
(Année 1923)


Il y a en Corée trois Vicariats Apostoliques : Séoul, Taikou et Wonsan[1]. Voici pour chacun d’eux la population totale et la population catholique :

Séoul M-É de Paris 8 679 120 habitants, dont 54 979 catholiques
Taikou M-É de Paris 7 116 653 habitants, dont 31 457 catholiques
Wonsan B. de S. O. 1 849 988 habitants, dont 10 815 catholiques[2]
Corée entière Total 17 626 761 habitants, dont 96 151 Catholiques,


I. — PERSONNEL DES TROIS VICARIATS APOSTOLIQUES DE CORÉE[3].

Total Séoul Taikou Wonsan
Évêques, Vicaires Apostoliques
3 1 1 1
Évêque-Coadjuteur 1 1
Provicaires 3 1 1 1
Missionnaires 59 27[4] 14 18
Prêtres Coréens 42 30 12
Frères Bénédictins coréens
7 7
Frère de la S. des M. É. de Maryknoll
1 1
Religieuses européennes 14 11 3
Religieuses coréennes 89 80 9
Catéchistes rétribués 32 18 10 4
Catéchistes volontaires, chefs de chrétientés et femmes-catéchistes
1 236 726 400 110
Maîtres d’école 257 143 60 54
Maîtresses d’école 106 64 30 12


II. — ÉTABLISSEMENTS, ŒUVRES DIVERSES ; ASSOCIATIONS.

Total Séoul Taikou Wonsan
Districts 68 43 18 7
Églises ou chapelles 235 157 73 10
Stations 1 134 635 390 109
Séminaires 3 1 1 1
Total des Élèves dans ces Sémin. 248 112 105 31
Théologiens et philosophes 56 26 30
Latinistes 152 61 60 31
Élèves du cours préparatoire 40 25 15
École commerciale supérieure 1 1
Professeurs 9 9
Élèves dans cette école 188 188
Écoles primaires (garçons) 122 52 42 28
Élèves dans ces écoles 5 977 2 994 1 357 1 646
Écoles primaires (filles) 44 15 22 7
Élèves dans ces écoles 2 742 1 760 548 434
Orphelinats 3 2 1
Orphelins 268 212 56
Orphelins dans les familles chrét. 128 101 27
Orphelins adoptés 47 47
Jeunesse Catholique (Fédération) 1 1
Sections de cette fédération 19 19[5]
Membres de la Jeunesse Cath. 1 362 1 362
Imprimerie 1 1
Typographes 9 9
Volumes édités en 1923 40 000 40 000
Revue religieuse (pour toute la Corée) 1 1
Abonnés à cette revue 5 505 3 619 1 217 669
Associés de la Propagation de la Foi 589 361 228
Dispensaires 2 2
Malades soignés au dispensaire 7 772 7 772
Malades visités à domicile 816 816


III. — FRUITS SPIRITUELS.

Total Séoul Taikou Wonsan
Baptêmes d’adultes 1 629 749 557 323
Baptêmes d’adultes in art. mortis. 863 470 343 50
Baptêmes d’enfants de païens 3 384 1 838 1 471 75
Baptêmes d’enfants de chrétiens 4 077 2 382 1 274 421
Total des baptêmes 9 953 5 439 3 045 869
Conversions d’hérétiques 69 64 5
Confirmations 3 126 2 211 858 57
Confessions annuelles 62 611 35 195 21 202 6 214
Confessions répétées 218 288 132 618 60 655 25 015
Communions pascales 58 999 32 312 20 939 5 748
Communions de dévotion 569 108 336 018 188 363 44 727
Extrêmes-Onctions 1 369 756 470 143
Saints Viatiques 867 570 247 50
Ordinations 3 1 2
Mariages 1 016 605 312 99
Décès 2 391 1 455 721 215


  1. Ce Vicariat comprend en outre 1 200 000 habitants en Mandchourie.
  2. Sur ces 10 815 catholiques, il y en a 9 500 environ en territoire chinois, mais comprenant surtout des Coréens émigrés.
  3. Outre ces trois Vicariats, il y a un nouveau territoire ecclésiastique en formation, savoir les deux provinces Nord et Sud du Hpyeng-an-to, encore sous la juridiction du Vicaire Apostolique de Séoul, mais attribué depuis 1922 à la Société des M. É. de Maryknoll (États-Unis). Ce territoire a une population de plus de deux millions d’habitants, dont près de 5 000 Catholiques.
  4. Dans ce chiffre sont compris les trois missionnaires de la S. des M. É. de Maryknoll, déjà arrivés en Corée pour prendre en mains la direction du territoire de Hpyeng-yang.
  5. N. B. — 1. Dans le vicariat de Taikou, il y a aussi plusieurs sociétés de Jeunesse Catholique, mais non encore réunies en fédération.