Les Callipyges/Tome 2/Chap. 10

La bibliothèque libre.
(Émile Desjardins)
Au dépens de la Compagnie (p. 153-175).

CONFÉRENCE
sur
LA DISCIPLINE ENTRE AMIES,
tenue chez
Mrs. WHIPPING.

Séparateur


Pour cette dernière conférence, lady Lovebirch et lady Fairbottom ont amené leurs femmes de chambre, la Lionne et Margaret complètement apprivoisées, qui prennent place au milieu des assistantes.

Mrs. Whipping.

— Il n’en est aucune d’entre nous, toutes ferventes de la verge, qui n’ait caressé une amie et qui ne se soit fait caresser à son tour. Bien que vous ayez la pratique acquise par l’expérience je ne crois pas inutile de parler sur ce sujet dans ma dernière conférence, et de vous faire part de mon avis là-dessus.

Autant que possible, il faut trois actrices, pour mener au mieux cette douce pratique ; l’active, qui manie les verges, la passive, qui les reçoit, et la troisième, qui secourt la fustigée d’un doigt agile, d’une langue moelleuse, ou même à l’aide d’un pseudo-bijou masculin. Un véritable outil viril, fourni par un vaillant porteur en chair et en os, est assurément préférable à l’engin postiche en cuir bouilli, ou en toute autre matière ; mais s’il est facile de s’adjoindre un mâle dans l’intimité du tête-à-tête, il est plus difficile d’associer un tiers à nos jeux. Cependant le cas pouvant se présenter, j’en parlerai ici.

Deux amies, qui s’aiment tendrement, ont les mêmes penchants voluptueux ; rien n’est pour elles au-dessus des délices de la verge, et quand l’occasion s’en présente, elles s’empressent de se caresser mutuellement. Pour bien profiter du stimulant de la flagellation, l’une peut s’armer d’un priape factice, la fouetteuse ou la patiente. Quand c’est la fouetteuse, elle prend son amie debout comme un homme, l’embroche, entoure le haut du corps de son bras gauche, tandis que celle-ci l’étreint dans ses bras, la serrant tendrement sur son sein nu, car il vaut mieux qu’aucun voile ne nous gêne ; de la main droite, la fouetteuse applique les verges sur le derrière de son amie. Évidemment la cinglade ne doit pas être sévère ; il faut cependant que la patiente sente assez vivement les atteintes, pour que les mouvements convulsifs de ses fesses la poussent en avant et la ramènent, l’obligeant à voyager sur la colonne qui l’encloue. Après un va et vient, qui ne se prolonge guère, la fustigée goûte un bonheur parfait, que partage généralement la fouetteuse habile, qui sait en prendre sa part ; l’instrument, appliqué au bas de la fente, presse le bouton dans sa geôle à chaque poussée de l’embrochée, et doit produire son effet.

Quand c’est la fouettée qui est armée de l’engin, les verges, adroitement maniées, doivent l’obliger à un mouvement régulier de va et vient et c’est le canal de la fouetteuse, qui, dans ce cas, se trouve délicieusement fouillé. Dans un cas comme dans l’autre, toutes deux peuvent unir leurs soupirs enchantés à la fin du stimulant exercice. Quand c’est fini, on recommence le divertissement, en invertissant les rôles, l’homme devenant la femme et vice versa.

On peut aussi se fouetter simultanément, serrées l’une contre l’autre, sans l’aide du moindre bijou, la toison contre la toison ; la seule poussée réciproque du ventre, activée par la verge, maniée en cadence, doit amener promptement une heureuse issue. Si vous ne voulez pas obtenir de résultat ainsi, quand vous êtes préparées à l’amour, que la douce chaleur du derrière fustigé se communique par les fibres intimes qui relient les muscles du postérieur au clitoris énamouré, on prend sur un lit, sur une chaise longue, sur le tapis, où l’on veut enfin, la posture du double jeu des langues, et on se divinise mutuellement. On peut encore se fouetter l’une après l’autre, et se plaire de même, ou par des caresses réciproques. Il y a bien d’autres façons de jouir à deux par les verges, l’imagination vous les fournira.

Je préfère le jeu à trois ou à plusieurs, soit entre nous, soit avec un ou des porte-verge. À trois, on peut, par exemple, se caresser comme l’autre jour la Lionne et la tendre Margaret ; celle-ci étendue sur un fauteuil, fouillant le réduit de l’amour, celle-là se tortillant sous les verges, que manie la troisième. Cette posture offre un grand charme à la fouetteuse. Le spectacle du cul de la fustigée, qui bondit et se trémousse lascivement sur la figure de la tribade, tous les appas de celle-ci étalés dans la plus adorable exhibition, avance joliment les affaires de celle qui, en brandissant les verges, dévore des yeux ce ravissant tableau, et quand elle prend la place de la fustigée, elle est déjà aux trois quarts du chemin.

La patiente peut rester debout, offrant d’un côté son derrière nu à la verge, et de l’autre son chat énamouré aux lèvres de l’amie agenouillée. Cet ensemble de stimulants, coups de verges ici, coups de langue à côté, a tout fait d’ébranler la moins prompte à jouir ; et le charme est grand pour la fouetteuse, qui a sous les yeux, sans qu’aucune distraction vienne troubler sa douce contemplation, le beau postérieur qui se tortille sous les coups dont vous le caressez ; et comme la patiente est debout, quand elle fléchit sur ses genoux, présentant les fesses écartées, la raie large, jetez les verges, et que vos lèvres, les remplaçant sur le centre brûlant de la mappemonde, déposent des caresses ineffables.

Quand c’est un membre viril, qui vous tient enclouée, il y a aussi diverses manières de recevoir les verges ; la plus avantageuse, à mon avis, c’est quand l’homme s’humilie sous la femme, qui prend alors la proéminence, et qui, embrochée sur la quille, fait tout l’ouvrage, voyageant sur la colonne, pendant qu’une amie intelligente lui donne la mesure sur son postérieur, bien en évidence. C’est un piquant spectacle pour la fouetteuse, que cette croupe qui s’élève et s’abaisse, engloutissant ou laissant tour-à-tour la chemise dressée.

Parfois l’homme vous prend debout face à face, et, arc-bouté à vos épaules, il vous fouille vigoureusement, vous secouant comme un prunier, frottant rudement à chaque allée et venue le bouton, qui est sur le bord, tandis que les verges par derrière vous rendent un bon office.

L’homme est assis sur une chaise, vous l’enjambez, il vous aide à vous enfourcher, et vous faites encore ici tout l’ouvrage, aidée par les verges, qui réchauffent et excitent votre postérieur en saillie sur les cuisses de votre monture.

Le mâle est fatigué, il ne peut vous rendre immédiatement service. On lui administre un aphrodisiaque cinglant, et dès qu’il est en état, il prend position sur celle qui doit avoir son tour, offrant son postérieur aux cinglées de l’autre, qui l’entretient dans de bonnes dispositions, en stimulant sa vigueur par une saine distribution de coups de verges.

Le sire a besoin de repos ; vous, au contraire, vous êtes mieux disposée que jamais, n’ayant pas les mêmes raisons que lui pour être lasse, et vous ne voulez pas languir ; le mâle s’étend sur le dos, vous l’enjambez sur la figure, vous descendez votre chat sur ses lèvres, de façon à obliger sa langue à vous rendre le service que son engin affaissé vous refuse, et pendant qu’il vous fête délicieusement, et que votre amie vous fustige gentiment, essayez sur le sire endormi de l’influence magnétique de votre douce main blanche, vous verrez le gaillard bien vite réchauffé par le doux satin qui le patine, et aussi par la charmante occupation de son maître, et vous pourrez recommencer la lutte virile sur de nouveaux frais.

Qui de vous, mesdames, veut se prêter à des expériences.

Toutes les assistantes, y compris les conférencières et les deux servantes se lèvent d’un commun accord. Cette unanimité n’a rien de surprenant, toutes sont des adeptes ferventes de la volupté par cette méthode.

La température de la salle permettant de se déshabiller, nous nous mettons toutes nues, en nous servant mutuellement de femmes de chambre. Ce fut pendant un moment un tohu-bohu indescriptible. Les mains dépouillaient maladroitement les charmes, l’un après l’autre s’attardant sur les monts, dans les plaines, dans les creux, pelotant ici un doux satin, mordillant là les aspérités, frisant les boucles soyeuses de la toison, parcourant les sinuosités d’une lèvre caressante. Des épaules blanches et roses, rondes ou carrées, apparaissent, des seins ici d’une neige éblouissante, là d’une neige rose, partout des gorges fièrement dressées, avec des roses épanouies, ou des boutons sur le point d’éclore, des ventres polis, des toisons de toutes les dimensions et de toutes les nuances, des hanches saillantes, des cuisses rondes et opulentes, des jambes adorablement moulées, enfermées dans d’élégants bas de soie, et tout en bas de petits pieds divinement chaussés.

Au bas du dos, des reliefs rebondis forment de splendides mappemondes, coupées d’un satin étincelant, offrant à l’œil ébloui, de la neige, des lis, des roses ; sur douze culs merveilleux, douze culs incomparables, douze culs dont la Vénus Callipyge eût été jalouse, douze culs dans lesquels le berger Pâris eût été embarrassé d’en choisir un, pour lui jeter la pomme, car les conférencières, plus âgées que les Callipyges, sont elles aussi surabondamment pourvues de l’appendice dorsal qui peut soutenir la lutte pour l’éclat et la splendeur avec les plus riches monuments de l’univers, quant à ceux des deux soubrettes, nous avons eu l’avantage de prendre les mesures des magnifiques reposoirs de Margaret et de la Lionne, qui ne le cèdent en rien aux magnificences des postérieurs présents.

D’abord, les six Callipyges s’accotent deux à deux, formant trois groupes, l’une sur l’autre ; Margaret et la Lionne s’étendent à côté, celle-ci dessus, Margaret dessous, s’offrant aux coups de verges des conférencières, et se disposant à se livrer, réciproquement renversées l’une sur l’autre, aux douceurs de la linguistique. Les conférencières s’avancent, la main levée, chacune vers le postérieur en montre, qui leur est dévolu. Les verges retombent légèrement, cinglant, en cadence, cliquetant à l’unisson sur les vastes champs d’expériences. Les culs fouettés bondissent sur les figures des incubes, qui retiennent la croupe dans leurs bras, pour ne pas perdre l’embouchure. Bientôt les fesses se trémoussent voluptueusement et l’on devine que l’ivresse du plaisir enivre les quatre couples enchantés.

Dès que le duo est terminé, les rôles changent, les dessus prennent les dessous et réciproquement ; les postérieurs, vierges de la verge, apparaissent blancs et fiers, s’exhibant somptueusement développés à l’autre bout. Les conférencières se dirigent vers les nouvelles cibles en évidence, et recommencent aussitôt leur stimulant exercice. Mrs. Whipping, à qui est échu le groupe des soubrettes, s’escrime sur le magnifique reposoir de Margaret, appliquant les premiers coups sévèrement, pour éprouver si la candide soubrette garde encore quelque appréhension du fouet. Margaret, malgré la sévérité des rudes caresses, poursuit sa douce besogne, sans manifester en aucune sorte la sensation qu’elle éprouve, ce que voyant Mrs. Whipping, après avoir sillonné une partie de la mappemonde de lignes rouges, continue l’exercice par d’indulgentes cinglées. Les verges ont bientôt terminé leur office, que les derrières manifestent éloquemment, en se tortillant voluptueusement, s’élargissant et restant frissonnants. secoués par des convulsions.

Les conférencières ont leur tour dans la même posture. Margaret et la Lionne sont chargées du maniement des verges. C’est d’abord Mrs Skin-Tear sur Mrs Switch, et Mrs Flog sur Mrs Whipping, qui présentent le cul aux verges qui s’abattent en cadence avec un bruit sec sur les fesses rebondies. Les Callipyges enlacées contemplent le ravissant spectacle, puisant de nouveaux désirs dans la contemplation de l’émoustillant tableau. Le beau cul empourpré des fouetteuses se balance plaisamment à chaque moulinet du bras, comme une belle lune rouge au milieu de la neige.

Les succubes prennent les dessus, et deux gros postérieurs ivoirins s’étalent dans leur superbe amplitude. Margaret, qui a une revanche à prendre, rend avec usure à Mrs Whipping les caresses qu’elle vient d’en recevoir, elle marque à son tour le beau cul blanc de sillons rouges ; on voit se tordre sous la douleur les deux globes malmenés. Puis, imitant en tout point son modèle, elle applique, pour finir, de légers coups qui amènent des roses incarnadines à la surface.

Quand les conférencières sont relevées, la Lionne, sur un signe de lady Fairbottom, empoigne sa maîtresse par les cuisses, comme elle a fait l’autre jour de Margaret, l’enlève comme une plume, et la tient à bout de bras, la bouche appliquée sur la fente, tandis que Lady Lovebirch cingle dans les airs le gros postérieur de son amie. Margaret, agenouillée devant sa maîtresse, qui manie les verges, s’escrime sur son minet ; derrière lady Lovebirch, lady Plentiful fouette la présidente, tandis que lady Splendidorb s’agenouille devant lady Plentiful pour la fêter aussi avec sa douce langue, en même temps que lady Richbuttock fustige lady Plentiful par derrière, gamahuchée elle même par Mrs Switch, et flagellée par Mrs Skin-Tear.

Les deux conférencières inoccupées, ont vite trouvé de l’ouvrage. Mrs Flog s’arme d’une verge et vient régaler les belles fesses veloutées de la Lionne, tandis que Mrs Whipping vient utiliser son talent de tribade sur le chat de la soubrette.

Lady Finefleece va d’un bout à l’autre de la ligne ; inspectant avec le plus vif intérêt le ravissant spectacle de cette scène variée. Le beau reposoir de lady Fairbottom se tortille dans les airs sous l’habile fustigation de la présidente, et sous la non moins habile pratique de l’ardente Lionne, excitée par la double fête de son chat et de son cul. Puis, elle suit de l’œil cette file de gros derrières fouettés, qui bondissent sous les verges et se trémoussent, délicieusement remués par les ferventes prières des dévotes agenouillées.

En continuant son agréable promenade, lady Finefleece s’aperçoit que les agenouillées, ainsi que les fouetteuses, ont glissé un doigt agile dans leur fente énamourée, s’offrant une douce compensation. Machinalement sa main vient se glisser entre ses cuisses, son doigt s’insinue dans le pertuis, y disparaît, et elle poursuit sa charmante inspection, en se frottant délicatement. Excitée par l’érotique scène qui se déroule sous ses yeux, bien qu’elle soit partie en retard, elle arrive à Cythère en même temps que les autres voyageuses.

Le voyage terminé, les ouvrières voudraient bien avoir leur tour de la même façon, mais aucune ne se sent la force de tenir le rôle de la Lionne, Mrs Whipping propose une autre manière. Elle a des godemichés de toutes les dimensions. Trois de ces dames vont s’armer en hommes, trois autres s’embrocheront à leurs amies. Derrière chacune d’elles, une fouetteuse armée de verges, stimulera les postérieurs pour provoquer les mouvements nécessaires.

Mrs Whipping va prendre dans un meuble à secret trois godemichés, munis de courroies. Lady Lovebirch, lady Fairbottom et lady Plentiful se ceignent les reins et viennent se mettre en ligne, la verge au vent ; les trois amies s’avancent, et tandis que les pseudo-hommes fléchissent sur les genoux, les dames s’embrochent, et chaque couple se redresse, s’accote, s’embrassant étroitement. Aussitôt les fouetteuses se mettent en mesure d’appliquer les verges sur les deux croupes réunies, qui, dès les premières atteintes se poussent en avant, comme pour fuir les coups, revenant quand les verges se relèvent, repiquant en avant quand elles retombent, toujours en cadence, allant et venant, comme un homme dans son rôle. Le jeu dure à peine, les couples s’étreignent fortement, ne bougeant plus, les mouvements convulsifs font seuls l’affaire, et les enfileuses comme les enfilées se tordent pâmées.

C’est le tour des trois autres de s’armer en hommes, et d’embrocher leurs compagnes. Dès qu’elles sont en posture, les verges recommencent leur stimulant encouragement, qui a de nouveau un rapide succès.

Les conférencières et les soubrettes entremêlées s’étendent les unes sur les autres, comme un homme sur une femme. Trois de ces dames prennent des verges et se mettent à encourager les enculées. Les postérieurs flagellés bondissent violemment au premier coup, s’abaissent, se relèvent pour retomber brusquement à chaque coup, manœuvrant comme un mâle jusqu’au moment psychologique ; ils restent alors épanouis, palpitants et frémissants d’aise.

Les dessous s’arment de l’engin à leur tour, et, agenouillant leurs épouses sur des coussins, ils les prennent en levrette, s’accrochant aux saillies du devant, étalent leurs gros hémisphères aux rondeurs proéminentes, délicieusement exposés pour recevoir les verges. Les fouetteuses ont changé ; les nouvelles venues remplacent dignement leurs devancières ; elles fouettent vertement les globes rebondis, qui se précipitent en avant à chaque atteinte piquante, enfonçant l’arme jusqu’à la garde. Pour les aider à mener plus vite la besogne, et à la finir en même temps que leur partenaires, les fouetteuses les fustigent de temps en temps entre les cuisses écartées, atteignant les minets barbus, qu’on aperçoit bâillant d’aise, et qui laissent bientôt des pleurs qu’ils distillent.

On ne serait pas fâchée d’un petit intermède. Mrs. Whipping, qui a repris sa chemise et son peignoir, va chercher deux jolis culs neufs, qui trancheront par leur blancheur immaculée sur les culs empourprés de la société. Après les avoir contemplés un moment, chacune viendra l’une après l’autre fesser les jolis derrières, afin de puiser dans cet érotique exercice des forces nouvelles pour le divertissement final.

Mrs. Whipping revient bientôt, avec deux grandes jeunes filles de dix-sept ans, de même taille, une blonde et une brune, toutes deux agréablement garnies de rondeurs appétissantes. Les mignonnes ont les yeux couverts d’un épais bandeau, et les mains attachées derrière le dos.

— Vous connaissez le châtiment qui vous attend, mesdemoiselles, la fessée comme aux petites filles, mais une verte fessée pour vous apprendre à ne plus entraîner dans vos dissipations vos jeunes compagnes, auxquelles doivent donner l’exemple de grandes filles raisonnables.

Les deux femmes de chambre sont désignées pour tenir les jeunes délinquantes et leur ouvrir le pantalon. Elles revêtent un peignoir pour la circonstance. La Lionne s’empare de la brune, qui risque d’être récalcitrante. Margaret prend la blonde, qui est la douceur personnifiée. Elles prennent les jeunes filles sous leur bras gauche, relèvent les dessous, et tandis que Mrs. Whipping et Mrs. Skin-Tear épinglent la chemise dans le haut des jupes, les deux soubrettes ouvrent le pantalon, qui est fendu jusqu’aux genoux, mettant à nu les cuisses rondes et toute la croupe d’une blancheur éblouissante et d’une splendeur remarquable, à droite comme à gauche.

Mrs. Whipping va retirer son peignoir et la chemise, et vient rejoindre la société, en contemplation devant le satin neigeux des ravissantes mappemondes, au-dessous desquelles on voit la fente virginale, étroitement barré par deux lèvres vermeilles, ombragées ici de petits frisons roux, là de courts cheveux noirs.

Lady Lovebirch devant l’une, lady Fairbottom devant l’autre, patinent les chairs un moment ; puis, tenant la main, elles appliquent une demi-douzaine de claques sur le postérieur, qui prend une teinte rose, et elles le quittent à regret. Deux autres viennent prendre leur place sur-le-champ, et distribuent six claques sonores sur le fessier, qui leur est dévolu ; les deux dernières, qui les remplacent, rougissent le satin.

Deux conférencières viennent fesser les beaux derrières, à leur tour accentuant la sévérité, et distribuant toujours la même dose ; les mignonnes commencent à se lamenter à l’unisson ; les deux qui suivent leur arrachent des cris perçants, et se tordent sous la violence des claques.

Lady Lovebirch et lady Fairbottom reprennent leur tour en changeant d’objectif, et cinglent vertement chacune leur sphère, froissant les chairs ; deux par deux elles reviennent toutes, en changeant de sujet, distribuer la demi-douzaine de gifles, qui font hurler les victimes, dont le cul se tortille violemment.

Quand la société a terminé le jeu, les deux soubrettes font faire un demi-tour aux patientes, baissent le pantalon et les tiennent courbées en deux, de façon à avoir le postérieur bien proéminent, à portée de leurs mains, qui dans une seule distribution leur appliquent la douzaine de claques qui leur revient, avec la sévérité qu’on leur a recommandée, faisant sauter le postérieur, qui se tord de douleur, sous les claques qui le boursouflent, tandis que les victimes hurlent en chœur ; le satin cramoisi ne doit plus rien à la pourpre vive des culs fustigés de l’assistance. Mrs Whipping reprend son peignoir, tandis que les deux soubrettes retirent le leur, reconduit les coupables, et revient aussitôt se mettre toute nue, pour terminer la séance.

Dès qu’elle est rentrée, toute la bande se munit de verges, à l’exception de lady Lovebirch, la présidente, et de lady Finefleece, la secrétaire, qui veulent noter les diverses phases du divertissement. Chacune prend une compagne au hasard, s’unissant, deux à deux debout, ventre à ventre, formant cinq couples. Chacune enlace l’autre dans son bras gauche, se serrant étroitement, les yeux dans les yeux, la bouche sur la bouche, les seins sur les seins, les boutons s’écrasant, le ventre collé, les toisons mêlées, les reins cambrés, pour mieux se joindre et se frotter le bas du ventre, les cuisses unies comme l’écorce au chêne. Le bras droit levé brandit les verges sur les fesses, et bientôt dix bras retombent, fouettant le postérieur bombé, qui saillit au bas des reins cambrés, s’excitant mutuellement à coups de verges.

Lady Lovebirch et lady Finefleece promènent leurs regards charmés sur le ravissant spectacle, qui se déroule sous leurs yeux. Les verges cinglant en travers, en biais, en zig-zag, les culs bondissent sous les atteintes, faisant claquer le ventre contre le ventre. Bientôt les bras gauches étreignent fortement le haut du corps, les ventres collés se serrent intimement, les fesses se dandinent, trouées de fossettes, les deux amantes se frottent lascivement les globes se trémoussent voluptueusement, et chacune, jetant les verges, vient croiser ses bras sur les reins de celle qu’elle tient embrassée, s’écrasant dans une étreinte nerveuse en se tordant, délicieusement remuées.

Lady Lovebirch et lady Finefleece, dès que les groupes sont désunis, s’enlacent l’une à l’autre, se serrent étroitement dans leurs bras, et se frottant amoureusement la toison, pendant que les deux amies stimulent à coups de verges les beaux postérieurs en saillie au bas des reins.

Toute la société contemple à son tour le délicieux divertissement. Après quelques stimulants, habilement cinglés, les deux enamourées remuent lascivement leurs fesses, qui, bientôt se trémoussent dans un balancement voluptueux, et elles s’affaissent pantelantes.

Séparateur


La séance terminée, on se sépare, après l’engagement formel de se réunir deux fois par semaine, sans compter l’imprévu, pour continuer les charmantes expériences, et assister aux délicieuses séances érotiques de la verge, que les aimables conférencières se feront un plaisir de procurer à leurs nobles clientes.



FIN DES CALLIPYGES.